Le Maïdo

#Le Maïdo

26 sept. 2024

Phénomène des nuages montants

Le phénomène des nuages montants au Maïdo Au Maïdo, un phénomène météorologique fascinant se produit chaque jour ou presque : les nuages montants. Au petit matin, les premiers rayons de soleil frappent le rempart ouest du cirque de Mafate, qui se réchauffe, tandis que l’est et le centre du cirque restent à l’ombre. L’air ainsi réchauffé, plus léger, s’élève le long du rempart du Maïdo. Cette ascension entraîne la condensation de la vapeur d’eau et les premiers nuages apparaissent. En fin de matinée, l’ensemble du cirque est exposé au soleil. La forêt et les sols humides se réchauffent aussi, provoquant l’évaporation de l’eau. Les brises de pente se renforcent sur les flancs des remparts et les nuages s’épaississent. Ce spectacle, que l’on peut observer jusque dans l’après-midi, enveloppe souvent le sommet dans un épais manteau blanc. On a alors l’impression que le Maïdo disparaît sous les nuages, plongeant les visiteurs dans une atmosphère féerique et changeante. En fin d’après-midi, le cirque repasse progressivement à l’ombre, et la circulation des particules d’air se désorganise. Les nuages s’étalent, recouvrant la totalité du cirque de Mafate, avant de se dissiper en cours de nuit. Cycle immuable, la danse des nuages reprendra le lendemain. Ce phénomène est aussi un régulateur naturel du climat. Les nuages protègent la végétation contre l’excès de chaleur et maintiennent une certaine fraîcheur, essentielle à l’équilibre écologique du site. Pour profiter pleinement de la vue panoramique sur Mafate, il est donc conseillé de visiter le Maïdo tôt le matin, avant que les nuages montants ne recouvrent le paysage. Pour en savoir plus, Découvrez comment se forment les nuages sur l’île de La Réunion en cliquant ici : https://meteofrance.re/fr/climat/la-formation-des-nuages-sur-lile-de-la-reunion Cet article a été rédigé par Maréva LALLEMAND avec l’appui de Météo-France La Réunion Publié le : 27 juin 2025. Pour en savoir plus, Découvrer la formation des nuages sur l’île de La Réunion .article-gallery{display:none;} .swiper-wrapper{display:none;} .page-node-type-article .blk-single-article div:first-child .article-head .date{display:none;}

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26 sept. 2024

Incendies et plantes invasives

.page-node-type-article .blk-single-article{margin-top:50px;} .article-gallery {display:none;} .nav-gallery{display:none;} .article-head{display:none;} PROTÉGEONS LE MAÏDO ! Perché à plus de 2 002 mètres d’altitude, le Maïdo est un site naturel exceptionnel classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il offre des panoramas spectaculaires et abrite des écosystèmes uniques. Mais ce paysage remarquable est aujourd’hui menacé par deux dangers majeurs : les incendies et les espèces invasives. INCENDIES : UN DANGER MAJEUR Chaque année, le Maïdo est exposé à un risque élevé d’incendie. En raison de la sécheresse, des vents forts et de la présence de végétaux hautement inflammables, un simple mégot mal éteint peut provoquer une catastrophe. Exemple marquant : En 2020, un incendie de grande ampleur a ravagé près de 200 hectares de forêt de tamarins des Hauts, détruisant l’habitat du Gecko vert de Bourbon et du Pétrel de Barau. Adoptez les bons gestes ! - Ne faites pas de feu en pleine nature. - Ne jetez pas vos mégots au sol. - Alertez les autorités si vous repérez un départ de feu. Composez le 18 pour joindre les sapeurs-pompiers. LES ESPECES INVASIVES : UNE MENACE SILENCIEUSE Les incendies dégradent la végétation indigène, facilitant l’implantation des espèces invasives. Ces plantes et animaux, introduits par l’homme, se développent au détriment des espèces locales. Espèces invasives présentes au Maïdo : - L’ajonc d’Europe : Il profite des incendies pour germer rapidement et coloniser l’espace - Le psylle et la flouve odorante : Ils envahissent les forêts et empêchent la régénération des espèces endémiques. - Autres animaux invasifs qui menacent la faune locale : Le rat, le chat et certains oiseaux introduits comme le Martin triste sont d'importants prédateurs du Gecko vert de Bourbon. Ces espèces exotiques s'attaquent également aux œufs et aux oisillons, menaçant particulièrement la survie du Pétrel noir de Bourbon, espèce endémique en danger critique d'extinction. Comment agir contre les espèces invasives ? - Nettoyez vos chaussures avant et après chaque randonnée, et restez sur les sentiers balisés pour éviter de transporter des graines d'espèces invasives. - Inspectez soigneusement votre véhicule pour prévenir le transport d'espèces invasives qui menacent notre faune et flore endémiques uniques. - Signalez les espèces invasives sur la plateforme : www.especesinvasives.re. AGISSONS ENSEMBLE ! Le Maïdo est un joyau naturel qui fait la richesse de La Réunion. Chacun peut contribuer à sa préservation en adoptant des gestes simples mais essentiels. Participez aux actions citoyennes ! - Bénévolat pour l’arrachage des espèces invasives. Pour participer à un chantier >> https://www.reunion-parcnational.fr/fr/categories-devenement/chantier-participatif - Signalement des dangers (incendies, espèces invasives, nuisances). - Partagez votre engagement sur les réseaux sociaux avec #ProtegeonsLeMaido.

