En 2015, le magnifique banian du Port s’était classé dans le Top 10 des arbres remarquables sélectionnés par l’Office National des Forêts pour le concours « Arbre de l’année », organisé par l’ONF et le magazine « Terre Sauvage ». Cette année, La Réunion a encore toutes ses chances pour figurer dans le palmarès national et même, pourquoi pas, rafler la mise. C’est en effet une région d’outremer qui a reçu le prix du Jury en 2016, la Martinique, avec son incroyable arbre, le « Zamana ».
La Réunion, terre de richesse culturelle, cultuelle mais surtout terre de richesse naturelle. Des paysages à couper le souffle et des espèces endémiques rares et précieuses. Parmi cette nature florissante, les arbres tiennent une place privilégiée. Filaos, tamarin, banian, flamboyant… il n’y a qu’à tourner les yeux pour découvrir leur immensité. Mais justement, il ne suffit pas de photographier le plus bel arbre pour participer et gagner le concours. Non, il faut surtout raconter une histoire, votre histoire avec « votre » arbre. En plus de présenter trois photos, les candidats devront expliquer pourquoi cet arbre doit être l’Arbre de l’Année. Il faudra aussi décrire en quelques lignes son histoire, ses caractéristiques, esthétiques et naturalistes. Un concours ouvert à tous, que vous soyez seul ou en groupe (famille, classe, école, commune, entreprise, association…).
Attention, la clôture des inscriptions est prévue pour le 31 mai prochain. Un premier jury se réunira en juin pour sélectionner les 17 arbres qui seront retenus.
Le public pourra voter en ligne jusqu’au mois de décembre 2017 pour élire le prix Public de l’Arbre de l’Année. C’est en décembre qu’on connaîtra les noms des heureux gagnants puisqu’il y aura un prix du Public, un prix du Jury et peut être comme en 2016, un prix Coup de Cœur. Une aventure qui sera relayée par la chaîne dédiée à la planète et à la nature, Ushuaïa TV.
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Les lauréats 2016
Prix du public : Le Zamana de l’habitation Céron, région Martinique.
Le Zamana (ou Arbre de pluie) a été largement introduit en Asie du Sud-Est et dans certaines îles du Pacifique. En Martinique, il servait autrefois à abriter les plantations de caféiers et de cacaoyers. Le Zamana du parc de l’Habitation Céron, une ancienne exploitation sucrière créée au XVIIe siècle, est répertorié comme étant l’un des plus gros arbres visibles des petites Antilles : 10 personnes main dans la main sont nécessaires pour faire le tour de son énorme tronc. Son magnifique houppier, fait d’énormes branches moussues recouvertes d’épiphytes, couvre à l’aplomb une surface de plus de 5 000 m2. Un arbre protecteur qui bénéficie lui-même d’une véritable mansuétude de la part des éléments : il a survécu à tous les cyclones ainsi qu’à l’éruption volcanique mortelle de la montagne Pelée en 1902.
Prix du Jury : le Platane de l’aigle, Normandie
Coup de cœur : le Hêtre du Contadour, Provence Alpes Côte d’Azur
