Formation professionnelle
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Bâtir une stratégie régionale d’économie bleue
Ce jeudi 24 novembre, le Président du Département Cyrille Melchior, a rencontré Hervé Berville, Secrétaire d’État chargé de la Mer, au Palais de la Source.
Cet échange a permis d'aborder un des axes majeurs de développement pour la prochaine décennie : bâtir une stratégie régionale d’économie bleue.
Le constat a encore été fait sur l'atout indéniable pour La France que représentaient les outre-mer et plus particulièrement, La Réunion au cœur de l’océan Indien, une zone économique hautement stratégique. Car c'est certain, comme l'écrit le Cluster maritime français « la prochaine révolution sera maritime ».
Avec l'aide de l'État, "nous devons créer de l'activité pour nos entreprises et plus d'emplois pour nos jeunes". Il s'agit par exemple d’accompagner les filières de la pêche en modernisant leurs outils notamment les bateaux et les infrastructures portuaires, rendre ses métiers plus attractifs pour les jeunes et pérenniser le Plan de gestion en l’étendant à la pêche côtière.
La réparation navale et les habitats artificiels représentent de vraies opportunités et sont aussi des filières à développer.
Le Département, propriétaire de la Zone arrière portuaire, a proposé à l'Etat d'aller encore plus vite en faisant de ce site une zone franche sociale, fiscale et douanière pour la production locale sur les activités de stockage et de transformation, et les activités d'exportation en y intégrant les produits de la mer.
En outre, le sujet de l'insertion de nos jeunes par la formation a été abordé. Cyrille Melchior a rappelé l'une de ses propositions pour une trajectoire ambitieuse de La Réunion à savoir la création d'un "Pôle Mer" regroupant l'économie de la connaissance, le monde de la recherche et celui de l'éducation (Université, Lycée...) et les professionnels.
Enfin, le sujet sensible de l'écologie a permis de rappeler la nécessité de préserver notre écosystème maritime tout en développant l'exploitation des ressources minérales, le tourisme, les biotechnologies, les énergies marines renouvelables... Sur ce dernier axe, le Président du Département a, là aussi rappelé, une action qui lui tient à cœur à savoir la création d'un Hub (cluster) pour la production d'énergie renouvelable pour des projets d'intérêt national.
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Visionner le reportage vidéo :
La mobilité est une chance pour chaque Réunionnais. Elle offre l’opportunité de connaître des peuples différents, et de découvrir de nouveaux territoires. C’est une aventure humaine qui amène au fil des rencontres et des échanges, à mieux appréhender le monde qui nous entoure, en particulier, l’Indianocéanie.
La mobilité est d’autant plus une chance lorsqu’elle est professionnelle. Source de découverte de nouvelles manières de travailler, de nouvelles techniques, elle forge l’expérience et pousse chacun à oser et à innover.
C’est la raison pour laquelle notre Collectivité a inscrit dans son Plan de Mandature 2021/2028, la mobilité des jeunes Réunionnais comme un axe prioritaire des actions de coopération régionale.
Aussi, notre institution, en lien avec la chambre de Métiers et de l’Artisanat et l’Académie du Tourisme des Seychelles, a fait le choix de soutenir ce projet de mobilité de jeunes réunionnais dans le secteur de la boulangerie pâtisserie.
Outre l’acquisition d’un savoir-faire évident pour nos jeunes, nous espérons que ce déplacement posera les bases du renouveau de la coopération régionale qui a fortement souffert de la crise sanitaire, avec l’ambition d’un co-développement indianocéanique permettant un enrichissement mutuel de nos deux territoires, à travers le partage de savoir-faire et de savoir-être.
Cyrille Melchior, Président du Département de La Réunion
LE DÉPARTEMENT ET LA CMAR, À L’UNISSON POUR LA RÉUSSITE DES JEUNES
Une convention de partenariat signée le 1er octobre 2021 entre le Conseil Départemental (CD) de la Réunion et la Chambre des métiers et de l’Artisanat (CMAR), prévoit la mise en œuvre d’actions de mobilité de jeunes en contrat d’apprentissage vers un pays de la zone océan Indien. Cette mobilité est prévue dans la loi « avenir professionnel », et elle concerne tous les contrats de professionnalisation, conclus depuis le 1er janvier 2019.
Cette action s’intègre dans la feuille de route du Conseil départemental de la Réunion pour la mobilité et l’insertion des jeunes, une des priorités du plan de mandature 2021-2028.
Une première action est prévue pour des jeunes apprentis de l’URMA (Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat) de Sainte-Clotilde spécialisés dans la boulangerie et la pâtisserie. Ces jeunes se rendront aux Seychelles pour 3 semaines de stage.
Ce projet est aussi encadré par une convention tripartite signée par le Conseil départemental, la CMAR et le Seychelles Tourism Academy (STA), qui fait partie du ministère seychellois du Tourisme et des Affaires Etrangères. D’une durée de 3 ans, ce partenariat prévoit l’organisation des mobilités entrantes en réciprocité, dans des filières variées. Des jeunes Seychellois pourraient aussi venir se former sur le territoire réunionnais.
POUR UN PARCOURS PROFESSIONNEL À L’INTERNATIONAL
Ce projet de mobilité vise à valoriser le parcours de formation des jeunes par une expérience professionnelle à l’international. C’est aussi une opportunité pour les apprentis de La Réunion - et des Seychelles, dans un second temps - de montrer leur savoir-faire, tout en s’ouvrant à d’autres cultures et à d’autres organisations.