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26 sept. 2024

Oiseaux du Maïdo

.page-node-type-article .blk-single-article{margin-top:50px;} .article-gallery {display:none;} .nav-gallery{display:none;} .article-head{display:none;} Les oiseaux emblématiques du Maïdo : Le Zoizo Vert et le Tec-tec La Réunion est un véritable sanctuaire de biodiversité où chaque sentier, forêt ou montagne révèle des trésors vivants uniques. Parmi eux, aux altitudes élevées du massif du Maïdo, deux petits oiseaux endémiques se distinguent par leur beauté et leur rôle essentiel dans l’équilibre de l’écosystème local : le Zoizo Vert et le Tec-tec Le Zoizo Vert : Un acrobate des fleurs © crédit photo : Bruno BAMBA Aussi nommé Oiseau-lunettes vert, ou Zoizo vert en créole, cet oiseau se distingue par son plumage vert olive et le cercle blanc qui entoure ses yeux, lui donnant l’apparence de lunettes naturelles. À peine plus léger qu’un crayon, avec ses 9 grammes, le Zoizo vert charme les amoureux de la nature par la vivacité de ses déplacements, et son chant très tonique. D’un régime nectarivore, il butine les fleurs pour se nourrir, tout en complétant occasionnellement son alimentation avec des fruits et des insectes. Ce petit oiseau, à la population stable (estimée entre 516 000 et 628 000 individus en 2020), affectionne les forêts indigènes de moyenne et haute altitude. C'est donc tout naturellement que le Maïdo, culminant à 2 200 mètres d'altitude, est devenu un de ses terrains de prédilection. On peut l’observer virevoltant entre les branches, notamment durant sa période de reproduction, de septembre à février. Si vous avez la chance de l’apercevoir, prenez un moment pour apprécier sa danse délicate au cœur des forêts de « Bois de couleur » indigènes, et plus particulièrement ici, au Maïdo, où il affectionne les petits arbustes tels que les fleurs jaunes, les branles et les petits tamarins des hauts. Le Tec-tec : un observateur © crédit photo : Nicolas LAURENT Curieux et peu farouche, le Tec-tec, ou Tarier de La Réunion, est un familier des randonneurs. La femelle arbore un plumage discret, avec une tête grisâtre et un plumage roux pâle, tandis que certains mâles se distinguent par un habit plus contrasté : un plumage noir, un sourcil blanc et une tache rousse-orangée sur la poitrine. Les jeunes, quant à eux, ressemblent à la femelle, mais avec des tâches brunes et crème. Un peu plus trapu qu’un Zoizo blanc ou un Zoizo vert, avec ses 12 grammes, le Tec-tec est un chasseur agile et opportuniste. Cet insectivore, vif et curieux, accompagne souvent les randonneurs, comme s’il voulait les guider à travers les sentiers. Mais cette compagnie n’est pas dénuée d’intention : certains pensent qu’il profite des insectes soulevés par les pas des marcheurs pour se nourrir. Toutefois, serait-ce une ruse bien pensée ou juste un élan de curiosité ? Son comportement audacieux trouve son origine dans l’histoire même de l’île. Autrefois, les oiseaux indigènes comme le Tec-Tec n’avaient presque aucun prédateur, à l’exception des Papangues et des Faucons. Cette absence de menace a rendu ces espèces moins méfiantes et plus proches de l’homme. Bien que plus abondant que le Zoizo vert (entre 780 000 et 902 000 oiseaux en 2020), le Tec-tec connaît un léger déclin (entre -5% et -18% de 2014 à 2023). Il reste néanmoins visible dans de nombreux environnements, des pâturages aux forêts plantées. On le trouve de préférence à haute altitude, où il se reproduit de septembre à mars. Pour les amateurs de photographie, le Tec-tec est une star locale, souvent perché sur un rocher ou une branche, il semble poser fièrement pour vos appareils photos. © crédit photo : Nicolas LAURENT Pourquoi les protéger ? Au-delà de leur beauté, ces deux oiseaux jouent un rôle clé dans l’équilibre écologique de La Réunion, contribuant à la préservation de ses écosystèmes uniques. Malgré leur présence stable ou abondante, leur habitat reste fragile. L’introduction d’espèces invasives comme les chats, les rats et certains oiseaux exotiques, la destruction progressive des habitats naturels et les incendies compromettent leur avenir. Il est essentiel de préserver ces sanctuaires et d’adopter des comportements respectueux pour garantir leur survie. Alors, la prochaine fois que vous partirez en randonnée au Maïdo, ouvrez les yeux et les oreilles : peut-être croiserez-vous un Zoizo vert butinant une fleur ou un Tec-tec vous accompagnant discrètement sur le chemin. Ces compagnons emplumés sont la voix de la nature réunionnaise, un rappel vibrant de la richesse à protéger et de la fragilité du monde sauvage. Cet article a été rédigé par Maréva LALLEMAND avec l’appui de la SEOR. Publié le : 3 février 2025. Credit : Photo 1 : Bruno BAMBA, Photos 2 et 3 : Nicolas LAURENT.

