Le Conseil départemental a renoué avec la célébration de la fête nationale malagasy, après 2 ans d’arrêt en raison de la crise sanitaire. Ainsi, le vendredi 1er juillet dernier, la Villa du Département était de nouveau parée des couleurs du drapeau de Madagascar, blanc, rouge et vert. Les dirigeants d’associations représentant la communauté malagasy de La Réunion ont répondu massivement à l’invitation du Président Cyrille Melchior en partenariat avec la Consule Marie Yolande Razanamalala.
En présence des représentants de la Préfecture, de la Région, de la Ville de Saint-Denis, le Vice-président du Département Gilles Hubert a déclaré : « Chacun connaît l’attachement profond de notre département à Madagascar. La proximité entre nos deux îles s’enracine dans la richesse des liens humains qui nous unissent. Des liens qui ne datent pas d’hier. Ils sont profonds et indéfectibles ». Les Conseillers départementaux René Sotaca et Bruno Robert étaient également présents.
Plusieurs activités de découverte de la culture malagasy étaient au programme : ateliers de jeux traditionnels katro et fanorona ; exposition d’artisanat d’art, de produits fait-main, de tissage en soie, de produits en raphia et de tableaux ; présentation d’huiles essentielles issues des plantes endémiques et aromatiques ; initiation au maquillage traditionnel ; démonstration de broderie et de peinture sur tissu et exposition ; d’instruments de musique folkloriques. Côté animation, la soirée était rythmée de chants et de danses issus de toutes les régions de Madagascar, sans oublier le défilé aux lampions, la traditionnelle Afindrafindrao et la belle prestation « en live » du groupe Sitraka & Telomiova.
La soirée s’est terminée en apothéose avec la formation Excellence Mada regroupant des professionnels de renom, résidant à La Réunion dont le guitariste Hajazz Solomiral, le pianiste Sammy Rakotoarimalala, le bassiste Lalah Rakotorahalahy, le batteur Dera Mahay et le percussioniste Njiva José. Ces artistes émérites - bien connus dans l’univers du jazz péi, et en tant que professeurs de musique - ont accompagné la chanteuse Tiana, dans un répertoire puisé dans le registre traditionnel teinté de touche jazzy, leur domaine de prédilection. L’ambiance était au rendez-vous avec le public qui a chanté et dansé le salegy, rythme identitaire de la Grande Île, de la même famille que le maloya et le séga.