Cette finale s'est déroulée samedi 16 juin dans l’hémicycle du Conseil Départemental en présence notamment de Marie-Lyne SOUBADOU vice-Présidente du Département à l'Education, Céline BOYER présidente du CEDAACE , Marie Josée BARRE écrivaine, l’Alliance Française de l'île Maurice, la délégation de Madagascar
Le texte de la dictée : Les soleils pourpres
L’astre est majestueux ce soir. Il balaie lentement la plage de sable noir. Le spectacle est fascinant ! Là, ce soir, aucun nuage ne s’aventure au ras de l’océan pour contrarier l’embrasement des lieux. De la côte jusqu’aux pitons, c’est un incendie éphémère.
FIN DE LA DICTEE POUR LES CM1
Les hibiscus, les toits de tôle des maisons se piquent de rousseur sous le balayage des pinceaux du soleil pourtant à moitié disparu. Les nuages d’altitude sont visés et atteints par les ultimes rayons. Les lions et ours bougent, se déplacent et se transforment en perruques de cirque saupoudrées de rose satin.
FIN DE LA DICTEE POUR LES CM2
Les soleils pourpres se donnent souvent en spectacle, là, comme ce soir : c’est une machination de la nature, exceptionnelle ! Un débordement magique s’offre à qui a le temps de s’attarder quelques minutes. On aurait pu s’imaginer être entré par effraction dans un album de contes.
FIN DE LA DICTEE POUR LES 6e
Un album de légendes où d’énormes tournesols rougeoyants illustrent la première page pour annoncer l’arrivée de la belle princesse fille du soleil, vêtue d’un sari d’or. Baptiste et Annabelle sont eux aussi enveloppés de lumière d’or, qu’importe si l’irradiation leur transperce douloureusement la pupille, ils resteront ainsi sans cligner des yeux à attendre.
FIN DE LA DICTEE POUR LES 5e
A attendre la rencontre du jaune et du bleu qui leur dédiera une seconde du rayon vert annonciateur de bonheur. Le dernier faisceau rase enfin la surface de la mer. Oui ! Ils l’ont vu ! Bien vu ! Après avoir légèrement massé leurs yeux brûlants ils se sont donné la main pour descendre de la roche.
FIN DE LA DICTEE POUR LES 4e
C’était fini, rapidement l’obscurité s’installait tout alentour. La lune se camouflait on ne sait où, la nuit allait régner très noire. La Croix du Sud serait probablement visible et sa boîte à bijoux presque à portée de main. Il faisait frais, c’était pourtant l’été mais ils habitaient à trois cents mètres d’altitude, à quelques battements d’ailes de la route forestière des Hauts sous le vent.
FIN DE LA DICTEE POUR LES 3e
Marie-Josée BARRE
La case aux préfous
