La cérémonie de remise des prix de la 22ème édition du Challenge des Créateurs a dévoilé ses 7 lauréats. Une soirée qui s'est déroulée dans les jardins de la Villa du Département en présence des 14 finalistes accompagnés de leur famille, des partenaires et d’anciens lauréats.
Le Challenge des Créateurs, le concours de la création d’entreprise le plus ancien de l'île
C’est à l’issue d’un speed casting, organisé au Village de Corail le 29 octobre, que les 14 finalistes ont été proclamés par un jury technique composé du Pôle Emploi, du CROEC, de la CGSS, de l’OGEA, des trois Chambres Consulaires, de l’AD2R, de la Boutique de Gestion, de REUSIT, d’Initiative Réunion Entreprendre, de COOP UNION et de l’ADIE Réunion. 99 chefs d’entreprises se sont présentés à cette étape essentielle du concours dont les objectifs sont de vendre ses projets et valoriser ses savoir-faire devant un jury.
Après plusieurs jours de visites et de rencontres au cours desquels les membres du jury ont pu appréhender les personnalités, les entreprises et les savoir-faire des 14 finalistes, le choix des 7 lauréats a été arrêté.
Le Département et l’ensemble des partenaires sont très heureux d’avoir une nouvelle fois récompensé des Réunionnais qui ont fait le choix de se lancer dans la voie de la création d'entreprise pour une insertion professionnelle durable.
La Réunion qui entreprend, qui réussit et qui gagne
Dans un contexte socio-économique local où la situation du chômage reste très dégradée, il est essentiel de montrer qu’il existe d’autres voies d’insertion que l’emploi salarié et de mettre en avant l’esprit d’initiative et le dynamisme des réunionnais entrepreneurs.
C’est ce que valorise, depuis 22 ans, le Challenge des créateurs, concours de création d’entreprise le plus ancien de l’île, a récompensé à l’occasion de cette soirée, 14 nouveaux chefs d’entreprise qui ont surmonté leurs difficultés socioprofessionnelles, par la création de leur propre emploi.
« Ce concours est une formidable vitrine du savoir-faire réunionnais, donnant une représentation fidèle du tissu économique local, des femmes et des hommes qui représentent à merveille La Réunion qui bouge, La Réunion qui entreprend, La Réunion qui se défend face à la situation socio-économique du territoire. Il ne récompense pas seulement le projet ou le résultat. Il récompense une histoire, des motifs qui les ont guidés dans cette voie, souvent liés à la précarité professionnelle, à l’envie de s’en sortir, à la nécessité de nourrir une famille. Félicitations pour leur présence ici, aujourd’hui. Ils ont su convaincre le jury de la pertinence de leur projet, de leur démarche d’insertion par l’activité, avec beaucoup de détermination et de volonté » a déclaré le Président du Conseil départemental.
Les 7 lauréats de la 22è édition du Challenge des Créateurs
Prix de la Création d'emploi (destiné à récompenser le créateur ayant réussi à réaliser plusieurs embauches)
MAROT Tony - Catégorie Restauration (Les Frères Métis Burger , ouverture dans une autre page) à Saint-Pierre
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Prix de l'innovation (destiné à récompenser un projet particulièrement novateur dans son domaine)
RAMALINGOM Olivier Catégorie Artisanat Création de textile (Orun Island , ouverture dans une autre page) à la Ravine des Cabris
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Prix de l'insertion (destiné à récompenser le parcours exemplaire du créateur)
RUGEL Marie Géraldine Catégorie Agriculture/Horticulture (La Ruche Fleurit , ouverture dans une autre page) à Saint-Denis
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Prix de la performance
GRONDIN Gauthier Catégorie Artisanat (SAS La Case Gourmande , ouverture dans une autre page) à Saint-Joseph
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Prix produit péï (destiné à récompenser un projet mettant particulièrement en valeur l’image, le patrimoine ou les produits locaux)
CHARPENTIER Timothée Catégorie Artisanat (Ti soap péi , ouverture dans une autre page) à Saint-Paul
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Prix de la start up (destiné à récompenser les entreprises à fort potentiel de développement dans tous les domaines d’activité)
POEY Florence Catégorie Artisanat - Pressage de Disque Vinyle (RUNRUN RECORDS , ouverture dans une autre page) à Saint-Pierre
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Prix du jury (destiné à récompenser le coup de cœur du jury)
K’BIDI Sandro Catégorie Agriculture (Le Jardin des Bestioles , ouverture dans une autre page) à Saint-Joseph
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Les 7 finalistes de la 22è édition du Challenge des Créateurs
Prix de la Création d'emploi
TIEN MI TIEE Loïc, Jean, Christophe Catégorie Industrie (Electrotechnique Océan Indien) à Piton Saint-Leu
Prix de l'innovation
RINGANADEPOULLE Anne Laure Catégorie Commerce (Pépé José , ouverture dans une autre page) à Saint- Paul
Prix de l'insertion
CLAIN Nadège Lisiane Catégorie Artisanat (De fil en aiguille) à Cilaos
Prix de la performance
COLBALCHINI Thibaut Pierre Émile Catégorie Artisanat (Brasserie Dalons , ouverture dans une autre page) à Saint-Denis
Prix produit péï
DUVAUT Pauline Marie Anne Catégorie Artisanat (Réïone , ouverture dans une autre page) à Saint- Pierre
Prix de la start up
LE BRAS Gilles Catégorie Service (ACANTHASTECH , ouverture dans une autre page) à Saint-Denis
Prix du jury
ELISE Sabrina Catégorie Service (Runsciences , ouverture dans une autre page) à Saint‑Paul
Les dotations du concours
Aux 7 lauréats :
- Dotation financière de 7 000 € du Conseil départemental
- 4 heures de Conseils spécialisés avec un expert-comptable, une journée de formation collective juridique, comptable, fiscale et sociale de leur entreprise, offerte par le CROEC ;
- une offre spécialisée sur les « bons réflexes d’un cotisant » et un accompagnement personnalisé sur une année de la CGSS ;
- une adhésion d’un an aux centres de gestion agréés offerte par OGEA.
