Samedi 5 novembre en soirée, le Jardin de l’Etat a pris pour quelques heures les couleurs du patrimoine culturel historique numérique de l’Océan Indien. Quel meilleur endroit pour Nassimah DINDAR, Présidente du Conseil Général, d’inaugurer officiellement l’Iconothèque Historique de l’Océan indien, en présence de Roland ROBERT vice-Président délégué à la coopération régionale et de Michèle CANIGUY conseillère générale déléguée à la culture ?
De nombreux Réunionnais avaient fait le déplacement ne voulant pas manquer ce rendez-vous avec leur passé.

La façade du Muséum d’Histoire Naturelle rehaussée d’images lontan a permis aux visiteurs de plonger dans l’univers de leur enfance, de revivre des moments oubliés ou encore de découvrir des lieux inconnus car disparus ou transformés. D’autres photographies projetées ont valorisé la diversité culturelle des autres îles de l’océan Indien, un moment de partage et d’échanges forts, car comme l’a rappelé Nassimah DINDAR « le patrimoine c’est notre héritage, c’est notre bien commun, notre identité collective. Nous en sommes les dépositaires provisoires, car à notre tour nous le transmettrons à nos enfants.

L’Iconothèque Historique de l’Océan Indien, est un nouveau service public de la culture, un nouveau service dédié au patrimoine, en même temps que notre premier chantier culturel numérique. Le Conseil Général n’a pas ménagé ses efforts, ces dernières années, pour sauvegarder le patrimoine réunionnais et pour le rendre accessible, pour le restituer aux Réunionnais. Avec l’Iconothèque, nous prétendons lever une partie du voile sur l’apport de La Réunion et de l’océan Indien à la diversité culturelle dans le monde. Nous voulons prendre toute notre part dans ce vaste mouvement de conversation des cultures et de métissage du monde ».

 

Après avoir remercié les nombreux donateurs d’images, Nassimah DINDAR a demandé, qu’avec le soutien de l’Etat, l’Iconothèque soit confortée dans son ambition de devenir une référence culturelle, numérique, rayonnant à l’échelle du monde, et de plain-pied dans la modernité du XXIe siècle.


Un film retraçant les différentes étapes de la mise en place de l’Iconothèque a été projeté puis le public a été invité à découvrir des ateliers mis en place comme ceux de ligth painting, gravures animées, cyberbase, ceci base, coloriage …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le pique nique numérique, place au traditionnel pique nique aux sons de musiques du monde. C’est tard dans la nuit, que les visiteurs ont quitté cet oasis de Saint-Denis et que les allées du Jardin botanique ont retrouvé leur quiétude.

Le site de l'Iconothèque est disponible en langues française, anglaise, malgache et portugaise.