Jeudi 8 au vendredi 9 mars :
En quittant l’aéroport Roland Garros jeudi après-midi, les 25 élèves de la classe de 4ème du Collège des Tamarins de Saint-Pierre s’attendaient-ils à faire un aussi long voyage ? Pour certains, il s’agissait de leur premier trajet en avion. Pour d’autres, de leur première destination à l’étranger. Après 2 escales à Maurice et à Bombay, le groupe est enfin arrivé à Chennai le vendredi en début d’après-midi.
Le transfert en bus de Chennai jusqu’à l’hôtel livre quelques premières impressions de l’Inde : sa multi culturalité ( lieux de culte de différentes religions), ses couleurs et l’encombrement des routes entre motos, vélos, bus, camions, piétons et vaches sacrées !
« Le trajet en bus est divertissant : on a l’impression de se déplacer à nos risques et périls mais on roule moins vite qu’à La Réunion. » constate Elise
« S’il ne peut utiliser son klaxon, le chauffeur ne peut circuler sur les routes : c’est un élément indispensable! » remarque Nathan
Le samedi 10 mars : première excursion pour le groupe. Les élèves visitent la Golden city de Kanchipuram, une des sept villes saintes de l’Inde, où se situent 2 temples particulièrement remarquables : le temple de Kailasanathar et le temple d’Ekambaranatha. Ce fut l’occasion pour les jeunes collégiens de voir les rituels hindouistes et de s’émerveiller sur la splendeur et la dimension de ces lieux de cultes qui, par ailleurs, sont des endroits très fréquentés par les Indiens.
« Dans les temples réunionnais, les dieux sont habillés de la même façon ! » dit Elise Ensuite, la journée s’est poursuivie par la visite de deux ateliers de tissage de la soie et d’une boutique. La méthode est artisanale ( métier à tisser en bois, installé dans le salon l’habitant !) : les collégiens se sont interrogés sur les conditions de travail et la mondialisation, alors que le guide leur expliquait que le sari d’une mariée, qui était en cours de fabrication sous leurs yeux, avait fait l’objet d’une commande depuis l’Espagne pour un prix sans rapport avec le niveau de vie des Indiens. Mais ces ateliers produisent de belles pièces de très haute qualité.
« C’est aussi bien qu’un carré Hermès !» s’exclame Juliette
Lors du retour en bus, les collégiens constatèrent un décalage entre leurs perceptions de l’Inde avant leur venue et la réalité qui défilait sous leurs yeux : voir des bidonvilles, des personnes vivant dans une extrême pauvreté est pour eux une expérience marquante. Mais dans le même temps, ils ne peuvent s’empêcher d’admirer un paysage beau et coloré et d’apprécier le contact avec la population indienne, qui se révèle « très accueillante » , selon Aurélien.
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