Aux 7 finalistes :
- Dotation financière de 1 500 € du Conseil Départemental ;
- une journée de formation collective juridique, comptable, fiscale et sociale de leur entreprise, offerte par le CROEC ;
- une offre spécialisée sur les « bons réflexes d’un cotisant » et un accompagnement personnalisé sur une année de la CGSS ;
- une adhésion d’un an aux centres de gestion agréés offerte par OGEA.
Version texte de la vidéo ' Prix de la création d'emploi ' :
Challenge des créateurs 2019 - PRIX DE LA CRÉATION D’EMPLOI
Tony Marot (Les frères Métis) versus Loïc Tien Mi Tiee (Electrotechnique Océan Indien)
Tony MAROT, 30 ans, « Frères Métis Burger », catégorie Création d’Emploi :
Tony Marot, alors 30 ans, J’ai un bac pro technicien d’usinage et en reconversion dans la restauration. Entrepreneur et créateur de l’entreprise « Les Frères Métis Burger ».
Son parcours
On a utilisé le levier d’être aidé par Pole Emploi qui nous a permis de garder notre aide à l’emploi tout au long de la création et au fur et à mesure que l’entreprise a évolué et que nos chômages se sont arrêtés on a commencé à se verser notre salaire, tout doucement.
Son entreprise
Notre équipe est constituée de 4 associés, mon frère et un couple d’amis. On a réussi à chacun se trouver un rôle pour pouvoir avancer, certes plus lentement mais mieux. Mare de la malbouffe on est dans un esprit authentique, où le fait maison prime sur le reste, notamment avec des artistes locaux, des produits locaux, et on s’inscrit dans une démarche environnementale avec des écoemballages.
Catégorie Création d’Emploi
Créer de l’emploi pour moi ça compte. On était tous au chômage donc on avait besoin vraiment de créer notre emploi surtout à La Réunion dans un contexte où le chômage est quand même assez fort. Donc chacun a des talents différents et on avait besoin de ces différents talents pour pouvoir créer l’entreprise.
On arrive sur notre 2ème année là qu’on va finir, nous avons embauché dernièrement 2 personnes, plus un apprenti, voilà l’équipe.
On est au niveau du quartier du lavoir à Saint-Pierre, donc c’est un quartier peut-être un peu plus reculé. On a réussi à créer une entreprise qui fait vivre actuellement 6 personnes, plus des emplois secondaires qui ont été créés avec nos différents partenaires, comme notre société de livraison qui va bientôt commencer le service.
Vous voyez, l’union fait la force ! ouaiiiiis ! Nous sommes des frangins !
[Musique]
Loïc TIEN MI TIEE, 30 ans, « Electrotechnique Océan Indien », Catégorie Création d’Emploi :
Je m’appelle Tien Mi Tiee Loïc, j’ai 30 ans et je suis cogérant de la société « Electrotechnique Océan Indien ».
Son parcours
J’ai fait un bac pro électrotechnique en apprentissage, puis j’ai fait 10 ans dans une société en métropole et après je suis venu m’installer à La Réunion. Pour créer ETOI on s’est adressé à la chambre des métiers qui nous a accompagné et qui nous a aidé à monter un dossier TAJ (Tremplin d’Activité pour les Jeunes) qui nous a permis de bénéficier d’une subvention de 8 000 €. Ça nous a permis de consolider nos fonds pour le démarrage de l’activité et d’investir dans plus de matériels pour être plus performant sur le marché.
Son entreprise
« Electrotechnique Océan Indien » est une entreprise d’électricité industrielle et tertiaire. Nous sommes au service de nos clients professionnels de La Réunion et de l’océan indien, pour les aider dans l’efficacité énergétique c’est-à-dire l’économie d’énergie. Pour se faire on installe des variateurs de vitesse, on fait du relamping ou on installe de l’éclairage à LED. On va identifier ses besoins électriques, de là on va réaliser une étude, à partir de là on va réaliser les armoires dans notre atelier, on va aller les installer sur site, faire les passages de câbles, les raccordements et la mise en service jusqu’à la réception finale avec les clients.
Catégorie Création d’Emploi
On crée des CDI car l’électricité industriel est un métier quand même assez spécifique, donc on forme les gens par rapport à notre métier, et donc on veut garder ce savoir-faire, et de plus que les gens puissent évoluer en même temps que la société.
Après un an et demi d’activité nous avons pu créer 8 CDI, 3 CDD, et nous avons 4 intérimaires en ce moment. On devrait être une vingtaine de personnes dans l’effectif ETOI d’ici la fin 2020.
Chez nous on a un proverbe : Des hommes au service de l’industrie !
[Musique]
Commentaires :
La finale a eu lieu à la Villa du Département. C’est là que Tony Marot de l’entreprise « Les frères Métis » à Saint-Pierre gagne dans la catégorie Création d’Emploi.
Vainqueur du Prix de la Création d’Emploi :
Tony Marot – FRERES METIS BURGER
Gains des Lauréats :
- Département : 7 000 €
- CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
- CROEC : Journée de formation et 4h de conseils personnalisés, et un livre « réussir sa création d’entreprise »
- OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)
Finaliste du Prix de la Création d’Emploi :
Loïc TIEN MI TIEE – ELECTROTECHNIQUE OCEAN INDIEN
Gains des finalistes :
- Département : 1 500 €
- CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
- CROEC : Journée de formation et un livre « réussir sa création d’entreprise »
- OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)
Reportages : Alexandre GILLES, Emmanuel RICHARD, Mickael CUVELIER, Alexandre RIVIERE
Montage : Emmanuel RICHARD
Chargée de production : Laïka MULLA
© Département de La Réunion – Direction de la Communication – Novembre 2019 - 974TV
Version texte de la vidéo " prix de l'innovation " :
Challenge des créateurs 2019 - PRIX DE L’INNOVATION
Olivier Ramalingom (ORUN Island) versus Anne-Laure Ringanadepoulle (Pepe Jose)
Olivier RAMALINGOM, 54 ans, « ORUN Island », catégorie Innovation :
Je suis donc Olivier Ramalingom, marié, 3 enfants.
