Vendredi 21 juin, s’est déroulée la deuxième édition de la Fête de la Musique Réunionnaise à Paris. L’Antenne parisienne du Département de La Réunion a organisé ce concert inédit sur la prestigieuse Place du Palais-Royal, entourée du Musée du Louvre, du Conseil d’État et du Ministère de la Culture.
C’est sur ce haut lieu culturel et institutionnel que le Département a voulu mettre à l’honneur la richesse de la culture musicale réunionnaise, et notamment le maloya, patrimoine culturel immatériel de l’humanité à l’UNESCO. Il s’agissait également de promouvoir la diversité des musiques existantes et des talents réunionnais. Et si les artistes invités pour l’occasion sont quant à eux spécialisés dans des domaines divers, allant dudit maloya au rap en passant par le séga, tous ont su conquérir le cœur du public qui a répondu présent lors de cette célébration nationale.
La Place du Palais-Royal s’est rapidement remplie dès les premières notes de musique pour finalement atteindre son paroxysme lors du passage de T-Matt, qui a su enflammer les réunionnais, les métropolitains et les touristes jusqu’à la fin de la soirée. Il n’a pas été le seul à faire vibrer cette place : Solehya, avec sa flûte traversière a mis l’Europe à l’honneur en interprétant l’Hymne à la joie de Beethoven à 20 heures précises, participant ainsi au sing-along, avec d’autres scènes dans divers pays.
Les danseuses des groupes Couleurs Mascareignes et Metissa’z ont pour leur part ambiancé la foule avec leurs danses, sur les sonorités du groupe Racine Mêlée, tandis que le graffeur JeanJerome a ravi les amateurs de street-art lors de sa performance live révélant à la fin un paille-en-queue.
L’iconique DJ Dan a ambiancé la foule sur les musiques réunionnaises connues de tous, l’instant de quelques minutes, la place s’est transformée en club géant à ciel ouvert. Puis c’était au tour du groupe Diatsika, lauréat du prix 20 désamb, pour faire résonner les sonorités du roulér, kayamb, sati et pikér au cœur de Paris.
Enfin, Simangavole nous a offert une prestation de « Maloya maniér Fanm » avec son groupe composé uniquement, vous l’aurez deviné, de femmes ; transportant le public au cœur des racines musicales réunionnaises comme l’a également fait le jeune et prometteur Isnel. Le tout animé par Maroni pour le bonheur des plus petits aux plus grands.
Plus de 5 000 personnes ont répondu présents pour voir les prestations de tous ces artistes programmés pour cette édition 2019 de la Fête de la Musique et qui ont su faire vibrer le cœur des réunionnais à Paris.
Version texte de la vidéo :
Commentaire :
Kabar 974 en plein coeur de la capitale : pari gagné pour l’Antenne de Paris du Conseil départemental de la Réunion qui réunit un plateau à la hauteur de la richesse musicale réunionnaise.
Jacqueline HENRY conseillère départementale :
« Le maloya c’est une musique très importante pour nous. C’est une musique qui est reconnue dans le monde entier. Et c’est une musique qui rassemble, qui rassemble les gens, que ce soit des gens de l'outre-mer ou les gens de la métropole. »
Morine FUMA Responsable de l'antenne parisienne du Département de La Réunion
« C’est toute une équipe qui s’est mobilisée pour faire de cette manifestation de réussite notamment avec l’objectif de promouvoir et de valoriser notre identité culturelle. »
Commentaire :
Une identité sous toutes ses formes
Jean Jérôme, le street-artiste parisien et réunionnais réalise une performance en direct.
« La réunion et la fête de la musique sont très importantes pour la culture réunionnaise. Pour représenter la culture réunionnaise sur la métropole. »
Commentaire :
Une foule de 5 000 personnes attendue sur la place du Palais Royal, quelques drapeaux de l’île qui flottent, et sur scène, les danseuses de Métissaz et le Kayamb et roulèr du groupe Racine mêlée pour réchauffer l’ambiance.
Live: « Comment il est comment il est ? »
Commentaire :
Tous les styles se succèdent, pour tous les goûts et visiblement tous les âges : Solehya, Isner, Diatsika, Maroni. Pour tous ces ambassadeurs de la musique réunionnaise, le moment est rare et rempli d’émotion et le lieu choisi, entre le Louvre et le ministère de la culture donne une certaine fierté.
Solehya, musicienne chanteuse :
« Nous sommes très fiers de représenter la Réunion sur Paris et de montrer aux parisiens le style de la réunion, le Sega et maloya ».
Isnel, auteur compositeur chanteur :
« C’est un grand jour de mélodie, de rassemblement, de partager en musique. Et c’est un honneur de pouvoir jouer à Paris.
Diatsika :
C’est un grand plaisir déjà pour faire découvrir notre musique et pour donner la vibration de la Réunion et la chaleur de la Réunion. Ce soir nous avons une super ambiance. Les gens ont répondu chaleureusement à notre invitation. La Réunion est présente, on est fier d’être là et on espère que ça va bouillonner encore pour ce soir »
Commentaire :
Bouillonner, vibrer, danser, chanter : le rendez-vous de la fêté de la musique à Paris a tenu ses promesses : rassembler un public de tous horizons et vivre une soirée intense, à l’image de la Réunion.
Public :
« La fête de la musique c’est qu’on se réunit tous et qu’on découvre des musiques de tous les coins du monde »
« Merci au Département de La Réunion d’avoir regroupé tout le monde la Réunion 974 représente à Paris. Bonne fête de la musique! »
« Les Mauriciens, les Malgaches, les Seychelles, tous les pays des îles des océan Indien, on est tous réuni ce soir. »
« La fête de la musique avec La Réunion c’est la meilleure solution qu’il peut y avoir. On est là où on est pas là ? On est là ! On est là ! »
Commentaire :
Les rythmes du maloya se sont perdus loin dans la nuit. Ce soir, Paris s’est endormi à plusieurs milliers de kilomètres, quelque part dans l’océan indien.