Version texte des vidéos du Palmarès du 23e Challenge des Créateurs d'entreprise 2020

23 déc. 2020

CREATION D’EMPLOI

David Le Gal, « ALTENY »    vs    Carine Payet, « BETO RUN »

 

Bienvenue au Port chez « Alteny ».

 

David Le Gal, 40 ans

« Alteny »

Catégorie : Prix Création d’emploi

 

Son parcours :

Moi j'ai commencé par un BEP. J'ai fait 7 années d'école par alternance, mais moi ce qui me caractérise c'est le terrain quoi. Donc j'étais arrivé à La Réunion suite à une mutation, donc dans un groupe du BTP, en tant que directeur, je devais repartir en métropole puisque j'étais assimiler expat et sauf que moi ma vie était ici, mes enfants étaient ici, donc j'ai voulu rester à La Réunion. Ça a été très compliqué au début puisqu'il n'y a aucune banque qui suivent, voilà. Le fait d'être demandeur d'emploi ça me permet d'avoir une aide pendant deux ans, ce qui permet de ne pas tirer de salaire de l’entreprises pendant deux années, ce qui est juste considérables. Sans cette aide s'est clairement impossible. Une des premières portes qui s'est ouverte cette Initiative Entreprendre donc Réunion, donc j'ai décroché un crédit de 20 000 euros, qui m'a permis de me lancer.

 

Son entreprise :

Donc ici nous avons l'atelier et petit à petit on a commencé à embaucher, on a fait des cloisons, on a fait des bureaux. Donc dans mon bureau ce qu'on peut voir ce sont les choses qui sont importantes pour moi, c'est la famille notamment, donc ça fait partie des valeurs fortes du départ de la création de mon entreprise. L'équilibre perso-pro dans l'entreprise est hyper important. Les gens ils n’ont pas vraiment d'horaires, l'aménagement du temps est vraiment quelque chose de présents dans l'entreprise, le télétravail est aussi présent. Ce qui me tenait à coeur en fête c'est d'avoir des valeurs humaines dans l'entreprise que j'ai pas forcément connu ailleurs, et je voulais que mes salariés s'approprient cette entreprise. Un management qu'on appelle entre guillemets à l'horizontale ça veut dire qu'on n'a pas des chefs de chef de chef de chef non, ici on est tous au même niveau.

Tous nos chemins de cables sont peignés propres, nets. Nous on fait du bon boulot tout le temps. Oui j'ai félicité Patrick ben c’est du bon boulot et quand c'est bien faut savoir le dire.

 

Catégorie Création d’emploi :

Nous notre entreprise s'est développée au mois de mars très fortement alors que tout le monde licenciait  presque, et nous on a embauché. On a embauché des gens qui étaient au chômage, au début de l'année on était très peu nombreux on était 2, donc c’est une grosse croissance sur l'année. On essaie de faire en sorte que les salariés aient du bon matériel pour travailler, c'est hyper important. Alors on a aussi un partage des richesses dans l'entreprise. Tout le monde gagne c'est pas que pour le directeur. On a régulièrement des primes qui sont données à nos salariés parce que les chantiers se sont bien passées et donc voilà.

 

Qui sait écouter inspire confiance, y a pas de mal à changer d'avis, pourvu que cette fois du bon sens !

[Musique]

 

Reportage : Alexandre GILLES / Montage : Emmanuel RICHARD

@ Département de La Réunion – Novembre 2020.

 

 

CREATION D’EMPLOI

David Le Gal, « ALTENY »    vs    Carine Payet, « BETO RUN »

 

Bonjour bienvenue chez « BETO RUN » à Saint-Paul.

 

Carine Payet, 38 ans

« Beto Run »

Catégorie : Prix Création d’emploi.

 

Son parcours :

Ma connu mon compagnon l'a donc mon mari depuis 20 ans cette année. Nous na cinq zenfants,nous la construit notre entreprise ensemble. Moin lété serveuse, ensuite ma la arrêté. Quatre métiers différents, la formation c'est su le tas (rires). Mi été demandeur d'emploi, ma lé allé vers la Chambre des Métiers, ma fé accompagne à moin par ECC donc mes comptables. Le Département aussi ma toqué sur certaines portes et franchement la été ouverte, les banques aussi la suive à moin. Quand ou commence une entreprise avec 500 euros et ou fini l'année avec trois quatre camions neuve, ben ou lé parti quoi hein mi veut di à ou, na pu rien pou cale à ou.

 

Son entreprise :

Alors, mon mari, c'est une entreprise familiale qui sera amené à se développer par la suite. Alors « Beto Run », spécialisé dans le béton. Donc nous fait du sol décoratif, industriel, ainsi que pour les particuliers, du balayé et autres. Nous fait aussi du béton drainant. C’est ma formule de béton à moi. Ben y sert à l'évacuation plus rapide de l'eau. Mi aimerais arriver à vendre mon produit à moi, en tant que mobilier urbain. Arriver à remplacer nos jardinières béton en fait. Nous la commencé en tant que locataire et dieu merci nous finit en tant que prestataire attitré de SBTPC.

Ma petitesse et mon parcours à moi, lé personnel, mi dira pas zot toute mais au fond c'est une fierté, franchement c'est une fierté, mi est fier de moi.

 

Catégorie Création d’emploi :

Pas mal de prestations à mettre en œuvre pour SBTPC. Aujourd'hui nous les 4 employés dans mon entreprise dont moi-même, et l'objectif c'est d'arriver à 12 avant février 2021. Moin lé là su terrain tous les jours, moin lé là au bureau, moin lé là pou mes enfants, moin lé là pour mon mari, moin lé là pour moi même déjà. Financièrement, mon enveloppe à moi lé juste pas possible à suivre. Ben soit c'est le ti bonheur la chance, soit c'est le Département, soit c'est les banques.

Lé pas fé pour moi, derrière, mi préfère voir un jeune en train de travailler, mi accompagne à li dans la vie de tous les jours, su le sentier si lu veut mi tiens sa main même, au lieu mi regarde à lu devant la boutique tout simplement aussi.

 

Attends jamais zamane tomber du ciel, y tombera pas mon enfant !

Donc en clair si ou lève pas le matin pou aller travaille ou naura jamais rien.