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26 sept. 2024

Gecko vert de Bourbon

Un joyau coloré à protéger dans les Hauts du Maïdo Discret mais éclatant, le Gecko vert de Bourbon est un petit lézard endémique* de La Réunion, visible principalement dans les forêts humides de l’île, mais aussi dans les forêts semi-sèches, dans certaines falaises et crêtes rocheuses de haute altitude, et même dans des fourrés littoraux à Pandanus. Il est l’un des deux derniers reptiles terrestres encore présents depuis l’arrivée de l’Homme sur l’île. Un lézard haut en couleurs • Taille : environ 18 cm • Couleurs : vert vif, bleu turquoise, taches rouges, bandes claires latérales • Sa coloration varie selon les localités, ce qui le rend encore plus unique ! • Il adore les zones ensoleillées comme les kiosques, où il trouve chaleur et abri • Il vit dans les falaises du Maïdo à 2 202 mètres d’altitude. Il profite des rochers chauds pour se réchauffer et de la végétation dense pour se cacher et chasser. Ces falaises offrent un habitat idéal pour vivre en toute discrétion. UN SURVIVANT MENACÉ Espèces invasives Le Gecko vert de Bourbon est gravement menacé par des espèces invasives introduites par l’Homme. • L’ajonc d’Europe : envahit les zones de vie du gecko après les incendies. • Rats, chats, oiseaux exotiques : dévorent œufs et individus. Incendies • Les feux, comme celui de 2020, ont détruit son habitat. Depuis, seuls quelques individus ont été revus au niveau des belvédères. La sécheresse chronique et les incendies fréquents du Maïdo accentuent la vulnérabilité de cette population, déjà fragilisée par son isolement géographique. Le saviez-vous ? Le Gecko vert de Bourbon est l’un des seuls geckos au monde à vivre à une telle altitude. Aujourd’hui menacé d’extinction, sa disparition représenterait une perte écologique majeure pour La Réunion. DES ACTIONS POUR LE SAUVER • Lutte contre les espèces envahissantes*, comme l’ajonc d’Europe : cette plante envahissante est arrachée régulièrement pour libérer les zones ensoleillées dont le gecko a besoin. • Contrôle des chantiers : un coordinateur environnemental veille à la protection des habitats, des individus et de leurs œufs • Suivi scientifique : pour mieux comprendre ses besoins, sa répartition et suivre l’état des populations • Plan national d’action : pour préserver l’espèce sur tout le territoire réunionnais COMMENT LE PROTÉGER ? • Restez sur les sentiers balisés pour éviter de piétiner ses zones de vie • Nettoyez vos chaussures et sacs pour ne pas diffuser de graines d’espèces invasives • Ne laissez aucun déchet, même biodégradable : ils attirent les prédateurs UN SYMBOLE DES HAUTS DE LA RÉUNION Le Gecko vert de Bourbon représente la richesse et la fragilité de notre biodiversité. Le protéger, c’est préserver l’équilibre des forêts des Hauts… et un trésor vivant du Maïdo. Ouvrez l’œil ! Lors de votre balade, vous croiserez peut-être ce petit acrobate discret, aux couleurs extraordinaires ! Espèce endémique* : plante ou un animal qu’on ne trouve que dans un endroit précis du monde. Espèces envahissantes* : plante ou animal introduit par l’homme, qui se propage rapidement et menace les espèces locales et l’équilibre de la nature. Cet article a été rédigé par Maréva LALLEMAND avec l’appui de Nature Océan Indien (NOI). Publié le : 22 avril 2025 .article-gallery{display:none;} .swiper-wrapper{display:none;} .page-node-type-article .blk-single-article div:first-child .article-head .date{display:none;}

