Journées Européennes du patrimoine - vidéo 17 et 18 septembre 2011 |
![]() |
![]()
![]() Ces derniers ont proposé un voyage à travers le patrimoine historique, artistique, naturel et littéraire, destiné à satisfaire tous les âges et tous les goûts. La médiation culturelle autour du patrimoine a ainsi été abordée sous ses formes les plus ludiques comme les plus « conventionnelles » : expositions, visites guidées des « coulisses », concerts, ateliers de loisirs créatifs, conférences, jeux de piste, séances de cinéma, performance artistique en direct… ![]() Parmi les événements marquants de ce week-end : - Samedi 17, la Villa du Département a accueilli cinquante personnes âgées de la « Résidence retraite médicalisée de Sainte-Clotilde » pour une émouvante restitution d’un atelier d’expression artistique et culturelle autour de la poésie, du contes et des chansons, animé par Annie Darencourt ; - Samedi et dimanche, les 2 représentations de « Tigouya » à la Bibliothèque départementale ont fait salle comble, enchantant les tout-petits, qui étaient également invités, à l’issue du spectacle, à confectionner des marionnettes à l’image du désormais fameux margouillat. - Dimanche 18, à la Villa du département : l’historien Sudel Fuma a présenté son nouvel ouvrage «La révolte d’Elie », devant un parterre de passionnés. - Tout au long du week-end, les artistes, Kid Creol et Boogie, spécialisés dans le graffiti, ont redonné un coup de jeune aux murs de l’Artothèque, en peignant, sous l’œil des visiteurs, une immense et étonnante fresque contemporaine. Enfin, fortes de leur notoriété, les expositions au Muséum d’Histoire Naturelle (« Le voyage de Monsieur de Lapérouse » - label « Expostion d’intérêt national ») et au Lazaret de La Grande Chaloupe (« Le Lazaret de la Grande Chaloupe : quarantaine et engagisme ») ont continué d’attirer un public désireux de connaître l’histoire des voyageurs d’antan. ![]() ![]() Deux nouveaux sites sont venus compléter le programme, cette année : La découverte du patrimoine architectural du XXe siècle, dans le cadre d’une visite du Théâtre en Plein air de Saint-Gilles, guidée par les étudiants de l’Ecole d’Architecture, Celle du patrimoine industriel, avec la visite des infrastructures hydrauliques d’Irrigation du Littoral Ouest qui a permis, grâce à un ambitieux chantier, le basculement de l’eau, d’Est en Ouest. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() RAPPEL DU PROGRAMME QUI A ETE PROPOSE :
10h00-12h00
Exposition ayant obtenu du Ministère de la Culture, le label « Exposition d’intérêt national »
Au siècle des Lumières, le roi Louis XVI demande au Comte de Lapérouse d’organiser un voyage planétaire afin de décrire la géographie des pays, leurs habitants ainsi que la faune et la flore. Le 15 juillet 1785, les navires « L’Astrolabe » et « la Boussole » quittent le port de Brest. Pendant 3 ans, ils vont vivre un voyage de découvertes autour du monde, mais aussi une périlleuse aventure humaine. La vie quotidienne des 220 hommes embarqués dans une promiscuité permanente - marins, savants, officiers - leur relation du voyage, les problèmes d’alimentation, de santé et d’hygiène, tous ces aspects sont évoqués grâce aux pièces archéologiques provenant du site du naufrage, à leurs objets de comparaison et aux témoignages envoyés en France de différentes escales et parvenus jusqu’à nous. Mais en février 1788, les deux navires subissent une violente tempête sur les récifs coralliens et coulent au large de Vanikoro, archipel des Vanuatu dans le Pacifique. Après le Pacifique, il était prévu que l’expédition traverse l’océan Indien et visite les îles Mascareignes. L’histoire en a décidé autrement...
Faire voyager le patrimoine, en l’occurrence pour nous les arts visuel, c’est dans un premier temps le sortir des musées pour le mettre dans la rue.