 

 Reportage : Alexandre GILLES / Montage : Emmanuel RICHARD

@ Département de La Réunion – Novembre 2020.

 

 

CREATION D’EMPLOI

David Le Gal, « ALTENY »    vs    Carine Payet, « BETO RUN »

 

Commentaire :

La finale a eu lieu au palais de La Source. C'est là que David Le Gal de l'entreprise Alteny gagne dans la catégorie création d'emploi.

 

David Le Gal, ALTENY, Vainqueur du Prix de la Création d’emploi

Gains des Lauréats :

  • Département : 7 000€
  • CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
  • CROEC : Journée de formation et 4 heures de conseils personnalisés

+ 1 livre « Réussir sa création d’entreprise »

  • OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)

 

Carine Payet, BETO RUN, Finaliste de la Création d’emploi

Gains des finalistes :

  • Département : 1 500€
  • CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
  • CROEC : Journée de formation et 4 heures de conseils personnalisés

+ 1 livre « Réussir sa création d’entreprise »

  • OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)

 

 

Reportages : Alexandre GILLES

Montage : Emmanuel RICHARD

Chargée de production : Laïka CUVELIER

@ Département de La Réunion – Direction de la Communication – Novembre 2020 - 974TV

 

INNOVATION

William Grimaud, « DOCTIBIKE REUNION »    vs    Wally Romely, « PAILLE EN TOIT »

 

Bienvenue à Saint-Leu, chez « Doctibike Réunion ».

 

William Grimaud, 41 ans

« Doctibike Réunion »

Catégorie : Prix de l’Innovation.

 

Son parcours :

J’ai été au début, donc j’ai un bac pro en imprimerie, que j’ai passé en métropole. J’ai travaillé ensuite dans le bâtiment, j’ai travaillé en restauration, j’ai ensuite passé mes permis poids-lourds, super-lourds, je suis parti une dizaine d’année en nationale et international. Et suite à ça j’ai décidé de venir avec ma famille s’installer à La Réunion. J’ai aussi pris l’initiative de faire un virage professionnel en créant mon aventure entrepreneuriale. Je suis passé notamment par le Réseau Point Chance, qui m’a aidé à plusieurs niveau pour la création de cette entreprise, heu Pole Emploi, heu la Chambre des Métiers, Initiative Réunion qui m’a permis d’avoir un financement pour la création, l’ADEME, l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie avec qui je suis en partenariat également.

Se sentir pousser ça fait pousser des ailes.

 

Son entreprise :

Doctibike, donc Doctibike Réunion, installé à St-Leu, donc a pour mission d’être le docteur du vélo électrique et principalement de la batterie. Le cœur d’activité de Doctibike c’est de refaire une mise à neuf garantie 2 ans de la batterie, premièrement, et ensuite refaire une partie cycle, et vérifier que tout le système électrique fonctionne correctement. Et donc concrètement sans Doctibike Réunion ces deux vélos seraient destinés à la décheterie.

Alors ici on est dans la continuité des opérations, donc là se trouve l’atelier, tout ce qui concerne la partie électrique et notamment le reconditionnement des batteries. L’idée c’est vraiment de réutiliser le maximum de composants pour refaire la nouvelle batterie clairement. Suivant les caractéristaiques de la batterie, donc sa tension et sa capacité, on va faire un pack qui pourra re-fonctionner sur ce type de vélo donc là en l’occurrence c’est un pack 36 volts, donc l’idée c’est de refaire une batterie 36 volts pour ce vélo.

 

Catégorie Innovation :

À l’heure d’aujourd’hui je suis le seul à proposer cette intervention sur les batteries sur l’île. Il a fallu que je me forme en métropole pour amener ce savoir-faire ici à La Réunion. Deuxièmement c’est aussi par tous les services qui sont autour, que ce soit donc en terme de diagnostic, de pièces détachées, proposition de chargeur etc, y a vraiment plein de choses qui se mettent autour, qui gravitent autour de cette activité pour proposer des choses uniques et innovantes pour le vélo électrique.

C’est vraiment la relation client qui est vraiment importante pour moi, qui est vraiment le cœur de cette activité. De tout mettre en œuvre pour toujours trouver et proposer une solution au client en remplacement, que ce soit pour le chargeur ou pour la batterie.

 

La vie c’est comme bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre !

 

Reportage : Alexandre GILLES / Montage : Emmanuel RICHARD

@ Département de La Réunion – Novembre 2020.

 

 

INNOVATION

William Grimaud, « DOCTIBIKE REUNION »    vs    Wally Romely, « PAILLE EN TOIT »

 

Bienvenue à la Saline-les-Hauts dans mon entreprise « Paille en Toit ».

 

Wally Romely, 33 ans

« Paille en Toit »

Catégorie : Prix de l’Innovation.

 

Son parcours :

Ma rentre en contrat d’apprentissage avec mon père m’avais 14 ans. Ma fé un premier CAP charpente, après suivi d’un CAP menuiserie, trois quatre ans d’entreprise pour bien maitrise le produit, ma fé un titre professionnel d’ouvrier paysagiste. Ma commence faire les démarches pour reprendre l’entreprise familiale. Pole Emploi la aiguille à moins vers la Boutique de Gestion avec madame Celestin, que la aiguille à moins vers plusieurs partenariats pour faire des financements des trucs comme ça. Et par la suite c’est la Chambre des Métiers que la finalise tout, que la immatricule à moins.

 

Son entreprise :

Au début na retire l’ancienne paille. L’ancienne paille la dure pendant une vingtaine d’années quand même. Nous la remette du neuf, le bombou la refait à neuf, na fait passe des goulottes de clim, l’électricité et tout, na fait, nou té en collaboration avec plusieurs entreprises là-dessus. Après à la fin ma intègre le filet de protection là. C’est un filet ma tire su Maurice, c’est un filet anti-UV garanti 15 ans. Nous na le système d’arrosage y commence là, na des tuyères en haut. Ben un chantier comme ça c’est, pour 200 m² faut compter à peu près 2 mois. Parce que faut faire rang sur rang, rang sur rang, rang sur rang… Mon père auparavant lavé plante 5 ha sur, près de la Route des Tamarins, nous lé auto producteurs si ou veux bien, nous produit notre matière première.

