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Né en 1838 à Saint-Denis dans une famille de notables, l’enfance et l’adolescence de Léon Dierx se déroulent entre la maison de son grand-père rue de Paris et la propriété de Montgaillard où il passe ses vacances. Installé à Paris à 15 ans pour poursuivre ses études, Léon Dierx revient deux fois dans son île natale, en 1860 et 1892. Ses talents pour la poésie ne tardent pas à être reconnus à Paris, où il intègre le groupe du Parnasse Contemporain, dont le chef de file est le réunionnais Charles Marie Leconte de Lisle. A partir de 1864, Léon Dierx publie plusieurs recueils de poésie. Il obtient plusieurs prix dont celui de l’Académie française en 1898. Deux ans plus tôt, il est sacré « Prince des poètes » par ses pairs, succédant à Stéphane Mallarmé. Il accueille Marius-Ary Leblond lorsqu’ils arrivent à Paris et les présente à José Maria de Hérédia, son ami. Il leur fait bénéficier des relations qu’il entretient avec les artistes parisiens et contribue ainsi à la création du musée de La Réunion. En remerciement et en hommage à son œuvre, les Leblond le sollicite pour donner son nom au nouveau musée. Fidèle à sa modestie légendaire, Léon Dierx acceptera à la condition « que cela fût fait après sa mort ». Le poète s’est éteint en juin 1912 et le musée s’appelle musée Léon Dierx depuis le 12 novembre 1912. |
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