L’Iconothèque historique de l’océan Indien (IHOI), service culturel et numérique du Département de La Réunion, a organisé du 11 au 15 juin 2019 un séminaire dédié aux enjeux du traitement documentaire et de la valorisation des fonds iconographiques. Après une première rencontre qui s’est déroulée en 2018 à l’île Maurice et qui avait permis d’installer le réseau de correspondants de l’IHOI dans les territoires partenaires, le Département a choisi d’organiser le second séminaire à La Réunion, dans les locaux de la Bibliothèque départementale et dans ceux des Archives départementales, deux de ses établissements culturels qui participent au large réseau de services et d’acteurs fédérés à La Réunion par l’IHOI.
Lors de ce second séminaire, l’IHOI réunit des archivistes, des bibliothécaires, des chercheurs… un «club d’experts » des Comores, de Madagascar, de Maurice, de Mayotte, du Mozambique, des Seychelles et de La Réunion. Cette nouvelle étape, volontairement dense, leur permettra à la fois de renforcer leur expertise (scientifique, juridique, technique), de partager des connaissances, d’échanger sur des problématiques communes et aussi d’entrer dans une phase plus opérationnelle d’enrichissement de la plateforme par des actions concrètes de valorisation.
Les prémices de cette mise en commun font l’objet d’une restitution ce 14 juin sur le site du Lazaret, lieu emblématique de la Grande Chaloupe.
A l’issue de ces deux rencontres qui ont bénéficié du financement de l’Europe et de l’Etat, l’Iconothèque Historique de l’Océan Indien – qui a affiché depuis sa création en 2011 sa vocation régionale et bénéficié depuis lors du soutien plusieurs fois réitéré de la Commission de l’océan Indien – sera portée par un réseau professionnel d’iconographes qui assure effectivement à l’IHOI sa dimension indiaocéanique dans son contenu et dans la durée. Après cinq ans de fonctionnement et une stratégie de coopération essentiellement dédiée à la prise de contacts et à la promotion du projet, l’IHOI doit pour les années à venir passer à une autre étape de son développement et à cet effet :
- amplifier ses axes de coopération dans une logique de co-construction du projet de l’Iconothèque ;
- structurer et inscrire dans la durée son réseau partenarial ;
- construire des partenariats multidimensionnels (scientifique, technique, pédagogique, juridique) impliquant toutes les parties.