Son parcours
J’ai été muté à La Réunion, on a souhaité me renvoyer en métropole, moi je voulais m’occuper de mes parents donc rester à La Réunion. Et en tant que sportif de haut niveau il y a quelques années et passionné de sport, et en voyant La Réunion avec tous ces sportifs et ce formidable terrain de jeu, je me suis dit voilà, y a peut-être quelque chose que je pourrais développer ici à La Réunion sur ce domaine-là.
Le textile ce n’est pas mon métier de base hein. Donc je suis allé en métropole pour faire une petite formation sur le graphisme et le design. Et je suis allé en fait visiter un certain nombre d’usines en Europe, pour voir à peu près comment ça fonctionnait au niveau de la production et la fabrication de vêtements. Et voir aussi les textiles qui existaient sur le marché.
J’ai fait appel donc à Réunion Active, et en parallèle Réunion Entreprendre, qui aussi m’ont accompagné dans cette démarche-là, pour pouvoir compléter ce budget de départ.
Son entreprise
Quand le projet a démarré, heu donc la première étape c’était de regarder s’il existait déjà des textiles qui étaient naturels et écoresponsables. J’ai trouvé donc la fibre de bambou qui avait déjà été utilisée et le plastique recyclé. La deuxième étape était de faire participer les sportifs à cette démarche en faisant de l’upcycling c’est-à-dire pour faire des vêtements complètement recyclés avec des, des vêtements pas usagés mais qui ont déjà servi.
Catégorie Innovation
Et la dernière étape c’est de travailler avec la technopole qui est en veille actuellement sur des porteurs de projet qui ont commencé à travailler sur la bagasse, sur la fibre d’ananas, sur la fibre de coco, puisque c’est des matières qu’on peut trouver à La Réunion. Et c’est de pouvoir réaliser des textiles ou des matières qu’on pourrait ajouter à des textiles sportifs pour réaliser des vêtements sportifs techniques.
No pain, no gain !
[Musique]
Anne-Laure RINGANADEPOULLE, 31 ans, « Pepe Jose », Catégorie Innovation :
Je suis Anne-Laure Ringanadepoulle, j’ai 31 ans, je suis cofondatrice et gérante de « Pepe Jose », le panier prêt à cuisiner de La Réunion.
Son parcours
J’ai quitté La Réunion à 17 ans, je suis allé faire mes études en métrople, donc à Montpellier et à Paris en management gestion des entreprises avec une spécialisation production cinéma et télévision. Heu, de retour à La Réunion il y a 4 ans, j’avais ma propre société à l’époque de production, et depuis 1 an je me suis lancé dans l’aventure de « Pepe Jose ».
Nous avons été soutenus pas Initiative Réunion en début d’année sur un prêt d’honneur, ce qui a permis heu, de débloquer du coup un prêt à la banque, voilà ça nous a vraiment permis de lancer l’activité et d’investir dans du matériel.
Son entreprise
« Pepe Jose » c’est le premier panier prêt à cuisiner de La Réunion. Nous livrons chaque semaine à nos clients tous les ingrédients pour cuisiner des recettes qu’ils auront choisi en ligne. Dans leur panier ils ont tous les ingrédients proportionnés, conditionnés pour cuisiner ces recettes, heu avec le produits frais, locaux, issus de l’agriculture bio ou raisonnée. Ils ont juste besoin chez eux du sel, du poivre et de l’huile.
Catégorie Innovation
Alors « Pepe Jose » c’est une innovation déjà à l’échelle de La Réunion puisque c’est le premier panier prêt à cuisiner. Il faut savoir que dans nos paniers, contient tous les ingrédients pour pouvoir cuisiner des recettes. C’est une innovation parce que nous les conditionnons. Vous avez les bonnes proportions pour la recette que vous avez choisie, et nous vous livrons ces paniers donc chez vous ou au travail, et en plus l’innovation c’est quand même que vous gardez le plaisir de cuisiner.
Peu importe qui tu es, peu importe d’où tu viens, ta capacité à réussir dépend de toi !
[Musique]
Commentaires :
Le dénouement de ce duel a eu lieu à la Villa du Département. Oliver Ramalingom d’« ORUN » remporte cette catégorie de l’innovation.
Vainqueur du Prix de l’Innovation :
Oliver RAMALINGOM – ORUN ISLAND
Gains des Lauréats :
- Département : 7 000 €
- CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
- CROEC : Journée de formation et 4h de conseils personnalisés, et un livre « réussir sa création d’entreprise »
- OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)
Finaliste du Prix de l’Innovation :
Anne-Laure RINGANADEPOULLE – PEPE JOSE
Gains des finalistes :
- Département : 1 500 €
- CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
- CROEC : Journée de formation et un livre « réussir sa création d’entreprise »
- OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)
Reportages : Alexandre GILLES, Emmanuel RICHARD, Mickael CUVELIER, Alexandre RIVIERE
Montage : Emmanuel RICHARD
Chargée de production : Laïka MULLA
© Département de La Réunion – Direction de la Communication – Novembre 2019 - 974TV
Version texte de la vidéo " prix de l'insertion " :
Challenge des créateurs 2019 - PRIX DE L’INSERTION
Lisiane Clain (De fil en aiguille) versus Géraldine Rugel (La ruche fleurit)
Lisiane CLAIN, 45 ans, « De Fil en Aiguille », catégorie Insertion :
Je suis Lisiane Clain, j’ai 45 ans , je suis maman de 5 enfants et j’ai 2 petits-enfants. Je vis maritalement.