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#Actualité

26 juil. 2024

Point de vue du Maïdo : Un site emblématique en pleine transformation - 2024

Visionnez la vidéo : Le balcon de La Réunion se transforme LE NOM, MAÏDO SIGNIFIE « TERRE BRULÉE » EN MALGACHE. Le balcon de La Réunion Le Piton Maïdo est l’un des sites les plus majestueux de La Réunion. Haut lieu de la biodiversité, remarquable par la diversité, l’intensité et l’originalité de ses paysages, le site abrite une richesse géologique, floristique et faunistique unique associée à un fort taux d’endémisme, lui conférant sa valeur exceptionnelle et planétaire. Situé en cœur de Parc National et classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 2010, le Maïdo est un des joyaux de la Réunion. Destination incontournable, il attire de très nombreux visiteurs chaque année (plus de 350 000 passages en 2022), ce qui en fait le deuxième site naturel le plus fréquenté de l’île. Culminant à près de 2200 m d’altitude, les belvédères du Maïdo offrent un des plus beaux panoramas des hauts de la Réunion, avec une vue unique sur les plus beaux sommets de l’île comme la Roche Écrite, le Grand Bénare, le Cimendef ou encore le mythique Piton des Neiges. Marqué par un fort attachement des réunionnais, ils offrent également une vue remarquable sur le Cirque de Mafate, lieu chargé d’Histoire. Un site fragilisé par les incendies Le Maïdo est une terre fragile, vulnérable au risque d’incendies. C’est d’ailleurs ce qui lui a valu son nom. Le dernier en date a eu lieu en novembre 2020 et a fortement impacté l’exceptionnelle biodiversité du site en brûlant 175 hectares de flore indigène (Branle vert, Petit tamarin des hauts, Fleur jaune, Ambaville). Au-delà de son impact sur la végétation, le feu a généré de nombreux dégâts et renforcé les risques géologiques sur certaines parties du site, poussant ainsi les autorités à interdire l’accès au public sur les zones les plus sensibles. Un site emblématique en pleine transformation En vue d’offrir au public des conditions optimales de visite, le Département a engagé avec ses partenaires un certain nombre de réflexions visant à opérer dans le même temps un saut qualitatif dans l’accueil du public sur ce site emblématique de l’île. Les études réalisées ont donné lieu à un projet de transformation du site en deux temps, avec à court terme la requalification complète des belvédères, et à moyen-long terme la conception d’un projet d’accueil renouvelé pour l’ensemble du Maïdo. La requalification complète des belvédères du Maïdo Le projet a bénéficié des expertises d’Alain Freytet, paysagiste-conseil du réseau des Grands sites de France et détenteur du Grand Prix National du Paysage et de LD Austral comme maître d’œuvre en charge de la définition technique du projet. Mené en concertation avec les acteurs du territoire (ONF, Parc National, Communauté d’Agglomération, Office de tourisme intercommunal, IRT, Commune, guides touristiques, opérateurs économiques, etc), le projet a été pensé de façon à révéler l’esprit du lieu, à sublimer le paysage exceptionnel du site, et à valoriser l’histoire et les savoir-faire du territoire dans le plus grand respect du milieu et de sa biodiversité. Réaménager et sécuriser Au regard du caractère obsolète et fragilisé des infrastructures présentes sur site, tous les belvédères feront l’objet d’un réaménagement et d’une sécurisation. Les barrières actuelles seront ainsi remplacées par un nouveau garde-corps en acier corten, surmonté d’une lisse ornementale en tamarin longeant la ligne de fracture et invitant à découvrir les profondeurs de Mafate. Les belvédères du Nid et du Souffleur seront quant à eux traités en pierre sèche. De la vue plongeante depuis le Grand belvédère, à l’appel du vide et de la brume depuis le nid et le belvédère du souffleur... le Maïdo, comme à son habitude, ne laissera pas indifférent. Améliorer les cheminements et