Le Département, l’Etat, la Région, Pôle emploi, la Caisse d’allocations familiales et les communes ont signé, mardi 17 octobre, le Pacte Territorial pour l’Insertion (PTI) 2022-2024, dans l’Hémicycle du Conseil départemental.
C’est la première fois qu’un PTI est signé avec autant de partenaires, une quarantaine, ce qui démontre la volonté de l’ensemble des acteurs du territoire d’agir de concert pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires du RSA. C’est l’aboutissement du travail du Département, chef de file des politiques d’insertion, qui a mis en place des groupes de travail avec l’ensemble des acteurs de l’insertion sociale et professionnelle pour l’élaboration de ce PTI.
« Avec la signature de ce pacte territorial, à laquelle nous venons de procéder, nous sommes tous mobilisés pour l’insertion des bénéficiaires du RSA, commentait Cyrille Melchior, Président du Conseil départemental. Ce faisant, nous formons une chaîne de solidarité pour sortir de la précarité des femmes et des hommes qui veulent trouver leur place dans la société, avant tout par le travail. »
Le PTI permet la mise en œuvre opérationnelle du Programme départemental d’insertion (PDI). Elaboré avec l’ensemble de ses partenaires pour la période 2022-2024, ce plan stratégique a l’ambition de donner un nouveau souffle à la politique d’insertion, dont la finalité est de répondre aux attentes et besoins d’accompagnement des bénéficiaires du RSA pour résoudre leurs difficultés et leur permettre d’accéder à un emploi.
Au 31 décembre 2022, La Réunion comptait à 96 367 allocataires du RSA.
Dans ce nouveau contexte de recentralisation du RSA, il s’agit de proposer à chaque allocataire au moins une mesure d’accompagnement autour de deux axes d’intervention :
1 - Renforcer l’accompagnement social en facilitant l’accès aux droits, la prise en charge des problématiques spécifiques (santé, garde d’enfants, lutte contre l’illettrisme…) et l’offre d’hébergement.
2 - Accompagner vers l’activité et l’emploi durable en favorisant l’accès à la formation et à l’emploi, le soutien à la création d’activité et la mobilité professionnelle.
« Pour les mesures dont l’impact a pu être évalué à ce stade, telles que l’accompagnement global, le R+ ou encore l’aide au logement dans le cadre du FSL ou de l’amélioration de l’habitat, les accompagnements sont jugés très positivement par leurs bénéficiaires, continuait Cyrille Melchior. Pour autant, bien-sûr, nous avons encore du chemin à parcourir, pour atteindre notre objectif global - 99 000 mesures à l’échéance du programme - mais surtout pour bien nous assurer qu’un accompagnement adapté est bien proposé à chaque bénéficiaire du RSA. » Et de conclure : « Atteindre pleinement nos objectifs nécessite bien sûr des moyens humains et financiers. Le Pacte territorial pour l’insertion soutenu par le Fonds social européen et par la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté garantit des crédits importants jusqu’au 31 décembre 2024. Il nous appartient de les mobiliser pleinement. »