 

Catégorie Innovation :

Dans la conception ma la ajoute des trucs, des trucs qui apporte un plus au produit quoi. Comme le divec, le pare-pluie, avant nous té mette le grillage maintenant nous met le filet de protection, avant y avait pas de système d’arrosage en tant que sécurité maintenant nous fé un système d’arrosage intégré dans la paille. Et mi pense que faut valorise un coup ce genre de produit qui fait ressorte le traditionnel, qui fait ressorte notre histoire.

 

La chance ti poule pas la chance ti canard !

Parce que j’ai rencontré beaucoup de personnes qui m’ont ouvert des portes, c’est pour ça.

 

 Reportage : Sophie ROUGIER, Alexandre RIVIERE / Montage : Emmanuel RICHARD

@ Département de La Réunion – Novembre 2020.

 

 

INNOVATION

William Grimaud, « DOCTIBIKE REUNION »    vs    Wally Romely, « PAILLE EN TOIT »

 

Commentaire :

Le dénouement de ce duel a eu lieu à l’hémicycle du Département. Jean Wally Romely de l’entreprise Paille En Toit, gagne la catégorie Innovation.

 

Wally Romely, PAILLE EN TOIT, Vainqueur du Prix de l’Innovation

Gains des Lauréats :

  • Département : 7 000€
  • CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
  • CROEC : Journée de formation et 4 heures de conseils personnalisés

+ 1 livre « Réussir sa création d’entreprise »

  • OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)

 

William Grimaud, DOCTIBIKE REUNION, Finaliste de l’Innovation

Gains des finalistes :

  • Département : 1 500€
  • CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
  • CROEC : Journée de formation et 4 heures de conseils personnalisés

+ 1 livre « Réussir sa création d’entreprise »

  • OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)

 

 

Reportages : Alexandre GILLES, Sophie ROUGIER, Alexandre RIVIERE

Montage : Emmanuel RICHARD

Chargée de production : Laïka CUVELIER

@ Département de La Réunion – Direction de la Communication – Novembre 2020 - 974TV

 

 

INSERTION

Sylvie Grondin, « LES PIEDS DANS L’EAU »    vs    Ouafa Maillot, « TI MADAME LA »

 

Bonjour. Bienvenue au restaurant « Les pieds dans l'eau » sur Saint-Joseph.

 

Sylvie Grondin, 41 ans

« Les pieds dans l’eau »

Catégorie : Prix de l’Insertion.

 

Son parcours :

J'ai travaillé dans le domaine de la vente, j'ai repris les études même si j'avais deux enfants à charge, j’ai préparé l'équivalent du bac, j'ai bifurqué vers l'assistanat de direction.

J'ai pris plaisir à cuisiner pour des amis à recevoir etc, et c'est là qu’est venue ma passion pour la cuisine. Donc et après je me suis dit, si je ne trouve pas de travail, pourquoi pas ouvrir ma propre affaire. J'ai eu l'occasion de faire une formation dans la pâtisserie boulangerie par le biais du pôle emploi, au même moment il y a l’ADIE qui me propose une formation je deviens entrepreneur. Ça a été bénéfique parce que j'ai appris beaucoup de choses. Donc j'ai été voir Réunion Entreprendre, donc pour le prêt d'honneur, plusieurs banques pour le complément de prêt. Et je suis tombé sur cette affaire ici sur Saint-Joseph.

 

Son entreprise :

Donc une reprise, un couple, je dirais de personnes d'un certain âge, qui souhaitait arrêter leur affaire. Il y a eu un passage de main quand même entre l'ancien propriétaire et moi qui a fait que la clientèle a été rassurée dans un sens. Donc j'ai récupéré tout le portefeuille clients. [Musique] Friteuses, mise en route de la friteuse !

J'aime bien moi quand c'est rythmé comme ça ! Ah non faut pas perdre de temps parce que quand ils arrivent ils sont pressés de repartir, c'est des gens qui travaillent.

Avant le Covid19 on faisait des tables des fois à quarante, quarante-cinq couverts, des fois cinquante, là avec le Covid ben malheureusement on fait, il y a des jours où on peut faire trois couverts comme il y a des jours on peut faire vingt.

 

Catégorie Insertion :

Je me rends compte aujourd'hui, c'est le bon choix. Je suis fier d'être arrivée où je suis aujourd'hui. Je pense que c'est le fait d'être une maman seule avec ses quatre enfants aussi hain, c'est pas évident de gérer hein. Faut garder espoir, il faut garder son objectif en tête et persévérer. C'est une fierté pour moi, c'était un vrai défi. Ma famille, mes amis m’ont dit : mais où tu t'engages ? où tu vas ? tu pourras jamais gérer avec tes enfants etc. Mais moi je me suis dit si les autres y arrivent pourquoi pas moi.

J'encourage les mamans surtout, si elles veulent concrétiser quelque chose dans le domaine professionnel de pas hésiter. D'avoir confiance en elle et, si moi j'ai pu faire cette démarche ben, d'autres mamans peuvent le faire aussi.

[Musique]

 

Reportage : Alexandre GILLES / Montage : Emmanuel RICHARD

@ Département de La Réunion – Novembre 2020.

 

 

INSERTION

Sylvie Grondin, « LES PIEDS DANS L’EAU »    vs    Ouafa Maillot, « TI MADAME LA »

 

On est à Terrain Elisa, et bienvenue chez « Ti madame là ».

 

Ouafa Maillot, 33 ans

« Ti madame la »

Catégorie : Prix de l’Insertion.

 

Son parcours :

J'ai fait aide à la personne, nounou, j'ai été dans la marine, ensuite je me suis occupé de mes enfants, beaucoup aussi. Après la séparation du papa de mes enfants j'ai décidé de faire des stages de parce que je voulais créer une entreprise. J'ai eu un cdi au restaurant La Fabrique à St-Denis en tant que serveuse. Comme le RSA était cumulable j'ai travaillé pendant deux mois, quand la mairie m'a donné son accord j'ai pris ces petites économies que j'avais et j'ai investi dans une table, deux tables, dans les légumes dans tout ça en fait.

 

Son entreprise :

Quand on a démarré on était sur le parking et on avait ouvert juste un petit stand de fruits et légumes. On va trouver les aliments, le petit coin épicerie, le petit coin frais, on va trouver nos petits fruits et légumes, vraiment ce qu'on a besoin, Ti madame là c'est la maison.