rendre le Grand belvédère accessible à tous Pour permettre aux visiteurs d’apprécier les différents points de vue sur le Cirque, une boucle de promenade sera créée, et l’ensemble des cheminements sera retravaillé pour offrir un meilleur confort aux visiteurs. De plus, un accès au Grand belvédère sera retracé pour les personnes à mobilité réduite. Améliorer l'expérience visiteur Afin d’enrichir l’expérience des visiteurs, divers médias d’interprétation seront proposés tout au long du parcours, de façon à agrémenter la découverte. En complément, des QR codes seront installés sur certaines zones stratégiques de façon à apporter du contenu sur des thématiques spécifiques (histoire, botanique, géologie, culture, météo, etc). Valoriser les matériaux et les savoir-faire locaux L’ensemble du projet permettra de valoriser les savoir-faire et les ressources locales. De la réflexion à la production, des entreprises locales ont mené le projet en lien avec les habitants et les acteurs économiques du territoire dans le cadre d’une concertation préalable aux travaux. Les matériaux utilisés pour les aménagements seront eux aussi issus du territoire. Bois de Tamarin issus de la forêt du Maïdo et pierre de basalte, ressource emblématique de cette terre aride et volcanique seront au cœur des aménagements du site. Soutenir l’insertion des publics éloignés de l’emploi Le Département a souhaité mettre ce chantier au service de l’insertion des publics éloignés de l’emploi. Aussi, les entreprises retenues recruteront du personnel en insertion, leur offrant ainsi la possibilité de prendre part à la valorisation d’un site emblématique de leur île tout en leur permettant de retrouver le chemin de l’emploi. Préserver la biodiversité pendant les travaux Afin d’assurer le respect total de la riche biodiversité du site, un coordonnateur environnemental supervisera le déroulement du chantier ainsi que la bonne mise en œuvre des actions de préservation des espèces endémiques (inventaire de la faune et de la flore avant le début des travaux et mesures de protection pendant et après le chantier). Accès au site durant les travaux Bénéficiant du soutien financier de l’Europe et de la Région Réunion, ce chantier d’envergure, qui s’élève à plus d’1M d’€, démarrera le 25 Mars 2024 pour une durée de 6 mois. Le Grand belvédère restera accessible durant toute la durée des travaux. Son accès sera cependant réduit et modulé selon les besoins du chantier. Les belvédères des Orangers, de Roche Plate et du Souffleur resteront quant à eux fermés jusqu’à la réouverture totale du site. Septembre 2024 : Réouverture totale du site du Maïdo Pour le bon déroulement du chantier, le parking le plus proche du Grand belvédère (parking n°2) sera totalement occupé par les entreprises en charge des travaux. Aussi, le stationnement des visiteurs sera limité au parking de l’espace de vente en contrebas (parking °1 sur la carte) et aux zones de stationnement existantes aux abords de la route. Destination Maïdo Dans la continuité des premières transformations opérées sur ce site emblématique, le Département et ses partenaires ont poursuivi les réflexions pour aller plus loin dans l’amélioration de l’accueil du public tout en permettant au territoire de bénéficier des retombées économiques générées par le flux de visiteurs accueilli. Intitulée « Destination Maïdo 2030 », l’étude portée par le Département pose l’ambition portée par la Collectivité et ses partenaires pour ce site emblématique, et la décline à travers une stratégie de développement touristique partagée pour le territoire sur les 10 à 15 prochaines années. Dans cette perspective, le Département envisage de positionner le Maïdo comme vitrine d’un tourisme durable et d’excellence, avec la création d’un nouvel équipement permettant d’offrir aux réunionnais ainsi qu’aux visiteurs extérieurs les conditions d’un accueil à la hauteur du caractère exceptionnel du site.