Son parcours
J’ai comme passion heu, des choses qu’il fut beaucoup de patience, j’aime beaucoup, des puzzles, des 6 000 pièces. J’étais mère au foyer, je m’occupais des enfants et crois moi, c’rst du travail, beaucoup de travail, surtout avec cinq.
Son entreprise
Je fais des châles, des ponchos, je fais des tuniques. Mwin mi pensais que le tricot était démodé, mais mavé une copine, elle venait à la maison elle a confectionné un pull. Ben franchement ma la eu un coup de cœur pour cette activité, et depuis ben mi arrête pu. L’ouvrage, le travail de patience, l’originalité des choses, faut inventer, créer. Et je voulais faire sur le marché forain. Donc je me suis inscrite au PLIE (Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi), on a monté un dossier avec aussi l’aide de l’AD2R. J’ai eu un prêt avec ADEN, et des subventions de l’Etat, et grâce à ça on a fait une demande pour gagner un local à l’Archipel des Métiers d’Art. Cet emplacement est favorable aux touristes.
Catégorie Insertion
J’ai resté sans activité ben au moins, plus de 17 ans, plus. J’ai touché le RSA, comme mavé point de diplôme, donc le seul truc c’était des petits contrats heu, agent d’entretien. Donc ma la décidé de vendre mes créations. Et après tout est parti trop vite, bien vite, et ben voilà le résultat. C’est des choses que mi fait de mes mains, et… c’est mon propre travail donc franchement fière oui. Il faut foncer. Y a des gens qui nous aide beaucoup. Après le résultat est vraiment bien, lé vraiment génial d’avoir son propre activité. Non franchement il faut se lancer.
Pas capable lé mort sans essayer !
[Musique]
Géraldine RUGEL, 38 ans, « La Ruche Fleurit », Catégorie Insertion :
Moi c’est Rugel Géraldine, j’ai 38 ans, maman de 4 enfants, exploitante agricole sur La Montagne.
Son parcours
Je ne suis pas issue de famille agricole. J’ai découvert l’agriculture à l’age de 20 ans en métropole en faisant mes études. Passionnée de cheval, ça m’a rapproché vers la terre quoi, tout simplement. Donc j’ai fait des études, BAC pro agricole, j’ai passé un BTS agricole en métropole. Puis un retour à La Réunion en 2011, j’ai fait des petits boulots à droite à gauche, mais le gout de la terre la rappelle à mwin vite à l’ordre. Donc du coup j’ai entrepris des démarches, un rapprochement au niveau de la chambre d’agriculture de La Réunion qui m’a mis en contact, comme je n’ai pas de terre je n’ai rien du tout, avec l’AD2R. Et au fil du temps ma la eu cette proposition de parcelle avec la mairie de Saint-Denis.
Son entreprise
Lé pas évident de créer une entreprise hein. Vouloir être, devenir agricultrice, qui est à la base un métier d’hommes. Ou lé hors cadre familial, ou na point de terrain et quand ou la récupère le terrain ben y faut recommencer de tout, à zéro.
Catégorie Insertion
Le temps de produire, le temps de trouve out système de commercialisation, la eu des hauts et des bas au niveau de l’administration. Y a eu la recherche des banques, et y en a une qui est sortie du lot et qui m’a accompagnée du début et ce jusqu’à maintenant. Ce que y complique aussi ben c’est le fait d’être maman.
Ma pris tout sur moi, ma la défriche ma parcelle, et ma mis ma production et voilà le résultat. Et à la base de tout ça ben la eu beaucoup de monde que la entoure à nous, dont la famille et tout, et mi tiens à remercie à zot pou ça quoi. D’être là toujours présent pour moi.
Enfin ou fait quelque chose que ou yaime. Ma vie maintenant lé devenu un suspens, comme dans un film, ou lève le matin mais ou conné pas quoi y sa tombe su ou mais ou prend à li dans le bon, positivement quoi, pour avancer. Jamais baisse le bras, même avec les difficultés, les obstacles, jamais baisse le bras, continué.
Quand on veut, on peut !
[Musique]
Commentaires :
Les festivités de la finale ont eu lieu dans le jardin de la Villa du Département. Ainsi, Géraldine Rugel de « La Ruchge Fleurit » à La Montagne remporte la catégorie Insertion.
Vainqueur du Prix de l’Insertion :
Géraldine RUGEL – LA RUCHE FLEURIT
Gains des Lauréats :
- Département : 7 000 €
- CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
- CROEC : Journée de formation et 4h de conseils personnalisés, et un livre « réussir sa création d’entreprise »
- OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)
Finaliste du Prix de l’Insertion :
Lisiane CLAIN – DE FIL EN AIGUILLE
Gains des finalistes :
- Département : 1 500 €
- CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
- CROEC : Journée de formation et un livre « réussir sa création d’entreprise »
- OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)
Reportages : Alexandre GILLES, Alexandre RIVIERE
Montage : Emmanuel RICHARD
Chargée de production : Laïka MULLA
© Département de La Réunion – Direction de la Communication – Novembre 2019 - 974TV
Version texte de la vidéo " prix de la performance " :
Challenge des créateurs 2019 - PRIX DE LA PERFORMANCE
Gauthier Grondin (La Case Gourmande) versus Thibaut Colbalchini (Brasserie DALONS)
Gauthier GRONDIN, 27 ans, « La Case Gourmande », catégorie Performance :
Je m'appelle Gauthier Grondin, j'ai 27 ans, je suis propriétaire d'une boulangerie à Saint-Philippe qui s'appelle « La Case Gourmande ».
