PRESAN : Programme régional de sécurité alimentaire et nutritionnelle
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Commentaire :
Dans la salle municipale, toute proche des festivités de la foire de Bras Panon, la prestigieuse Commission de l’Océan Indien organise son 3ème comité de pilotage sur le PRESAN.
Une réunion technique avec les représentants de chaque pays de la zone afin d’avancer sur ce programme régional de sécurité alimentaire et de nutrition.
Serge HOARAU, Vice-président du Département Délégué à l’agriculture
L'avenir commun passe sans doute par ce programme alimentaire de sécurisation, qui permettrait dans ce bassin indianocéanique de pouvoir mettre en ordre de marche l'ensemble des politiques agricoles que nous avons.
Il ne s'agit pas pour nous de concurrencer les pays voisins ou que les pays voisins viennent faire de la concurrence aux agriculteurs et aux productions locales mais plutôt de trouver une complémentarité.
Commentaire :
Le département, chef de file de la politique agricole du territoire, se projette ainsi sur l'avenir avec ce projet d'opportunités de production, de transformation et de consommation agroalimentaire dans India océanie.
Bruno ROBERT, Vice-président de la chambre d'agriculture de La Réunion
On est à l'ère de la mondialisation et au contraire notre agriculture on voit les habitudes de consommation qui n’arrêtent pas d'évoluer.
Et c'est vrai que nous mêmes producteurs, on est un peu perdu. On mange de plus en plus de pâtes, de céréales de pain. Et effectivement, la base de notre alimentation, c'était le riz. Demain, ça peut encore évoluer avec la malbouffe.
Donc effectivement et c'est là l'intérêt de ce programme, c'est pas un programme qui se concentre uniquement sur les aspects agricole, il ya aussi un gros volet que moi aussi, j'ai trouvé intéressant c'est d'éducation des consommateurs pour vraiment qu'on se nourrissent mieux et que c'est une question de santé publique aussi.
Commentaire :
Une étude des chaînes de valeur, sur chaque denrée alimentaire des pays de la zone, permet de déterminer les axes prioritaires. Car les situations sont parfois curieux.
Hamada MADI, Secrétaire général de la COI
Il va falloir que nous n'existons pour qu'il y ait concurrence. le problème est que nous n'existons pas. Vous savez, nous mangeons de la viande venant du Brésil. Retenez bien, j'ai dit du Brésil.
c'est-à-dire, sa part du continent Amérique du sud, ça travers toute l'atlantique, ça traverse toute l'Afrique et sa arrive dans l'Océan Indien. Quand même, ce n'est pas normal.
Ambiance extrait film
La sécurité alimentaire et nutritionnel constitue l'un des socles de développement durable.
Hamada MADI, Secrétaire général de la COI
L'agriculture depuis longtemps a toujours été le domaine privilégié, souverain des États. Et donc quand on veut travailler dans l'agriculture, il faut toujours avoir l'appui de ces institutions. C'est ce que nous faisons. Alors si nous sommes là, c'est pour avoir l'appui des institutions. C'est pour répondre aux mieux, aux besoins des États. Parce que ce sont les États qui expriment les besoins de leurs populations.
Daniel GONTHIER, Vice-président du Département, Délégué à la coopération
Il n'y a pas de vrais échanges économiques basés sur l'agriculture dans la zone de l'océan indien. C'est un appel du pied et ben si nous travaillons à l'intérieur, petit cercle, grand cercle. selon les éloignements dans l'India Océanie. On aura tous réussis pour ton enfant, mon petit enfant est ton arrière petit enfant.
Commentaire :
FAO, FIDA, ce fonds d’investissement d’un niveau mondial permet d’asseoier ce projet. Ajouté à cela des expertises techniques de haut niveau.
Mais même si le bon sens fait pencher la balance, chaque pays reste souverain. Sachant que les forces en présence sont nombreuses, la sécurité et la qualité alimentaire est clairement le défi de demain !