Donc quand on trie les légumes ici on les met dans une caisse et moi tous les jours je les ramène au restaurant ou bas, pour qu'on puisse les réutiliser.

En fin de compte mon travail il a trois particularités : c’est bazardière le matin c'est à dire aller au marché forain, sélectionner les légumes, deux : les mettre en place et vendre, et trois : venir les cuisiner.

De là où je viens c'est à dire dans un contexte familial où il y avait de la violence avec le papa de mes enfants, aujourd'hui je vis, je vis une certaine liberté. J’étais rien, aujourd'hui j'ai une, deux, trois employées sous ma coupelle, c'est magnifique et puis c'est juste un exemple pour ces femmes qui des fois ont peur, qui ne réussissent pas, non, on est capable, on peut le faire, il faut le faire. Ne jamais se sous-estimer, toujours croire en ce qu'on est.

 

Catégorie Insertion :

Je suis maman, je suis papa, et je suis chef d'entreprise, et je me dis que pour s'insérer la dans c’est compliqué. Une personne qui a beaucoup de mérite ici c'est vraiment ma meilleure amie parce qu'elle m'a, elle m'a pas abandonnée, elle a cru en moi. Si je parle de mon entreprise : on ! Mon employée, et mes enfants aussi. Maman travaille des fois 4h du matin jusqu'à 21h le soir, c'est pas qu'à moi que reviennent les mérites de Ti madame là.

Ti madame là c’est mes enfants, ma meilleure amie, et moi.

 

Il y a les paroles d'une chanson qui disent « tu peux faire confiance à ta mère, c'est moi qui l'ai choisie, mais c'est elle qui sait tout faire ».

 

 Reportage : Alexandre GILLES / Montage : Emmanuel RICHARD

@ Département de La Réunion – Novembre 2020.

 

 

INSERTION

Sylvie Grondin, « LES PIEDS DANS L’EAU »    vs    Ouafa Maillot, « TI MADAME LA »

 

Commentaire :

Les festivités de la finale ont eu lieu dans l’hémicycle du Département, ainsi Ouafa Maillot de l’entreprise Ti Madame La, remporte la catégorie Insertion.

 

Ouafa Maillot, TI MADAME LA, Vainqueur du Prix de l’Insertion

Gains des Lauréats :

  • Département : 7 000€
  • CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
  • CROEC : Journée de formation et 4 heures de conseils personnalisés

+ 1 livre « Réussir sa création d’entreprise »

  • OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)

 

Sylvie Grondin, LES PIEDS DANS L’EAU, Finaliste du Prix de l’Insertion

Gains des finalistes :

  • Département : 1 500€
  • CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
  • CROEC : Journée de formation et 4 heures de conseils personnalisés

+ 1 livre « Réussir sa création d’entreprise »

  • OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)

 

 

Reportages : Alexandre GILLES

Montage : Emmanuel RICHARD

Chargée de production : Laïka CUVELIER

@ Département de La Réunion – Direction de la Communication – Novembre 2020 - 974TV

 

 

PRIX START UP

Johan Herraiz, « TYPIIK »    vs    Johann Cuffaro, « Z’ENDETTE DISTRIBUTION »

 

Bienvenue à Saint-Gilles-les-Bains, je vais vous présenter l’entreprise « One Spot » et le site « Typiik ».

 

Johan Herraiz, 33  ans

« Typiik »

Catégorie : Prix Start up.

 

Son parcours :

On est juste là, alors voici Mickael mon associé. J’ai été dans des métiers on va dire un peu plus commercial pendant presque 10 ans, et ensuite j’ai fait 3 ans dans une entreprise ici à La Réunion qui fait tout ce qui est enseigne signalétique. J’ai décidé de reprendre mes études, donc j’ai fait un master à l’IFAG de La Réunion, et un jour Mickael est venu présenter un projet. J’ai décidé de ne pas continuer avec l’entreprise dans laquelle j’étais, et de me lancer directement avec Mickael dans cette entreprise. J’ai bénéficié des ASSEDIC pendant 2 ans, on a mis quand même beaucoup de nous-même et beaucoup d’argent personnel. Mais y a aussi un prêt qui nous a été accordé par et la banque et Réunion Entreprendre, donc ça ça a été un gros soutiens aussi. On a réussi à gérer aussi ce budget parce que on fait beaucoup de choses par nous-même.

 

Son entreprise :

Alors nous voici dans l’espace de co-working. Alors ce qu’il y a de bien ici c’est qu’il y a beaucoup d’entreprises, et qu’on est vraiment dans une dynamique, des gens de tout corps. Actuellement on est que 2. Nous on va dire qu’on est derrière la machine, puisqu’on est sur du numérique, mais derrière nous y a aussi beaucoup d’artisans, un peu plus de 30 artisans sur le site, dont vous pouvez retrouver les produits ici.

Donc là c’est la nouvelle bière de la brasserie du Yab qui a été brassée spécialement pour Typiik, et qui va intégrer le nouveau calendrier de l’Avent qu’on a sorti cette semaine (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération). Ben c’est de plusieurs produits, à arriver à un seul produit qui rassemble tout le monde, et là pour le coup les brasseries locales. Et puis faire quelque chose qui est entièrement fait à La Réunion.

 

Catégorie Start up :

On a quand même des perspectives de croissances assez importantes. On a appris à travailler en mode startup, c’est-à-dire qu’aujourd’hui on n’est pas sur des objectifs on va dire 6 mois, 1 an, on est sur des objectifs semaine. Et on utilise beaucoup d’outils aujourd’hui qui sont aussi fait par des startups. On essaie d’aller vite, on fait du test, on regarde comment ça fonctionne, et puis après on améliore. On travaille avec des artisans, et l’artisanat aujourd’hui c’est ce qui est le plus touché à cause du covid, ils ont même des marchés qui ont été annulés au dernier moment etc… et je pense que nous mettre en avant c’est aussi les mettre en avant et leur travail. Et aujourd’hui pour nous c’est la chose la plus importante.

 

Alors c’est l’esprit Typiik, tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !

 

Reportage : Alexandre GILLES / Montage : Emmanuel RICHARD

@ Département de La Réunion – Novembre 2020.

