Un chantier respectueux de l’environnement
C’est sur le chantier du Bras de la Plaine que Patrick Malet, Vice-président du Département délégué à l’Eau, l'aménagement, la gestion et le développement des infrastructures routières et hydrauliques, accompagné de Laurence Mondon, Vice-présidente de la Collectivité déléguée au développement des Hauts, a accueilli Bérangère Abba, Secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité auprès de la ministre de la Transition écologique venu découvrir l’opération de confortement et de sécurisation du barrage du Bras de la Plaine lancée par la Collectivité en 2019. Un chantier d’envergure, respectueux de l’environnement, et mené dans le cadre d’un programme ambitieux d’aménagement hydraulique de l’île essentiel au développement socioéconomique et à l’aménagement du territoire.
Les enjeux rattachés au barrage
La mise en œuvre de l’opération de confortement et de sécurisation du barrage du Bras de la Plaine répond à des enjeux, et plus particulièrement, l’alimentation en eau brute du périmètre hydroagricole du Bras de la Plaine (5 500 ha, 2200 abonnés agricoles) et la desserte en eau brute pour la consommation humaine (200 000 usagers des communes de l’Entre-Deux, Saint-Pierre, le Tampon, Petite Ile et Saint-Joseph).
Compte tenu des nombreuses dégradations de l’ouvrage et de la vulnérabilité des installations, il était devenu urgent pour la Collectivité départementale de réaliser les travaux de réhabilitation dans les meilleurs délais, et ce, en prenant en compte l’’évolution du contexte réglementaire et la prise en compte accrue de la continuité écologique en rivière.
Une opération exemplaire sur le plan environnemental saluée par la Secrétaire d’Etat
Patrick Malet a rappelé l’engagement du Département à consacrer cette intervention comme une opération modèle sur le plan environnemental, eu égard à la sensibilité des milieux naturels concernés. De très nombreuses précautions et mesures spécifiques ont été adoptées pour préserver l'environnement aquatique comme terrestre (restauration d'habitats, plantation d'espèces végétales endémiques, lutte contre les espèces envahissantes, mise en place de dispositifs permettant de maintenir la continuité biologique de la rivière, mesures spécifiques pour préserver l'avifaune, enlèvement des déchets historiques accumulés dans la rivière, préservation des formations géologiques, etc.). Un nombre important de spécialistes (fédération de pêche, association SEOR, écologues, coordonnateur environnemental des travaux) est toujours mobilisé pour garantir la prise en compte de l'ensemble de ces exigences du premier au dernier jour de ce chantier qui s'étalera sur deux années. A noter que la piste de 12 km, seule solution adaptée aux exigences techniques et environnementales d'approvisionnement du chantier et dont la circulation et l'accès s'avèrent strictement interdits au public, sera intégralement effacée à la fin du chantier afin de restituer le site dans son état naturel.
La Secrétaire d’Etat a indiqué que ce chantier était emblématique de ce qu’elle souhaitait promouvoir comme Secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité à savoir répondre aux besoins en eau, prendre en compte le contexte environnemental et respecter les milieux dans lesquels le chantier est réalisé.
Cette opération de 15 890 000,00 € est financée à hauteur de 70 % par le FEDER et de 30 % par le Département. A noter que 15% du montant du marché, soit environ 2,5 M€HT, sont consacrés à la mise en œuvre des mesures environnementales.