Son parcours
J'ai passé mon CAP pâtissier à Sainte-Clotilde. Suite à l'obtention de ce CAP je me suis dirigé vers la métropole, à Paris exactement, où j'ai eu la chance de côtoyer de très grands chefs. Dix ans intensifs, je suis revenu à l'île de La Réunion pour ouvrir ma boulangerie pâtisserie.
Pour la création de mon entreprise j’ai été accompagné par l’AD2R qui nous a donné un énorme coup de pouce notamment sur les fonds. On n'avait aucun fonds pour ouvrir l'entreprise. Donc du coup ils nous ont permis à travers le TAJ d'obtenir 8000 euros de subventions, ce qui nous a énormément aidé pour l'ouverture de l'entreprise.
Son entreprise
Alors La Case Gourmande a été créée en octobre 2017, donc on a actuellement trois employés et un apprenti. Alors on propose des viennoiseries du jour, fraîches, des pâtisseries artisanales, entièrement artisanales, fabriquées de a à z sur place, et du pain traditionnel, des baguettes, tout ce qu'il y a de plus simple.
C'est un chemin de vie, c’est l’aventure d'une vie. A chaque instant, même quand on n'est pas dans les locaux de la boulangerie, on va démarcher des hôtels, on va démarcher des restaurants, …enfin on ne s’arrête jamais.
Catégorie Performance
On a ouvert la première boutique sur la commune de Mare-Longue à Saint-Philippe. Au bout d'un an et demi on l'a eu l'opportunité de déménager dans le centre-ville de Saint-Philippe. On a monté les murs nous-mêmes, on a fait la plomberie, on a fait la peinture nous-mêmes, on a posé des carreaux, on a vraiment créé une boulangerie pâtisserie à partir de rien.
En termes de chiffre d'affaires on est du simple au double, en six mois là on l'a vu. On a doublé la clientèle, on travaille notamment avec les restaurants, les hôtels, les auberges, les gîtes, beaucoup avec le tourisme, énormément avec les locaux aussi, on a une grosse clientèle de Saint-Philippe.
Voilà pour moi la vraie performance c’est de prendre un produit noble, comme la vanille, qui est un produit exceptionnel, surtout celle de Saint-Philippe, et de pouvoir la transformer sans l'altérer. Pour créer ma tarte à la vanille je vais chercher directement chez le producteur mes gousses de vanille qui sont sélectionnées par mon producteur, ce qui me permet moi, d'avoir un produit sur la finalité qui est exceptionnel.
Y a qu’au pied du mur qu'on voit si on est aussi fort qu’on le croit !
[Musique]
Thibaut COLBALCHINI, 26 ans, « Brasserie DALONS », Catégorie Performance :
Je m'appelle Thibaut Colbalchini, j'ai 26 ans et je suis l'un des créateurs de la « brasserie DALONS », brasserie de bières artisanales sur les hauteurs de Saint-Denis sur la colline des Camélias.
Son parcours
Alors on s'est rencontré à l'école de commerce de Montpellier, on a fait un master en création d'entreprise. Là-bas on était ensuite au chômage donc on s'est dit pour créer notre propre emploi autant créer notre entreprise. L'idée, on buvait une bière dans un bar avec Jonathan, et on s'est dit « ah ces gars ils ont une vie cool, ils écoutent de la bonne musique, pourquoi pas faire de la bière » et la Jonathan dit « ah ça tombe bien j'ai un garage à Saint-Denis, j'en fais rien », et on s'est formé et puis on est venu faire de la bière dans le garage.
On a vu qu'il y avait un marché potentiel sur La Réunion et peu de concurrents directs.
On a été aidé, alors dans un premier temps par Pole Emploi pour l'indemnité chômage puisque on était au chômage lors de la création. Puis après on a demandé le TAJ, on a reçu le TAJ, on a travaillé avec la chambre des métiers et la BGE. Et Jonathan a fait un microcrédit à l’ADIE.
Son entreprise
Alors « DALONS » c’est quoi ? C'est une aventure humaine de copains. On a une force c'est la complémentarité des paires, dans le sens où en fait on est 3, un qui est commercial, un qui fait la production, et un autre qui est sur la finance.
Donc on produit de la bière, on essaye au maximum d'incorporer des produits locaux dans notre bière. On met du gingembre dans la blanche, on met de la vanille dans notre stout, on a fait des bières à la mangue, des bières à la betterave. Donc en fait on essaye via notre brassage et notre communication de promouvoir au maximum toute la richesse en fait du terroir de l’île qui est ultra riches pour la production artisanale quoi.
Catégorie Performance
Alors on est performant dans la mesure où on a réussi à transformer ce garage en réel société.
La performance est au niveau qualitatif, où la bière à une stabilité dans le gout, sur la durée. Ensuite au niveau commercial puisqu'on a réussi à accroître une centaine de points de vente et en moins d'un an on a, on écoule maintenant, on produit 9 000 litres par mois. Et aussi au niveau financier puisque on arrive à réinvestir en autofinancement dans des nouvelles cuves et un nouvel outil de pour livrer, donc une voiture, et un nouvel outil de production.
Sans DALONS, performance ni durable ni honorable !
[Musique]
Commentaires :
La finale a eu lieu dans le jardin de la Villa du Département la boulangerie de Saint-Joseph a été récompensé à travers la victoire de Gauthier Grondin de la SAS « La Case Gourmande » dans la catégorie Performance.
