VISITE DE LA MINISTRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE ÉLISABETH BORNE
Ce mardi 19 août, la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, était accueillie chaleureusement au collège Hubert Delisle, à Saint-Benoît, par le président du Département, Cyrille Melchior. Touché de plein fouet par le cyclone Garance, cet établissement symbolise les défis que traverse notre territoire. "Beaucoup de collèges ont été impactés : rien que sur la commune de Saint-Benoît, le Département a investi 2,8 millions d’euros. Sur l’ensemble de l’île, ce sont près de 53 collèges qui ont été affectés, pour des dégâts estimés à 30 millions d’euros. J’ai demandé à la ministre d’intervenir pour que l’État nous accompagne dans ces dépenses", a souligné Cyrille Melchior.
La ministre a rappelé "l’engagement de l’État, via une mobilisation significative de ressources, portée à hauteur de 200 millions d’euros afin de soutenir les collectivités ultramarines dans la remise en état des infrastructures publiques endommagées, et notamment des établissements scolaires, en complément des financements déjà engagés par le Conseil départemental.
Aux côtés de la Vice-présidente Sophie Arzal, des conseillers départementaux Bruno Robert et Augustin Cazal, du principal Olivier Collin Dufresne et de représentants de l’État, la ministre s’est ensuite rendue au contact de l’équipe éducative et des élèves, avant de partager un moment fort : une interprétation de la Marseillaise, empreinte de créativité et de fierté identitaire, au rythme du maloya.
Au Palais de la Source, un entretien avec Cyrille Melchior, le sénateur Stéphane Fouassin, le vice-président Gilles Hubert, les conseillers Fabiola Lagourde et Jean-François Nativel, ainsi que le recteur Rostane Mehdi, a permis d’échanger sur les priorités éducatives du département.
À cette occasion, le président du Département a tenu à insister sur un sujet essentiel : "J’ai beaucoup insisté auprès de la ministre sur tout ce qui touche aux aspects humains dans l’éducation. Notamment l’accompagnement des enfants qui sont en difficultés à l’école et au sein de la cellule familiale. J’ai rappelé l’importance de rester vigilant face aux phénomènes de violences qui peuvent toucher les enfants durant leur scolarité".
La question de l’inclusion scolaire a également occupé une place centrale. Cyrille Melchior a rappelé la nécessité de "renforcer la présence et la formation des AESH (Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap), car trop souvent, nos enfants en situation de handicap ne disposent pas d’un suivi continu et adapté à leurs besoins". Le Département et l’État travaillent de concert afin de garantir un accompagnement effectif de ces collégiens, en développant des dispositifs spécifiques et en améliorant la coordination entre l’Éducation nationale, les familles et les services sociaux.
Pour la ministre, "l’Éducation nationale reste naturellement très mobilisée, en lien avec le Département, sur les questions de violences scolaires et sur l’accueil des élèves en situation de handicap, qui constitue une priorité absolue".