À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Département rappelle les actions concrètes menées depuis 2005 en lien avec les associations et l’État.
Les démarches mises en œuvre :
POUR L’HÉBERGEMENT
La Collectivité s’est engagée à faciliter la mise à l’abri et l’hébergement des femmes victimes de violences, en lien avec l’État, en finançant :
- des places en centre d’Hébergement d’Accueil d’Urgence (CHAU) : 2 CHAU,
- des places en Service d’Accueil d’Urgence Temporaire (SAUT) : 5 SAUT pour une capacité de 52 places, dans le cadre du financement de la Stratégie Nationale de Prévention et de lutte contre la pauvreté,
- des nuitées en Pensions, Gîtes et Hôtels (PGH) pour pallier l’absence de places disponibles en CHAU et SAUT,
- des nuitées en Relais familiaux pour les femmes avec enfants de moins de 3 ans, intégralement assuré par le Département.
POUR LE TRANSPORT
La Collectivité conventionne avec les taxiteurs pour garantir la mise à l’abri de la victime et de ses enfants dans les plus brefs délais.
POUR L’ÉCOUTE ET L’ACCUEIL
13 Intervenants Sociaux en Commissariat et Gendarmerie (ISCG) et une psychologue
Le Département s’est engagé à améliorer l’accueil et l’accompagnement des victimes au sein des commissariats et gendarmeries avec le dispositif des Intervenants sociaux en commissariats et gendarmeries (ISCG) mis en place avec le partenariat de l’État. Les ISCG sont une première étape vers une aide sociale, un intermédiaire entre la victime et les forces de l’ordre. Ces intervenants peuvent être saisis par toute personne (particulier, association, gendarme/ policier, etc.), et disposent d’un large réseau de partenaires pour mener à bien leur mission.
10 centres de planification familiale à disposition des femmes
Dans ces centres accessibles à tous et proposant une écoute bienveillante, les conseillères conjugales sont disponibles pour que la parole des femmes victimes puisse être libérée, que chacune soit entendue dans son vécu et accompagnée dans son besoin.
POUR PROTÉGER LES MINEURS EN DANGER
Pour lutter contre les violences faites aux enfants qu’elles soient d’ordre psychologique ou d’ordre physique, le Département travaille en réseau avec les associations et les acteurs institutionnels (Justice, Rectorat...). Le service CRIP 974 a été créé pour centraliser et recueillir les Informations Préoccupantes relatives à l’enfance en danger. Une information préoccupante est tout élément d’information, y compris médical, susceptible de laisser craindre qu’un mineur se trouve en situation de danger ou de risque de danger et puisse avoir besoin d’aide. Elle doit être transmise systématiquement par mail au : crip.dfe@cg974.fr
UN PLAN DE FORMATION VIF À DESTINATION DES AGENTS DU DÉPARTEMENT
Un parcours de formation d’envergure relatif aux « Violences Intra-familiales » sera proposé en 2025/2026 aux agents travaillant dans les directions à vocation sociale de la Collectivité. Près de 600 agents seront concernés.
L’ACTION DU DÉPARTEMENT EN CHIFFRES
- Soutien aux Associations : 1 200 000 €
- Hébergement (prise en charge de nuitées) : 570 000 €
- Financement des taxis : 30 000 €
- ISCG : 825 000 € pour 14 postes à part égale (État/ Conseil départemental)
- Soutien aux SAUT pour assurer la pérennité et la stabilité de l’offre d’hébergement d’urgence : 205 000 €
- Financement des rélais familiaux (établissement d’accueil mère/ enfants) : 4 700 000 €
- 6 257 informations préoccupantes réceptionnées en 2023
>> Le Département engagé dans la lutte contre les violences intra-familiales