Vainqueur du Prix de la Performance :
Gauthier GRONDIN – La Case Gourmande
Gains des Lauréats :
- Département : 7 000 €
- CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
- CROEC : Journée de formation et 4h de conseils personnalisés, et un livre « réussir sa création d’entreprise »
- OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)
Finaliste du Prix de la Performance :
Thibaut COLBALCHINI – Brasserie DALONS
Gains des finalistes :
- Département : 1 500 €
- CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
- CROEC : Journée de formation et un livre « réussir sa création d’entreprise »
- OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)
Reportages : Mickael CUVELIER, Alexandre RIVIERE, Alexandre GILLES
Montage : Emmanuel RICHARD
Chargée de production : Laïka MULLA
© Département de La Réunion – Direction de la Communication – Novembre 2019 - 974TV
Version texte de la vidéo " prix produit péï " :
Challenge des créateurs 2019 - PRIX DU PRODUIT PAYS
Timothée Charpentier (TI SOAP PEI) versus Pauline Duvaut (REÏONE)
Timothée CHARPENTIER, 37 ans, « Ti Soap Pei », catégorie Produit Pays :
Je m'appelle Timothée Charpentier, j’ai 37 ans, auto entrepreneur, j'ai démissionné de mon ancien travail où j'étais ingénieur environnement, au soudan du sud donc en Afrique.
Son parcours
Je travaillais dans le traitement des eaux. Je voulais rentrer, un être plus présent on va dire pour mes proches, et aussi ce qui me manquait beaucoup c'est faire quelque chose de mes mains. Je travaillais beaucoup avec ma tête mais j'avais l'impression que je ne savais rien faire.
Je me suis lancé dans la savonnerie artisanale. J'ai été un petit peu suivi par la BGE, le Bureau de GEstion, il y a eu ce soutien par rapport à aller courir à droite à gauche pour chercher des intentions de vente, un petit peu chiffrer le prix du, de la petite entreprise.
Son entreprise
J'ai commencé la savonnerie « Ti Soap Pei » avec vraiment comme axe les éthiques de la permaculture, qui sont :
- prendre soin de l'humain, à travers des produits de qualité
- prendre soin de la terre, vous trouverez aucun plastique, pas d'emballage
- et partager les surplus, toutes les chutes de savon je les distribue à différentes structures sociales, notamment la maison de l'amitié à Saint-Paul qui est une structure d'accueil de jour de sdf, donc qui propose un petit déjeuner et une douche, du coup avec nos savons.
Catégorie Produit Pays
J'essaye d'intégrer un maximum de produits issus de La Réunion, plantés à La Réunion. Donc toutes les huiles essentielles viennent de Saint-Gilles-les-Hauts, elles sont produites en bio.
Le curcuma que j'intègre dans les savons et certains shampooings vient de la Plaine des Grègues. Là y a un bon exemple justement d'un produit vraiment pays parce que ça intègre du curcuma bio en racine mère de la Plaine des Grègues avec de l'huile essentielle de 4 épices qui vient justement de Saint-Gilles-les-Hauts de chez madame Vitry.
C'est très important justement pour moi dans ma philosophie d'avoir une démarche globale où je peux avoir une entreprise qui génère des bénéfices, mais qui aussi prend soin de l'humain, de la terre.
« Impose ta chance, sert ton bonheur, et va vers ton risque. A te regarder ils s'habitueront ! »
[Musique]
Pauline DUVAUT, 31 ans, « REÏONE », Catégorie Produit Pays :
Je m'appelle Pauline Duvaut, j'ai 31 ans, et je suis la créatrice de la marque « REÏONE » qui propose donc des infusions aux saveurs réunionnaises.
Son parcours
Alors ces dernières années j'ai surtout occupé des postes de commercial et des postes marketing dans les secteurs de l'hôtellerie, de la gastronomie, en Asie et en France.
Ça me tenait à cœur de revenir à La Réunion, de monter une marque qui mettrait en valeur le patrimoine réunionnais, et de retrouver surtout mes racines.
Pour la création de mon entreprise j'ai été accompagné par la chambre des métiers de Saint-Pierre pour la création et le montage de mon dossier Tremplin Activités des Jeunes (TAJ). Ça m'a permis de me lancer, de faire l'acquisition du premier matériel pour la production des thés.
Son entreprise
Ce qu’on souhaite vous proposer avant tout c'est un voyage à travers les paysages réunionnais et on a envie de vous emmener à la Plaine des Grègues, on a envie de vous emmener au Piton de la Fournaise avec un mélange qui va être un petit peu épicé, chaud, heu à la rivière Langevin avec un thé vert qui va avoir des notes de Jamrosat, de letchis, et qui va rappeler ce côté très végétal du lieu. Et puis voilà notre ambition c'est vraiment de vous montrer toute La Réunion, toute la richesse de nos paysages. Et on propose donc une gamme de 8 thés et infusions aujourd'hui, et on continue à faire grandir cette gamme en fonction des inspirations qui nous viennent.
Catégorie Produit Pays
Alors « REÏONE » c'est LE produit pays par excellence parce que d'une part, tous nos mélanges de thés sont créés et fabriqués dans notre atelier artisanal de Saint-Pierre, d'autre part tous les fruits et toutes les épices que nous utilisons viennent exclusivement de La Réunion. Je parle même de la cardamome dont on ne connaît pas vraiment l'existence sur le territoire réunionnais, mais qui existe, notamment au Tremblet. Et puis on travaille aussi avec des agriculteurs qui sont en agriculture biologique ou en agriculture raisonnée, et qui nous fournissent des fruits lorsqu'ils sont au mieux de leur saveur.
Tous ses fruits et ses épices que nous utilisons, nous les séchons nous même, dans notre atelier de Saint-Pierre.
C'est toute la richesse de notre terroir et de nos paysages qui rayonne à travers notre thé !
[Musique]
Commentaires :
Le produit pays a été mise en l'air à l'issue de la finale du challenge et créateurs dans le jardin de la Villa du Département. Timothée Charpentier et son entreprise « Ti Soap Pei » remporte cette catégorie.
