Cinq ans après la réalisation d’une étude sur le développement d’une filière économique pour les Plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PAPAM), et l’établissement d’une feuille de route 2020-2023 validée par les acteurs de cette filière, le Département organisait, le mercredi 6 décembre à Saint-Pierre, une restitution partagée des avancées et blocages rencontrés.
Serge Hoareau, vice-Président du Conseil départemental, qui représentait le Président Cyrille Melchior, a ainsi rappelé que malgré des chiffres encore embryonnaires, « La Réunion constitue un vivier significatif pour la filière compte tenu de la richesse de sa biodiversité, notamment au sein du Parc National qui compte environ un millier d’espèces végétales indigènes ». Environ 550 espèces sont en effet utilisées dans la pharmacopée traditionnelle créole, ce qui démontre la richesse et la viabilité de cette filière, qui mérite des investissements à la hauteur des enjeux. Pas moins de 34 de ces plantes sont désormais également inscrites à la pharmacopée française.
Serge Hoareau listait ainsi les succès enregistrés depuis la définition d’une feuille de route pour les PAPAM :
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Le renforcement de la collaboration entre acteurs de la filière sous l’égide de l’autorité stratège du Département et des bureaux d’études en assistance de maitrise d’ouvrage ;
- La mise en forme de la plateforme numérique « PAPAM Péi » par le Département avec l’appui de QUALITROPIC pour orienter les porteurs de projets et partager de l’information en ligne ;
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L’analyse de la composition moléculaire de 5 plantes indigènes d’intérêt par l’ADPAPAM ((Association pour le Développement, la Défense et la Promotion des Plantes à parfum, Aromatiques et Médicinales de la Réunion) ;
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L’inscription de nouvelles plantes à la pharmacopée française par l’APLAMEDOM (Association Plantes Aromatiques et Médicinales de la Réunion) ;
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Le renouvellement du modèle de production du géranium par la CAHEB (Coopérative agricole des huiles essentielles de Bourbon) ;
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Le lancement d’une étude de marché pilotée par l’ADPAPAM pour fiabiliser l’écoulement des produits de la filière ;
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L’aboutissement des nombreux essais agronomiques de l’ARMEFLHOR (Association Réunionnaise pour la Modernisation de l'Economie Fruitière, Légumière et HORticole) sur les plantes indigènes et endémiques ;
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Le développement de l’agroforesterie grâce aux actions du Parc national.
L’ensemble de ces actions a bénéficié du soutien financier du Département, près de 260 000 euros. Le vice-Président de la Collectivité expliquait enfin qu’une nouvelle feuille de route a été élaborée pour la période 2024 – 2027, dont l’animation a été confiée à l’APLAMEDOM et à l’ADPAPAM.