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#Actualité

15 juil. 2024

Aménagement d'une stèle installée au belvédère du Maido - 2024

Une stèle en basalte a été installée sur le site du belvédère du Maido ce lundi 15 juillet 2024. L’objectif de cette installation est de permettre de marquer l’ascension du visiteur et d’illustrer les spécificités géologiques uniques du site. La forme de l’ouvrage s’inspire de façon poétique de la planèze depuis l’océan et met en évidence sa rupture brutale représentée par les remparts du Maido et le cirque en contrebas. A terme, plusieurs médias d’interprétation seront installés afin de renforcer l’attractivité de ce site qui constitue un des lieux touristiques les plus visités de l’île. Ces aménagements s’inscrivent dans le cadre des travaux de requalification des belvédères du Maido qui ont débuté en mars dernier, en commençant par le grand belvédère qui bénéficie actuellement d’un remplacement des barrières et la mise en place d’un nouveau garde-corps en acier corten qui sera surmonté d’une lisse ornementale en tamarin. Les belvédères du Nid et du Souffleur seront quant à eux traités en pierre sèche. Une boucle de promenade sera créée avec une accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Ce projet est cofinancé par l'Union européenne et la Région Reunion. L'Europe s'engage à La Réunion avec le fond FEDER

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#Espace Naturel

23 mars 2024

Démarrage des travaux au Maïdo, le 25 mars - 2024

Le balcon de La Réunion se transforme Situé en cœur de Parc National et classé au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO depuis 2010, le Maïdo, joyaux de La Réunion, entre dans une phase de travaux à partir du 25 mars jusqu'en septembre 2024. Fragilisé par les incendies (notamment celui de 2020) et en partie fermé au public depuis, le site du Maido sera totalement requalifié pour offrir au public des conditions optimales de visite. Le Grand belvédère restera accessible pendant toute la durée des travaux (du 25 mars à septembre 2024). Son accès sera cependant réduit et modulé selon les besoins du chantier. Les belvédères des Orangers, de Roche Plate et du Souffleur resteront quant à eux fermés jusqu'à la réouverture totale du site. Pour le bon déroulement du chantier, le parking le plus proche du Grand belvédère sera totalement occupé par les entreprises en charge des travaux. Aussi, le stationnement des visiteurs sera limité au parking de l'espace de vente en contrebas et aux zones de stationnement existantes aux abords de la route. Les travaux porteront particulièrement sur le réaménagement et la sécurisation du site, l'accessibilité du Grand Belvédère avec un cheminement aménagé et la valorisation des matériaux et des savoir-faire locaux.

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#Routes

28 juil. 2023

Fermeture de la Route forestière des Tamarins (Maïdo) - 2023

Fermeture de la Route forestière des Tamarins (Maïdo) Commune de Saint-Paul pour des travaux de réfection de la route. Par dérogation de l’arrêté préfectoral, la RF n°9 dite Route Forestière des Tamarins, est fermée du vendredi 28 juillet 2023 au 1er avril 2024 depuis l’Aire d'accueil de la Croisée jusqu’à l’intersection avec la RF n°7 dite Route Forestière de Timour. La circulation de tout véhicule, avec ou sans moteur, et quel que soit son nombre de roues, demeurent interdits. >> Document : ONF - Décision n° 12/2023

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