Vainqueur du Prix du Produit Pays :
Timothée CHARPENTIER – Ti Soap Pei
Gains des Lauréats :
- Département : 7 000 €
- CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
- CROEC : Journée de formation et 4h de conseils personnalisés, et un livre « réussir sa création d’entreprise »
- OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)
Finaliste du Prix du Produit Pays :
Pauline DUVAUT – REÏONE
Gains des finalistes :
- Département : 1 500 €
- CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
- CROEC : Journée de formation et un livre « réussir sa création d’entreprise »
- OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)
Reportages : Alexandre GILLES, Alexandre RIVIERE, Mickael CUVELIER
Montage : Emmanuel RICHARD
Chargée de production : Laïka MULLA
© Département de La Réunion – Direction de la Communication – Novembre 2019 - 974TV
Version texte de la vidéo " prix de la start up " :
Challenge des créateurs 2019 - PRIX DE LA START UP
Gilles Le Bras (ACANTHASTECH) versus Florence Poey (RUNRUN RECORDS)
Gilles LE BRAS, 53 ans, « ACANTHASTECH », catégorie Start up :
Alors je suis Gilles Le Bras, j'ai grandi à La Réunion jusqu'à l'âge de 17 ans à peu près et ensuite j'ai quitté pour aller faire mes études supérieures à Aix-en-Provence.
Son parcours
Et en fait j'ai 30 ans d'expérience en informatique, en gestion des systèmes d'information. J'ai quitté la Provence au bout d'une douzaine d'années pour aller en Nouvelle Calédonie. C'est là que j'ai fait connaissance avec la mer et avec les fonds marins et que j'en suis tombé amoureux. Je suis revenu à La Réunion pour finalement au bout de dix ans, quitter la structure dans laquelle j'étais et passer du statut de salarié à celui d'entrepreneur.
Son entreprise
« Acanthastech » c'est la contraction on va dire de Acanthaster qui est une étoile de mer assez impressionnante qui mange le corail, et Tech c’est la technologie des drones. Je suis parti dans cette croisade si on peut dire un peu, contre cette étoile de mer, en utilisant des drones du marché pour essayer de vendre un service de surveillance, d'exploration du récif corallien, et de nettoyage quand nécessaire de, des prédateurs au sens large.
Donc l'idée n'est pas que le drone lui-même, mais c'est tous les équipements que l'on va pouvoir monter dessus pour de la vidéo, pour l'analyse de la qualité de l'eau, pour filmer la faune maritime et avoir derrière un traitement des données, qui vont donner de la valeur aux observations que l'on va pouvoir faire.
Catégorie Start up
Je suis dans une phase de démarrage, je construis mon savoir-faire donc via l'aquarium qui est un environnement privilégié vous faire un certain nombre de tests, et auprès d'acteurs locaux comme la réserve marine, comme l’université de La Réunion, pour essayer de percevoir le besoin. Le but est d'arriver ensuite à exporter ce savoir-faire, progressivement acquis, et de le vendre là où il y a des besoins, aux gestionnaires de réserves marines, au ministère de l'environnement.
Avec l'aquarium on monte un autre projet, de permettre aux visiteurs de s'immerger dans les bassins via les drones et via des casques de réalité virtuelle, mais qui projette une vraie réalité, celle filmée par la caméra en temps réel.
Alors comme dirait Cousteau : « on aime ce qui nous a émerveillé et on protège ce que l'on aime ! »
[Musique]
Florence POEY, 41 ans, « RUNRUN RECORDS », Catégorie Start up :
Donc Florence, 41 ans, maman de deux enfants, et Saint-Pierroise.
Son parcours
Je suis restée sans emploi pendant deux ans, c’était les deux ans qui m'ont servi en fait à trouver les solutions techniques et financières pour créer cette entreprise de pressage de disques vinyles. J'avais envie de devenir mon propre chef, dans un métier de l'artisanat qui alliait aussi ma passion pour la musique. La première étape ça a été de rencontrer les professionnels de la fabrication de disques vinyles en France et en Europe, d'étudier la faisabilité en fait d'un tel projet ici à l'autre bout du monde. Pour ça on a recherché des financements, on a vendu notre maison. On s'est adressé aux banques, et aussi à la Région et à l'Europe à travers les financements FEDER.
Son entreprise
Ça allie à la fois une qualité de son qu’on ne retrouve pas forcément en numérique, et des objets visuels artistique sur la pochette, et ça on retrouvait pas non plus ailleurs. Compte tenu de la richesse musicale de cette région c'était essentiel de créer une telle entreprise.
Catégorie Start up
Ça a du sens, ça fait douze ans que le marché du disque vinyle augmente au niveau international, ça s'est confirmé cette année parce que il a dépassé le marché du CD, que c'est un outil de promotion essentiel pour les pour les artistes.
Mon entreprise va fonctionner parce que, elle est la seule dans cette région du monde permettant de créer des disques vinyles sur un marché qui augmente d'année en année, et qu'elle va permettre le rayonnement à l'international de l'île de La Réunion sur un secteur en pleine expansion à l’heure actuelle.
Une bonne idée tentée vaut mieux qu'une mauvaise réalisée !
[Musique]
Commentaires :
Une finale à la Villa du Département a départagé ces candidats. L'entreprise Runrun Records remporte ainsi la catégorie Start up avec Florence Poey.
Vainqueur du Prix de la Start up :
Florence POEY – RUNRUN RECORDS
Gains des Lauréats :
- Département : 7 000 €
- CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
- CROEC : Journée de formation et 4h de conseils personnalisés, et un livre « réussir sa création d’entreprise »
- OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)
Finaliste du Prix de la Start up :
Gilles LE BRAS – ACANTHASTECH
Gains des finalistes :
- Département : 1 500 €
- CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
- CROEC : Journée de formation et un livre « réussir sa création d’entreprise »
- OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)
Reportages : Alexandre GILLES, Alexandre RIVIERE, Emmanuel RICHARD
Montage : Emmanuel RICHARD
Chargée de production : Laïka MULLA
© Département de La Réunion – Direction de la Communication – Novembre 2019 - 974TV
Version texte de la vidéo " prix du jury " :
Challenge des créateurs 2019 - PRIX DU JURY
Sabrina Elise (RunSciences) versus Sandro K’Bidi (Le Jardin des Bestioles)
Sabrina Elise, 39 ans, « RUNSCIENCES », catégorie Prix du Jury :
Sabrina Elise, j’ai 39 ans, je suis fondatrice de RunSciences. Je suis née à Tan Rouge j’habite à Tan Rouge, et je suis attachée à mon quartier.