 

 

PRIX START UP

Johan Herraiz, « TYPIIK »    vs    Johann Cuffaro, « Z’ENDETTE DISTRIBUTION »

 

Bonjour, bienvenu au Tampon chez « Z’endette Distribution ».

 

Johann Cuffaro, 35 ans

« Isis’Market »

Catégorie : Prix Start up.

 

Son parcours :

Je m’appelle Johann Cuffaro, donc j’ai 35 ans, je suis du Tampon. J’ai créé Z’Endette Distribution l’année dernière. Donc je suis le premier distributeur d’insectes comestibles à La Réunion. Je suis arrivé un peu par hasard dans le commerce, dans une animalerie où j’étais client, et heu ben ils cherchaient quelqu’un, donc je me suis occupé de mammifères, tout ce qui est rongeurs, oiseaux, tout ce qui est poissons, tout ce qui est reptiles. J’ai aussi fait un peu d’élevage d’insectes pour nourrir justement ces animaux-là. J’ai passé un BTS et une licence, toujours dans le commerce, et à un moment donné je me suis dit pourquoi pas recréer une entreprise, mais cette fois-ci sur un secteur plus large. Et j’ai commencé à me renseigner sur les insectes comestibles, à chercher des fournisseurs, à tester les produits. Et après voilà j’ai commencé à faire les démarches pour avoir des aides pour pouvoir ouvrir. Donc je suis tombé sur l’AD2R du Tampon, qui m’ont accompagné, qui m’ont aidé à faire des dossiers pour avoir un prêt Créa-Sol. Et je les remercie, c’est grâce à eux si j’ai pu démarrer l’activité.

 

Son entreprise :

L’entreprise fait tout ce qui est insectes comestibles tels quels, à déguster pour l’apéritif, et des produits transformés, donc des pâtes, des granola, des barres énergétiques et des barres protéinées enrichies à la farine d’insectes comestibles. C’est des produits français, les insectes sont élevés en France. Tous les produits transformés sont certifiés bio. Les insectes sont nourris avec des aliments issus de l’agriculture bio.

Alors je distribue les insectes sur internet, donc j’ai un site internet, j’ai une page Facebook et Instagram. Et j’ai quelques distributeurs, 2 magasins sur le Tampon, une parapharmacie sur Ste-Marie et un magasin sur Piton St-Leu.

 

Catégorie Start up :

Là pour l’instant je me concentre sur la revente. C’est volontaire pour tester le marché, ça permet de démarrer avec moins de fonds. Le but ensuite c’est de faire de l’élevage, dans un premier temps pour l’alimentation animale parce que y a moins de contraintes règlementaires. Grâce aux espèces qui sont élevées on peut faire du compost, du tissu, on peut faire de l’huile pour nourrir les animaux, on peut faire de la farine. Là j’ai des fournisseurs qui sont au niveau mondial qui préparent d’autres produits pour l’alimentation humaine. Donc je pense que je mérite le prix par rapport aux possibilités de développement de l’entreprise.

 

Ceux qui survivent ne sont pas les plus forts ou les plus intelligents, mais ceux qui savent changer !

 

 Reportage : Sophie ROUGIER, Alexandre RIVIERE / Montage : Emmanuel RICHARD

@ Département de La Réunion – Novembre 2020.

 

 

PRIX START UP

Johan Herraiz, « TYPIIK »    vs    Johann Cuffaro, « Z’ENDETTE DISTRIBUTION »

 

Commentaire :

La finale à l’hémicycle du Département a départagé ces candidats. Ainsi Johan Herraiz de l’entreprise Typiik remporte cette catégorie Start up.

 

Johan Herraiz, TYPIIK, Vainqueur du Prix Start up

Gains des Lauréats :

  • Département : 7 000€
  • CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
  • CROEC : Journée de formation et 4 heures de conseils personnalisés

+ 1 livre « Réussir sa création d’entreprise »

  • OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)

 

Johann Cuffaro, Z’ENDETTE DISTRIBUTION, Finaliste du Jury

Gains des finalistes :

  • Département : 1 500€
  • CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
  • CROEC : Journée de formation et 4 heures de conseils personnalisés

+ 1 livre « Réussir sa création d’entreprise »

  • OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)

 

 

Reportages : Alexandre GILLES, Sophie ROUGIER, Alexandre RIVIERE

Montage : Emmanuel RICHARD

Chargée de production : Laïka CUVELIER

@ Département de La Réunion – Direction de la Communication – Novembre 2020 - 974TV

 

 

PRODUIT PAYS

Marion Meyer, « Haut Jardin Natur’elle »    vs    Sarah Panchbhay, « Bodhi Spa »

 

Bienvenue « Haut Jardin Natur’elle » à Cilaos.

 

Marion Meyer, 30 ans

« Haut Jardin Natur’Elle »

Catégorie : Prix Produit Pays.

 

Son parcours :

J'exploite une parcelle de 8000 m², alors je n'exploite pas encore eu les 8000 m² j'en suis à peu près à 2500 m² avec les fruitiers et le maraîchage. J'ai fait deux ans de fac de bio, pour m'orienter derrière sur un BTS production végétale. Après j'ai voulu faire de l'agriculture tropicale, je suis venu à La Réunion pour faire une licence en agriculture. J'ai été refusée la première année donc j'ai fait en attendant une licence de cuisine, hôtellerie-restauration, que j'ai obtenue et après j'ai été accepté dans ma licence d'agriculture et développement durable.

 

Son entreprise :

L'entreprise « Haut Jardin Natur’Elle » parce que du coup je produis mes légumes sans produits chimiques, je refuse de mettre quoi que ce soit. Des fois il y a des pertes ou aussi ben l'environnement s'équilibre de toute façon tout seul donc les auxiliaires arrivent pour tuer les ravageurs, et c'est la nature qui fait ça. Mon rêve de petite fille était de faire une ferme et de pouvoir accueillir des gens pour qu’on cultive ensemble et qu'on mange ensemble. C'est ce que j'aimerais créer un peu à Cilaos, un modèle d'échange et de partage sur ce terrain agricole pour qu'on puisse cultiver, manger aussi, après oui faut que je m'en sorte économiquement. Du coup j'ai fait de la confiture, des gelées aussi de plantes aromatiques, et les salades et les rouleaux de printemps qui m'apportent un revenu plus confortable que les légumes bruts, et qui me permet aussi d'entretenir ma passion qui est la cuisine. Il me manque quand même des moyens humains et matériels, faut que j'investisse aussi dans un broyeur pour m'apporter la matière organique. Petits pas, petits pas.

