Développement numérique : le Département soutient le futur Eco-technoport de la région Est - 2018

17 avril 2018

Faire de l’Est la région du développement des métiers du numérique de notre Département, l’ambition de la Cirest et plus particulièrement celle du maire de Saint-André Jean Paul Virapoullé est posée avec cette signature de convention.

 

Une technopole Est et un Technoport voici les deux projets phares qui bénéficieront de l’expertise de la fondation Sophia Antipolis, une référence mondiale en terme d’innovation. Le futur Eco-technoport se précise avec la signature de cette convention qui a réuni autour de la table la Cirest, la mairie de Saint-André, le Département974, la Région et le président de la fondation Sophia Antipolis, Jean-Pierre Mascarelli. Une convention de partenariat signée avec la technopole des Alpes-Maritimes, la plus importante en Europe. Deux axes de développement seront privilégiés, le développement de l’innovation, du numérique et de la recherche-développement.

 

Ainsi, l’accompagnement se fera sur la définition d’une identité et de l’organisation des deux équipements ainsi que la mise en place d’une stratégie de développement.

 

Pour Cyrille Melchior, président du Département « Nous sommes très fiers et honorés de pouvoir bénéficier du savoir-faire et de l’ingénierie de cette fondation, s’appuyant sur un réseau d'acteurs influents de l'innovation et de la recherche, qui permettra de mener à bien ce projet d’envergure pour la micro-région Est de l’île.  Je veux ensuite rappeler que, dans le cadre de cette mandature, notre Collectivité s’est d’ores et déjà engagée à accompagner les communes réunionnaises à travers le Pacte de Solidarité Territoriale. C’est une enveloppe totale de 90 millions d’euros qui est prévue en faveur des territoires dans le cadre de projets sociaux, d’aménagements et de proximité. »

 

Développer de nouvelles productions et ressources pour les agriculteurs

 

Le Département sera présent dans des domaines précis concernant cette convention. « C’est bien la raison pour laquelle le Conseil Départemental interviendra dans le cadre de cette convention, notamment  dans le développement rural et agricole, dans l’aménagement équilibré du territoire, dans la gestion et de la valorisation de la ressource en eau  et dans la promotion des filières, notamment la filière des plantes à parfum, aromatiques et médicinales. Concernant ce dernier point, le développement de cette filière constitue un véritable enjeu pour La Réunion. Il  s’agit en effet de valoriser les 19 plantes de l’île, inscrites à la pharmacopée française depuis 2015. » Pour ce faire, la collectivité s’appuiera sur les recherches de Claude Marodon pour réaliser un état des lieux des surfaces, des pratiques, des productions et des modes de commercialisation existants. Suivra un appel à projet pour la production de plantes à parfum, aromatiques et médicinales sur 8 Espaces Naturels Sensibles (ENS). Le Président qui a précisé par ailleurs, « Nous élaborerons ensuite un plan d’actions pour accompagner l’émergence de cette nouvelle filière…Cette action s’inscrit dans une démarche pilote, visant à conjuguer restauration des espaces naturels et diversification agricole. »