Son parcours
Après mon doctorat j’ai été attachée temporaire à l’université, donc j’ai enseigné à l’université, et j’étais formatrice pour différents centres privés. D’où m’est venue cette idée de créer RunSciences ? C’est suite à mes nombreuses rencontres avec les enfants qui me disent en fait que heu, les mathématiques en particulier c’est très difficile, les études sont difficiles. Il me fallait premièrement avoir un local. Grâce à la confiance de mes parents, donc ils m’ont aidé à justement pouvoir bénéficier de cette maison pour accueillir les enfants et les adultes en formation. J’ai été aussi accompagnée par l’ADIE, et notamment particulièrement par l’AD2R, pour une subvention LEADER pour aménager cette salle et un coin détente.
Son entreprise
Pour cette année j’ai environ 40 enfants inscrits en soutien scolaire du primaire à la terminale. L’année dernière 100 % de réussite, donc je suis très fière d’eux. Et pour les adultes 5 personnes ont pu décrocher leur emploi grâce à un concours qu’ils ont préparé avec moi. Ils sont aujourd’hui agent des douanes, agents des finances publiques, professeur des écoles, et je peux dire qu’aujourd’hui, ben leur réussite c’est ma récompense.
Catégorie Prix du Jury
Je veux en fait valoriser et dynamiser mon quartier et les hauts de Saint-Paul. Donc je vis une grande aventure humaine auprès des enfants que j’aide à réussir, et également auprès des adultes. Je leur transmets donc mes valeurs qui sont le travail, le gout de l’effort, et toujours persévérer et ne pas abandonner.
Quand je ne peux pas je dois essayer encore et encore et toujours persévérer !
[Musique]
Sandro K’BIDI, 44 ans, « Le Jardin des Bestioles », catégorie Prix du Jury :
Je m’appelle Sandro K’Bidi, j’ai 44 ans et je suis propriétaire du « Jardin des Bestioles ».
Son parcours
Alors ce que je faisais avant, j’étais employé communaux, après ça j’ai quitté mon emploi et j’ai resté pendant 4 ans au chômage. J’ai cherché bien sur un travail à faire, comme tout le monde hein. Comme j’ai pas trouvé ben je me suis dit pourquoi pas me lancer dans une activité quoi. Alors une activité agricole, parce que au début c’était, j’avais réalisé des sculptures, et l’idée c’était juste décorer mon jardin. C’est une de mes cousines qui m’a donné l’idée de faire visiter ça aux gens. Alors j’ai été aidé par Pole Emploi, ils m’ont monté un dossier qui s’appelle l’ACRE, soit 500 € par mois pendant 1 an, pour réaliser le projet et surtout c’est un soutien financier.
Son entreprise
L’idée du jardin en fait, c’était de faire un jardin créole avec des sculptures d’animaux et d’acier, et 100 % en ferraille et 90 % recyclé. Mais le but principal du jardin en fait c’est de sensibiliser les gens, surtout les enfants. De leur montrer un peu le rôle et l’utilité de l’animal ou de l’insecte. La surface ouvert au public fait 10 000 m², avec des arbres fruitiers et agrumes, produits sans pesticides ni engrais chimiques. Et le but de ces fruits-là justement c’est de vendre directement à la clientèle, faire une vente directe. Elle propose un, des visites guidées ou des visites libres, les gens une fois qu’ils sont venus au jardin ils peuvent rester pique-niquer. Ils peuvent rester la journée, pique-niquer et profiter un petit peu l’aire des hauts, l’air frais des hauts.
Catégorie Prix du Jury
Une nouvelle façon peut-être aussi d’expliquer aux enfants l’utilité de préserver notre environnement naturel. Chaque sculpture y a une explication, sur le rôle, sur l’importance. Faut savoir que 165 insectes et animaux à La Réunion sont en voie de disparition voire danger critique d’extinction. Moi mon rôle à moi justement c’est de les sensibiliser à ce niveau-là. Et les gens ben sont assez curieux et ils viennent regarder et ils sont vraiment mais, émerveillés quoi.
Ici y a l’art, l’environnement, moi j’ai trouvé un nouveau concept c’est de mélanger les deux : « l’artvironnemental » !
[Musique]
Commentaires :
Le jardin de la Villa du Département a porté chance à Sandro K’Bidi du « jardin des bestioles » à Saint-Joseph. Il remporte ainsi la catégorie Prix du Jury.
Vainqueur du Prix du Jury:
Sandro K’BIDI – Le Jardin des Bestioles
Gains des Lauréats :
- Département : 7 000 €
- CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
- CROEC : Journée de formation et 4h de conseils personnalisés, et un livre « réussir sa création d’entreprise »
- OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)
Finaliste du Prix du Jury:
Sabrina ELISE – RUNSCIENCES
Gains des finalistes :
- Département : 1 500 €
- CGSS : Coaching et accompagnement personnalisé
- CROEC : Journée de formation et un livre « réussir sa création d’entreprise »
- OGEA : Adhésion offerte (heures de formation et réductions fiscales)
Reportages : Alexandre GILLES, Alexandre RIVIERE, Mickael CUVELIER
Montage : Emmanuel RICHARD
Chargée de production : Laïka MULLA
© Département de La Réunion – Direction de la Communication – Novembre 2019 - 974TV