 

Catégorie Produit Pays :

Tout est produit à Cilaos, je fais aussi mes semences, je plante tous mes plans je n'achète rien aux pépinières. J'essaye de faire tout le plus respectueux de la nature possible. Produit pays aussi les légumes lontan, il y a des voèmes là qui poussent, des poids sabre rose aussi, j'aimerais bien arriver à une grosse diversité de produits lontan possible à planter sur Cilaos. J’suis trop bien (rires), pour rien au monde je partirais de Cilaos.

 

Mangez bien, mangez sain, mangez pays, c'est bon pour la santé !

 

 Reportage : Alexandre GILLES / Montage : Emmanuel RICHARD

@ Département de La Réunion – Novembre 2020.

 

 

PRODUIT PAYS

Marion Meyer, « Haut Jardin Natur’elle »    vs    Sarah Panchbhay, « Bodhi Spa »

 

Bienvenue à Saint-Pierre, précisément sur Terre-Sainte, chez « Bodhi Spa ».

 

Sarah Panchbhaya, 28 ans

« Bodhi Spa»

Catégorie : Prix Produit Pays.

 

Son parcours :

Aujourd'hui je suis spa-praticienne, esthéticienne, mais je suis aussi aromathérapeute et phytothérapeute. J'ai travaillé dans plusieurs instituts, plusieurs spas urbains également, j'ai monté des concepts spa à La Réunion, et ensuite j'ai voulu m'envoler de mes propres ailes et j’ai voulu monter ce petit jardin pays qu'il y a ici, et vraiment essayé de mettre en avant ma créativité et mon savoir-faire. Je me suis fait aider par Initiative Réunion et France Active également. J'avais besoin d'un garant, il était là pour m'aider et grâce à eux j'ai pu avoir mon prêt et pouvoir construire et bâtir ce petit ce petit bijou.

 

Son entreprise :

Le plus important pour moi c’est de favoriser l'agriculture réunionnaise et le savoir-faire réunionnais à travers mes soins et à travers également tout ce qu'on peut partager ici avec les artisans, les créateurs, et les agriculteurs. Donc je propose des soins toujours personnalisés et global fonction du besoin de chaque individu, de chaque peau, de chaque type de peau. Vous avez toute ma gamme de produits cosmétiques ou ça passe justement d'une production raisonnable avec un circuit court qui se crée entre les agriculteurs, moi-même et ensuite mes clients également. Par ici par exemple c'est une petite nouveauté, j'ai voulu travailler avec le sel marin de St-Leu en proposant des sels de bain aromatisés donc rose, romarin, ravintsara. On a également donc les gommages, gommage café bourbon pointu par exemple pour venir activer un peu toutes les cellules et venir travailler sur la rétention d'eau etc…  donc avec n'importe quelle plante on peut vraiment travailler sur des actifs bien précis et essayer de trouver des alliances entre chaque actif pour trouver la meilleure recette pour notre visage, pour notre peau.

 

Catégorie Produit Pays :

C’est vraiment un apport au naturel en essayant de viser le plus possible les fruits légumes et plantes lontan de La Réunion, en passant par le biais d'apiculteurs, agriculteurs, tisaniers, herboristes. Je suis aujourd'hui la seule à pouvoir retransformer ces produits, ces actifs réunionnais en intégrant dans mes cosmétiques par le biais de mon laboratoire qui justement développe davantage. C'est une gamme de produits cosmétiques 100 % naturel et 100% pays.

 

Nous bouge pas, nous reste terla La Réunion, et nous met en avant not savoir-faire !

 

Reportage : Mickael CUVELIER / Montage : Emmanuel RICHARD

@ Département de La Réunion – Novembre 2020.

 

PRODUIT PAYS

Marion Meyer, « Haut Jardin Natur’elle »    vs    Sarah Panchbhay, « Bodhi Spa »

 

Commentaire :

Le Produit Pays a été mis en l’air à l’issue de la finale du Challenge des Créateurs d’entreprise dans l’hémicycle du Département, Sarah PANCHBHAYA de l’entreprise Bodhi Spa remporte cette catégorie.

 

Sarah Panchbhaya, BODHI SPA, Vainqueur du Prix du Produit Pays

Gains des Lauréats :

  • Département : 7 000€
  • CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
  • CROEC : Journée de formation et 4 heures de conseils personnalisés

+ 1 livre « Réussir sa création d’entreprise »

  • OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)

 

Marion Meyer, HAUT JARDIN NATUR’ELLE, Finaliste du Prix du Produit Pays

Gains des finalistes :

  • Département : 1 500€
  • CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
  • CROEC : Journée de formation et 4 heures de conseils personnalisés

+ 1 livre « Réussir sa création d’entreprise »

  • OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)

 

 

Reportages : Alexandre GILLES, Mickael CUVELIER

Montage : Emmanuel RICHARD

Chargée de production : Laïka CUVELIER

@ Département de La Réunion – Direction de la Communication – Novembre 2020 - 974TV

 

 

PERFORMANCE

Frédéric Narassamy, « FREDERIC NARASSAMY »    vs    Jérémie Chapman, « AGONOV »

 

Bonjour, bienvenu sur la route des fleurs à Sainte-Marie, direction Piton Fougères.

 

Frédéric Narassamy, 41 ans

« Narassamy Virama Frédéric»

Catégorie : Prix de la Performance.

 

Son parcours :

Moi j'ai été dans la brigade anti-terroriste franco-allemande en allemagne en 2000 2001, j'étais pilote vbl, grenadier voltigeur… ensuite j'ai préparé un BPREA niveau 4 pour être chef d'exploitation agricole. Aujourd'hui je suis agriculteur dans les hauts de Sainte-Marie. Je suis tombé dedans quand j'étais petit parce que ma mère elle faisait que ça donc je la suivais en livraison, même pendant sa production je l’aidais à planter, à ramasser, à les vendre, à emballer. J'ai appris sur le tard et aujourd'hui j'ai quand même acquis une grande expérience grâce à ma mère.