Le travail de Kid Kréol et Boogie s’inscrit dans la mouvance du Street Art et met en jeu une approche de la ville qui se fait par l’errance : « Les oeuvres réalisées prennent naissance dans les lieux abandonnés. Ces endroits aux architectures et matières remplies d’histoire et de souvenirs nourrissent notre imaginaire. Il s’agit de matérialiser les esprits des lieux abandonnés, en pleine ville, se remémorant ainsi, à une autre échelle, les peurs d’enfant dans la forêt. C’est d’une longue errance dans la ville et ses ambiances que naissent les dessins ». « Dans notre travail, nous voulons participer à une prise de conscience des réalités historiques spécifiques de notre île. Via notre imaginaire, nous nous attelons à révéler les fantasmes, les angoisses des individus en proposant une vision “créole“ des évènements. Il s’agit de dépasser la simple connaissance scolaire, scientifique, de l’Histoire pour communiquer à l’autre, un univers fantasmé et enfoui. » Si l’univers de Kid et Boogie entretient des liens avec la culture manga, il faut aussi y voir l’influence des récits d’aventure et voyages extraordinaires de Jules Verne, des contes et légendes de l’histoire réunionnaise, et de l’oeuvre poétique de Jules Herman, qui réinvente la genèse en plaçant les Mascareignes aux origines de l’univers. 9h30-17h30
- « Dans les yeux d’Alain Delon » projet artistique de Baptiste Vignol avec la collaboration du photographe Jean-Marc Grenier. Série de portraits d’individus anonymes ou célèbres portant des lunettes de la marque Alain Delon, considéré comme un marathon photographique réparti sur les quatre continents. Projet ultérieurement présenté à la Nuit Blanche de Montréal et à la Nuit Blanche de Paris en 2010.
19h30
- « La Grande course autour du monde » de Blake Edwards - Etats-Unis - 1965
- 2h30 - Avec Tony Curtis, Nathalie Wood et Peter Falk En 1908, à New-York, deux casse-cou professionnels et rivaux s’engagent dans la première course automobile New-York - Paris, via l’Alaska, la Sibérie et toute l’Europe. Maggie Du Bois, championne de l’égalité des sexes, réussit à participer à l’événement comme reporter d’un quotidien new-yorkais.
9h30 - 17h30
- Visite libre de l’exposition Rock Creek Park du collectif Qubo Gas qui nous offre un voyage au travers des paysages réunionnais. QUBO GAS est un collectif crée en 2000 par Laura Henno (1976), Morgan Dimnet (1973) et Jef Ablézot (1976). Issu du graphisme, des nouveaux médias et inspiré par une scène musicale alternative, ce collectif a développé un vocabulaire proche des techniques du dessin assisté par ordinateur, collage, découpage... pour créer des univers végétaux qui se déploient en premier lieu sur la toile du net puis qui investissent par la suite les murs des espaces d’expositions. La planète QUBO GAS est musicale, on y trouve du rythme, une respiration, ... un tempo donné par un vocabulaire graphique proliférant. On y découvre des paysages composés au moyen de banques de données de dessins, de formes évanescentes qui constituent une flore artificielle et imaginaire. On y retrouve des îles rêvées, remplies d’une flore originelle, dans laquelle le regard attentif peut se perdre définitivement. - Visite libre du parcours permanent des collections.
- Incursion en Afrique de l’est : sélection de collections présentées à l’occasion des expositions Tingatinga ou les Makua de la modernité,
Zanzibar, aux sources d’un mythe, Dominique Macondé, Mozambique-La Réunion ; - Projections à l’étage de l’hôpital des esclaves : Au pays des dhows (film d’emmanuel Pons et de Serge Montagnan, 2003) ; Regards sur l’île du Mozambique (diaporama de Coralie Crochet, 2006) ; - Concerts dans la Chapelle Pointue et les jardins du musée, en partenariat avec le Cercle des Muséophiles de Villèle ; - Ateliers pour enfants : contes africains interprétés par Shanel Patel, coloriage à partir des motifs caractéristiques de la peinture Tingatinga ; fabrication de masques africains avec l’association Les Dalones.
A partir de 1861, le Lazaret de La Grande Chaloupe ouvre les portes d’un nouveau monde à des milliers de travailleurs engagés, venus sur l’île pour la mise en valeur des terres, main d’oeuvre originaire principalement de l’Afrique, de l’Inde, de la Chine et de Madagascar. A la fois lieu d’isolement et de soins, il est édifié dans le cadre de la mise en oeuvre de mesures de prévention sanitaire prises par l’administration coloniale.
Il représente aujourd’hui un ensemble patrimonial emblématique de l’histoire du peuplement de La Réunion. 9h30 -12h30 et 13h00-17h30
La Villa du Département accueille les auteurs, les écrivains, les éditeurs, les libraires, afin de présenter dans un même lieu la production littéraire locale de tout genre (textes, contes, poésies, recettes, nouvelles, histoires locales, etc.) pour une boutique du livre.
Il est également proposé des conférences-débats avec des auteurs ayant fait l’objet d’une édition pendant l’année. Les sélections sont faites par la Bibliothèque Départementale à partir du catalogue du dépôt légal. Les choix portent souvent sur des titres originaux, populaires et ou à forte résonance culturelle.
|