Michèle Marimoutou-Oberlé, doctorante en histoire et Jean Barbier, conservateur du Musée de Villèle retracent dans cette exposition, visible au lazaret, l’itinéraire et la vie des engagés venus des quatre coins de la terre. Nous sommes en 1860, des travailleurs engagés venus des régions où sévissent des maladies comme la variole, la peste ou encore le choléra, arrivent à La Réunion. Une ébauche de lazaret existe depuis 1775 mais devant cet afflux, un nouveau lazaret est construit à la Grande Chaloupe. Durée de la vidéo : 7'13 - Le 28 novembre 2008

L’ancien pavillon d’isolement de la Grande Chaloupe accueille l’exposition permanente « Quarantaine et engagisme ». L’espace restauré a été aménagé pour permettre aux visiteurs de faire un voyage dans le temps et de mieux comprendre les conditions de vie de ces milliers d’hommes venus de très loin pour travailler dans les plantations de canne. Ces engagés, aux multiples visages, sont à l’origine du peuplement de La Réunion. Il y eut les esclaves mais aussi les engagés. Il s’agit donc de rendre aux réunionnais leur histoire pour qu’il sache d’où ils viennent. Sur les murs, des portraits et des peintures magnifiques de Patrick Drieu. L’artiste a su rendre cette humanité qui transparaît dans chaque regard de ces aventuriers audacieux d’une autre époque qui ont osé l’inconnu et l’ailleurs. Un diaporama de Raymond Barthes des lazarets 1 et 2 a pour objectif de rendre compte de l’atmosphère qui règne sur le site de la Grande Chaloupe qu’il s’agisse de ses habitations, de ses lieux de culte et de son cadre naturel mais il s’agit surtout de rendre hommage aux personnes qui ont travaillé sur le chantier de restauration.