 

Son entreprise :

J'ai 3000 m² de serres qui doit être rénové impérativement soit en fin d'année ou l'année prochaine. Ici je cultive des plantes, des plantes fleuries, des plantes de jardin, des plantes d'intérieur. Je suis principalement producteur de muguet. Ça c'est ma production, je produis des hortensias, pas toute l'année, et des lys pendant toute l'année, 12 variétés de lys, des lys parfumés et des lys non parfumés. Je travaille moi-même, je suis libéral. Dans l'avenir je compte embaucher un à trois ouvriers pour mon projet d'installation. Alors je plante, je vends. Quand je vais planter les bulbes je les décongèle deux jours à l'avance, je trie. Et les bulbes j'en ai pas mal de variété que je vends à l'unité.

 

Catégorie Performance :

J’ai des compliments des clients par exemple sur la préparation de la terre que je fais, ça booste en feuilles, en verdure et aussi en fleurs, donc les gens ils sont satisfaits du résultat. Ma performance dans ce contexte covid est de ne pas abandonner, de persévérer, de produire en maximum de qualité pour satisfaire la clientèle. Il faut pas abandonner, il faut donner le paquet, il faut faire vivre sa famille moi je dis. Et pour faire vivre sa famille il suffit de travailler.

 

Pas capab’ lé mort sans essayer !

 

Reportage : Alexandre GILLES / Montage : Emmanuel RICHARD

@ Département de La Réunion – Novembre 2020.

 

 

PERFORMANCE

Frédéric Narassamy, « FREDERIC NARASSAMY »    vs    Jérémie Chapman, « AGONOV »

 

Bienvenue à La Possession chez « AGONOV ».

 

Jérémie Chapman, 38 ans

« AGONOV»

Catégorie : Prix de la Performance.

 

Son parcours :

J'ai toujours été un passionné de technologie, j'ai fait des études en micro technologies. J'étais responsable de bureau d'études dans des entreprises assez importantes en métropole pendant plus de dix ans. Nous avons décidé avec ma femme de venir vivre à La Réunion, étant donné que ma femme est réunionnaise. J'ai dû trouver un nouveau métier, donc je suis devenu responsable d'exploitation en métallerie, en chaudronnerie, et en tôlerie. Sorti des études je voulais déjà créé une entreprise, et j'ai senti que c'était le moment. J'ai été accompagné après par la BGE, Initiative Réunion, la Chambre des Métiers, HL expertise qui est un cabinet d'experts comptables, et ils m’ont aidé, ils m’ont accompagné, ils m’ont dit n'aies pas peur, tu vas pouvoir aller voir les banques, présenter ton projet, toi tu sais ce que tu veux.

 

Son entreprise :

Ici nous sommes dans la partie atelier, métallerie, chaudronnerie, ou on façonne les projets de nos clients. Et nous avons pendant cette période de confinement, développé un système de nettoyant pour les mains sans contact. La SHABOX elle a été conçue dans nos bureaux d'études à l'aide de nos logiciels de 3d de conception. Donc aujourd'hui avec notre ferme d'imprimantes 3d on peut réaliser en séries 200, 500 pièces en plastique avec une flexibilité vraiment exceptionnelle. Avec des outils innovants, qu'est la 3d, les logiciels de simulation numérique, on va pouvoir prototyper, mais très rapidement parce qu'on a notre propre outil de production, et les accompagner après vers de l'industrialisation. Essayer de trouver des solutions pour concevoir des produits qui sont aujourd'hui importés mais qu'on peut fabriquer ici.

 

Catégorie Performance :

Vraiment on est parti avec une petite équipe de deux métaliers, deux emplois, et un an après on est déjà six collaborateurs. On a fait 30 % de plus par rapport à notre chiffre sachant qu’on a eu un mois de creux par rapport à la covid. Traduire les demandes de nos clients au point de vue technique et pouvoirs directement par ma propre usine les fabriquer. Ce qui permet d'être très réactif d’être très flexible, et d’être très performant sur le respect des délais, la qualité. Je remercie vraiment toute mon équipe d'être avec moi dans ce projet.

 

Chez AGONOV on a un proverbe, l'imagination est plus importante que le savoir.

 

Reportage : Alexandre GILLES / Montage : Emmanuel RICHARD

@ Département de La Réunion – Novembre 2020.

 

 

PERFORMANCE

Frédéric Narassamy, « FREDERIC NARASSAMY »    vs    Jérémie Chapman, « AGONOV »

 

Commentaire :

La finale du Challenge des Créateurs a eu lieu dans l’hémicycle du Département, c’est là que Frédéric Narassamy de l’entreprise du même nom remporte la catégorie Performance.

 

Frédéric Narassamy, FREDERIC NARASSAMY, Vainqueur du Prix de la Performance

Gains des Lauréats :

  • Département : 7 000€
  • CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
  • CROEC : Journée de formation et 4 heures de conseils personnalisés

+ 1 livre « Réussir sa création d’entreprise »

  • OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)

 

Jérémie Chapman, AGONOV, Finaliste du Prix de la Performance

Gains des finalistes :

  • Département : 1 500€
  • CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
  • CROEC : Journée de formation et 4 heures de conseils personnalisés

+ 1 livre « Réussir sa création d’entreprise »

  • OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)

 

 

Reportages : Alexandre GILLES

Montage : Emmanuel RICHARD

Chargée de production : Laïka CUVELIER

@ Département de La Réunion – Direction de la Communication – Novembre 2020 - 974TV

 

 

PRIX DU JURY

Brian Boyer, « LES DELICES DE CASSIE »    vs    Maria Boda, « ISIS’MARKET »

 

Bienvenue zot toute, à Aurère, « Aux Délices de Cassie ».

 

Brian Boyer, 27  ans

« Les Délices de Cassie »

Catégorie : Prix du Jury.

 

Son parcours :

Aurère ben ma lé né ici, voilà je suis vraiment parti longtemps, très longtemps travailler dans les bas pour avoir ce but là, de valoriser mon projet, de proposer aux villageois, aux ilets de Mafate mes produits. J’ai commencé à l’âge de 16 ans, j’étais en apprentissage dans une boulangerie à La Possession, j’ai passé mon CAP à Ste-Clotilde, à l’URMA, CFA. Et j’ai été tout de suite engagé en CDI là-bas, 6 ans d’expérience quand même. Suite à ça ben je me suis lancé voilà.

