Il font partie de ces acteurs de la Coopération. Ces candidats qui partent, grâce au Département, travailler dans les pays de la Zone.
Retranscription textuelle de la vidéo :
COOPÉRATION :
« Échanges culturels, économiques ou scientifiques entre territoires dans le cadre d’un co-développement efficace ».
Les visages de la Coopération.
Commentaire :
À La Réunion, le Département est l'un des acteurs qui œuvrent à développer ses relations et ses échanges avec les pays de la zone. Et les meilleures illustrations de ces échanges se sont ces visages, ces réunionnais volontaires qui partent en mission à l'étranger.
Assistant d'enseignement en langue française, animateurs, ou chargé de mission dans une ambassade en appui à la francophonie, ces réunionnais se construisent dans cette Indiaocéanie et font rayonner la francophonie sur ces territoires.
Grâce à la coopération Valériane HOAREAU et Nelson NAVIN, sont en mission à l'Alliance Française en Afrique du Sud. Chaque année le Département propose près d'une centaine de CUI dans toute la zone Océan Indien.
Valériane HOAREAU, Chargée de mission à l’Alliance Française de Cape Town :
J'aurais été reconnaissante d'avoir pu y participer et je retiendrai toutes les rencontres que j'aurais faite ici, qui m'ont fait grandir, que ce soit humainement ou professionnellement.
Nelson NAVIN, Chargé de mission à l’Alliance Française de Cape Town :
J'ai vraiment là l'occasion de respirer de penser autrement.
Commentaire :
Ces ambassadeurs de La Réunion et de la francophonie se sont forgés de nouvelles expériences qui leur offriront à l'avenir des opportunités d'insertion professionnelle.
Après un séjour de deux ans en Tanzanie en tant que chargé de mission à l'Ambassade française, Karine CORRÉ est rentrée à La Réunion. Forte de cette mobilité et de ces enseignements, Karine est aujourd'hui formatrice au Centre International d'Etudes Pédagogiques.
Karine CORRÉ, Chargée de mission à l’Ambassade de France :
D’un point de vue professionnel c’est une expérience extrêmement riche. Et puis d'un point de vue humain, l'expatriation je pense que c’est toujours riche. On se remet beaucoup en question quand on est confronté, ou quand on est impliqué dans la culture des autres. On remet en question sa propre culture, certains aspects de sa propre culture, ça permet de prendre du recul et puis de s'enrichir des richesses des autres.
Commentaire :
Myrose HOAREAU et Michel FÉLICITÉ ont toutes les deux tenté l’aventure du Contrat Unique d'Insertion aux Seychelles. Pendant deux ans Myrose HOAREAU a travaillé comme journaliste à la télévision seychelloise. À son retour à La Réunion elle profite de cette expérience pour créer sa société de production et réalise aujourd'hui un documentaire pour une chaîne nationale.
Myrose HOAREAU, Journaliste dans des médias seychellois :
C'est que vraiment c'est une opportunité positive parce que je me suis remise en question sur le plan humain, sur le plan social, sur le plan culturel, sur le plan relationnel, économique, sur tous les plans. Et j'ai appris à composer, à travailler, à découvrir la mentalité seychelloise.
Commentaire :
Michel FÉLICITÉ était rédactrice pour un journal seychellois. Une opportunité pour cette jeune femme qui a découvert la coopération avec le Département.
Michel FÉLICITÉ, Journaliste dans des médias seychellois :
On nous donne, on nous distribuera des fiches de mission, dans plusieurs destinations. Il y a les Seychelles, il y a Madagascar, il y a l'Inde, donc il y a différents dispositifs dans toute la zone, et moi je ne sais pas pourquoi c'était Les Seychelles. Et après j'ai récupéré toutes les fiches des Seychelles, et j'ai regardé dans le lot, et là, il y en avait un, c'était pour être consultante et journaliste au quotidien Seychelles Nation. J'ai fait : c'est le truc de ma vie c'est un vieux rappel, au collège j’avais commencé à faire le journal, ensuite au lycée Jean Hinglo avec Stéphanie on était dans la radio Hinglo. Le journalisme, il y a quelque chose qui m'appelle là-dedans, c'est un vieux rêve que je vais pouvoir enfin réaliser. 37 ans, et ben il faut y aller, qu'on a un rêve il faut y croire. Quand je vois tous ces articles là je me dis quelle chance d'avoir pu écrire tous les jours, en français, en créole et en anglais.
Cette coopération en tout cas m’a ouvert encore plus grand les yeux, plus grand le cœur, et à continuer à avancer dans tout ce que j'ai à faire, voilà.
Daniel GONTHIER, Conseiller Départemental délégué à la Coopération :
Le but aujourd'hui, c’est de permettre à ceux qui sont jeunes et moins jeunes, de pouvoir avoir, quand il n’y a parfois pas la possibilité d’un emploi sur place, de pouvoir justement ouvrir de nouvelles expériences, comprendre l'Océan Indien. Et dans le cadre du marché futur, la mobilité Océan Indien va être une des mobilités les plus intéressantes. Pour que justement ils aient la possibilité d'une expérience, et la possibilité aussi de se dire, je peux aussi travailler dans ces pays, très proche de chez nous, mais parfois très éloignés dans ce qu'on pensait faire de notre vie.
Un film réalisé par le service communication de Département avec la Mission de Coopération Internationale et Régionale.
Réalisation : Mickaël CUVELIER / Sophie PECH
Intographie : Emmanuel RICHARD
Images : Alexandre GILLES / Emmanuel RICHARD
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