Plus qu’un patrimoine extraordinaire, cette exposition nous plonge dans la faune, la flore, les espèces endémiques ou menacées, les écosystèmes insulaires emblématiques, elle met l’accent sur les aires protégées, dont l’enjeu fondamental est le maintien de la diversité.
« Escales Outre-mer », ce sont :
- Des images spectaculaires et exclusives déjà vues par plus de 100 000 visiteurs
- 15 partenaires institutionnels dont 4 ministères : Transition Ecologique et solidaire, Armées, Culture et Outre-mer
- 50 photographes de l’Outre-mer dont 3 de La Réunion : Stéphanie Légeron, Jonathan Payet, Francis Grondin
- 13 territoires dans le monde, répartis dans 4 océans
- le 4e rang mondial de la France pour sa biodiversité
Parrainée par la commission française pour l’Unesco et placée sous le patronage de l’AFB, l’exposition « Escales Outre-mer » est soutenue par le Département de La Réunion et de nombreux partenaires, comme notamment le Cirad, qui a pour mission de préserver l’environnement et la biodiversité.
Stéphanie Légeron, Jonathan Payet et Franck Grondin photographes de La Réunion qui ont participé au projet, partagent leur passion et nous font découvrir la beauté, la diversité mais aussi la fragilité de ces territoires ultramarins.
Laurent Ballesta, spécialiste mondial de la photo sous-marine, biologiste marin et plongeur en profondeur, accompagne l’exposition de 10 tirages. Il a photographié jusqu’à -120 mètres, les coulées de lave du Piton de la Fournaise 10 ans après l’éruption de 2007 et 40 ans après celle de 1977, pour observer le développement de la diversité biologique après les épisodes volcaniques.
Après avoir décoré les murs du ministère des Outre-Mer, l’exposition « Escales outre-mer » se présente sur l’île sous forme de 41 panneaux, visible rue de Paris, de la place de la Victoire jusqu’au muséum d’histoire naturelle depuis le 15 janvier 2019 pour environ 6 mois.
Retranscription textuelle de la vidéo :
Escales outre mer est la nouvelle exposition itinérante de la rue de Paris. Devant les bâtiments du Département, le passant est invité à contempler les trésors naturels de l’outre mer.
Et parmi les 8 photographes Réunionnais, des influenceurs, des hommes de talent qui archivent et nous donnent leur regard.
Franck GRONDIN, « Frog » Photographe
Qu’ils voient la beauté des Outremers, la richesse que l’on a. Et surtout que les gens prennent conscience que c’est une beauté qui est belle mais aussi très fragile qu’il faut préserver.
Commentaire :
Passée la performance artistique, le ton change car cette exposition est une énième opportunité de nous saisir du danger. Un travail mené au quotidien par les services du Département à travers la gestion des 92 136 hectares de la forêt départemento domaniale.
Stephanie LEGERON, Maison d’édition « Océindia »
Tout le monde connaît sans connaître, c’est-à-dire qu’on a tous l’impression de connaître l’outremer, on a tous l’impression de connaître la nature mais qu’est-ce qu’on connaît vraiment ?
Est-ce qu’on sait que 80% de la biodiversité est ultra marine en France ? Est-ce qu’on sait que la France se situe au 4ème rang mondial de la biodiversité et que cela lui confère une responsabilité majeure en terme de protection des espèces.
On peut prendre l’exemple du Busard de Maillard, le Papangue, qui est le seul rapace de notre île. A la Réunion si le Papangue disparaît, il disparaît à l’échelle de la planète.
Clip musical d’images de forêt réunionnaise
Commentaire :
Des territoires exceptionnels, un patrimoine naturel inestimable… Le Département sensible sur la chance que nous avons sur le territoire accompagne naturellement cette démarche.
Alain ARMAND, Conseiller Départemental
Si on touche les cœurs par le beau, il faut monter jusqu’à la tête, jusqu’à l’esprit pour dire que dans le même temps, préservons et surtout retissons un lien différent entre la nature et nous mêmes. On l’a exploitée, voire trop sur-exploitée.
Si on ne fait pas gaffe demain, cette sur-exploitation nous mènera à notre perte. C’est ça qu’il faut éviter.
Yvette DUCHEMANN, Conseillère Départementale
Et donc notre biodiversité s’appauvrit. Jusqu’à quand ? Donc moi, j’ai des mots qui sont conscience, vigilance, éducation et responsabilité de tout le monde.
Commentaire
Une exposition qui ne changera pas tout, même si le message semble simple.
Stephanie LEGERON, Maison d’édition « Océindia »
Chacun doit poser une pierre à l’édifice qu’est ce grand combat pour la protection de notre planète finalement.
Un reportage d’Alexandre GILLES
Département de la Réunion- 974TV © Janvier 2019