Sa mère : fière de, fière de mon garçon plus grand que moi, ben.

J’ai beaucoup, beaucoup, beaucoup été aidé par l’AD2R, et le TAJ qui m’a vraiment aidé. Parce qu’à l’origine j’étais demandeur d’emploi voilà, et beaucoup, beaucoup l’aide de mes parents aussi, sans eux moin té pas assise là mi pourrait dire aussi.

 

Son entreprise :

Parce que faut savoir depuis la construction pareil, c’est vraiment moi, mon père et voilà on était à 4 sur le batiment depuis la première dalle jusqu’à la dernière pièce. Pourquoi « Les délices de Cassie », ben voilà c’est un honneur à ma petite fille, mon zarboutan comme di bana. Et voilà c’est ça qui donne à ou la force de, de lever le matin surtout très tôt. Faire du pain à Mafate c’est vraiment, enfin c’est un plaisir pour ma part déjà, mais le côté contrainte c’est ben le courant, le courant c’est groupe électrogène surtout pour le four.

Quand t’es le seul à gérer tout ça, je gère vraiment du produit initial à la finition, la vente, donc vraiment beaucoup de gestion, la gestion, les hélicoptères, le moindre ti détail, le moindre gaffe et les giteurs n’ont pas de pain le matin. Les touristes aussi, j’ai beaucoup, je travaille beaucoup avec l’office du tourisme, tous les guides.

 

Catégorie Prix du Jury :

C’est vraiment une fierté de se dire que je l’ai fait déjà. Ça va me permettre d’évoluer mon activité, aussi voilà pouvoir embaucher quelqu’un aussi par la suite. Et à proposer beaucoup plus de choses aussi en magasin, nouveau bien sur, bio, locaux. Voilà commencer, partir de rien, mais démontrer aussi aux autres que à Mafate y’a du potentiel.

 

Ce n’est pas la force mais la persévérance qui fait les grandes œuvres !

Pas capab lé mort sans essayer !

 

Reportage : Alexandre GILLES / Montage : Emmanuel RICHARD

@ Département de La Réunion – Novembre 2020.

 

 

PRIX DU JURY

Brian Boyer, « LES DELICES DE CASSIE »    vs    Maria Boda, « ISIS’MARKET »

 

Bienvenue à Saint-Benoit chez « Isis’Market ».

 

Maria Boda, 30 ans

« Isis’Market »

Catégorie : Prix du Jury.

 

Son parcours :

Après l’obtention de mon BEP : métiers de la mode, j’ai décidé de préparer un bac pro commerce en apprentissage, et j’ai décidé de m’inscrire à pôle emploi et à la mission locale pour pouvoir m’aider dans mes recherches. Vu comment la réalité du travail était dure, donc j’ai du abandonner mes recherches et construire ma vie de famille, donc j’ai 4 petits garçons. Après mon 3ème enfant j’ai vu qu’il me manquait quand même quelque chose, donc un travail, donc je me suis dis pourquoi pas de créer mon propre emploi en créant mon propre entreprise. Et après une brève étude de marché dans le quartier de Bras Fusil j’ai pu analyser et comprendre ce qu’il manquait dans le quartier.

Pendant ma création d’entreprise j’ai été aidé par la BGE et par l’ADIE, y a aussi mon père qui m’a beaucoup aidé parce que avant il faisait des formations de création d’entreprises.

 

Son entreprise :

Isis’Market existe depuis un an et demi, c’est 4 pôle d’activité en un. Alors un, c’est le commerce de proximité, c’est simplifier les besoins de déplacements dans le quartier. Deux, c’est l’épicerie d’alimentation générale, c’est pour satisfaire les demandes des clients en basant nos efforts sur des produits de qualité. Trois, c’est le service point chaud, c’est accroitre le potentiel de fréquentation et de fidélisation. Quatre, c’est le service point chaud, ça correspond aux lycéens en particulier, à compter sur le gain de temps.

 

Catégorie Prix du Jury :

Comme perspective de développement on va développer plus de gammes de produits, accroitre deux nouveaux pôle d’activité, un sera le service FDJ, deux, y aura le service rôtisserie qui sera en face du magasin. Aussi on va mettre un programme de fidélisation, installer une terrasse pour que les clients puissent pouvoir consommer sur place. Et aussi pourquoi pas mettre un service de livraison, mais ça c’est toujours à réfléchir et à voir avec les clients.

Je suis fière de tout ce que j’ai accompli, malgré avec 4 enfants j’ai pu m’implanter dans un quartier assez difficile quand même, donc je pense que je peux mériter le prix.

 

La réussite sourit à ceux qui font les choses avec passion !

 

 Reportage : Sophie ROUGIER, Alexandre RIVIERE / Montage : Emmanuel RICHARD

@ Département de La Réunion – Novembre 2020.

 

 

PRIX DU JURY

Brian Boyer, « LES DELICES DE CASSIE »    vs    Maria Boda, « ISIS’MARKET »

 

Commentaire :

Le palais de La Source a porté chance à Brian Boyer de l’entreprise Les Délices de Cassie, il remporte ainsi la catégorie Prix du Jury.

 

Brian Boyer, LES DELICES DE CASSIE, Vainqueur du Prix du Jury

Gains des Lauréats :

  • Département : 7 000€
  • CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
  • CROEC : Journée de formation et 4 heures de conseils personnalisés

+ 1 livre « Réussir sa création d’entreprise »

  • OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)

 

Maria Boda, ISIS’MARKET, Finaliste du Jury

Gains des finalistes :

  • Département : 1 500€
  • CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
  • CROEC : Journée de formation et 4 heures de conseils personnalisés

+ 1 livre « Réussir sa création d’entreprise »

  • OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)

 

 

Reportages : Alexandre GILLES, Sophie ROUGIER, Alexandre RIVIERE

Montage : Emmanuel RICHARD

Chargée de production : Laïka CUVELIER

@ Département de La Réunion – Direction de la Communication – Novembre 2020 - 974TV