LES BÉNÉFICIAIRES
8 jeunes apprenti(e)s de plus de 18 ans, de l’URMA de Sainte- Clotilde, dans les sections « BP Boulangerie » et « BTM Pâtisserie » bénéficieront du dispositif. Ils seront accompagnés de formateurs- accompagnateurs en charge de leur suivi sur place
LE CALENDRIER
La mobilité se prépare en 2 temps :
Une semaine de préparation à la mobilité incluant l’apprentissage de l’anglais professionnel lié au métier et la connaissance du pays et de la culture seychelloise.
Le séjour aux Seychelles du 6 au 27 octobre 2022.
LE PAYS HÔTE
Les Seychelles, pays de l’océan Indien composé d’archipel de 115 îles à 1850 km (2h40mn de vol), se situent à l’Est de La Réunion. Le tourisme est le principal atout économique des Seychelles.
LES ENTREPRISES D’ACCUEIL
Les jeunes seront répartis dans 3 hôtels de luxe « 5 étoiles » : Hilton Mango House, Kempiski Seychelles Resort et Constance Ephelia. Ces établissements hôteliers haut de gamme ont leur propre département boulangerie /pâtisserie.
LE FINANCEMENT
Le Conseil départemental, la CMAR, le STA, Ladom, l’OPCO EP, l’OCAPIAT, Cap Business Océan Indien, co-financent les dépenses relatives à la préparation, au transport, à l’hébergement, à la restauration et à la rémunération des apprentis de La Réunion.
Le budget global du projet est de 83 414€ (dont 26 916€ du Département de La Réunion).
Cette action a également bénéficié d’une subvention du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères (24 143€) dans le cadre de l’appel à projets « Jeunesse VIII ».
UNE ACTION, PLUSIEURS OBJECTIFS POUR LES APPRENTIS
Découvrir une autre culture ; améliorer ses compétences linguistiques et culturelles en situation de travail ; enrichir ses pratiques professionnelles par la découverte d’outils et de techniques propres au pays d’accueil ; s’ouvrir au marché international.
POUR L’EMPLOYEUR
Contribuer positivement au développement de ses salariés, donner envie à d’autres apprentis d’intégrer son entreprise ; mieux intégrer les alternants en encourageant les compétences comportementales (savoir être, compétences transversales) ; s’ouvrir à d’autres marchés.
POUR L’ENTREPRISE ACCUEILLANTE
Intégrer des nouvelles compétences ; se former à d’autres méthodes ; repérer des futurs employés ; bénéficier du même dispositif en cas de réciprocité.
POUR LES PARTENAIRES
Construire à partir de cette première mobilité, des passerelles vers d’autres pays, et d’autres métiers pour une mobilité et une insertion professionnelle positive des jeunes réunionnais.
POUR LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA RÉUNION
Contribuer et favoriser l’insertion professionnelle des jeunes réunionnais au travers d’une expérience valorisante, riche et dynamique en mobilité internationale ; encourager d’autres jeunes de la même filière mais également dans d’autres métiers en tension.
LA COOPÉRATION RÉGIONALE POUR UNE JEUNESSE D’EXCELLENCE
Tous les avantages liés à une action de coopération mobilisant des jeunes en formation : ouverture sur une nouvelle culture, un nouveau pays ; étape de croissance personnelle ; capitalisation par retour d’expérience à l’étranger;
Comparaison et échanges sur des compétences métiers et des méthodes différentes, utilisation de matières premières locales : expériences de travail dans des hôtels de luxe 5 étoiles
Valorisation du parcours de formation de l’apprenti réunionnais, donner des perspectives, ouvrir un réseau éventuel pour exercer son métier à forte valeur ajoutée internationalement, mise en valeur du diplôme ;
Acquisition de nouveaux savoirs-faire et techniques à valoriser chez son employeur d’origine ; monter en compétence, améliorer le savoir être attendu dans le métier ;
Démystifier la peur de la mobilité et de l’expatriation ; encourager les futurs stagiaires ;
Identification des points positifs de l’action, des axes à améliorer, proposition pour les prochaines sessions
RAYONNEMENT DU SAVOIR-FAIRE RÉUNIONNAIS
La boulangerie et la pâtisserie française sont déjà reconnues mondialement. La Réunion contribue largement à ce rayonnement de la gastronomie française à travers nos talentueux artisans péi, que les jeunes apprentis peuvent prendre comme modèles.
Laurent Encatassamy, Prix de la meilleure baguette de tradition française, en 2018.
Benjamin Hoareau, trophée du Croissant de Bronze au concours national du meilleur croissant au beurre en 2021.
Julien Leveneur, Dessert d’Or en 2022
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Instant solennel ce jeudi 23 juin, au Palais de la Source, pour le Département et l’Institut Réunionnais des Services de Proximité de l’océan Indien ou IRSEP OI. Créé sous l’impulsion du Conseil départemental et opérationnel depuis juillet 2021, ce centre de Formation d’Apprentis (CFA) Service à la Personne, a sorti sa première promotion. Ils étaient 45 récipiendaires (44 femmes et 1 homme) à recevoir leurs diplômes d’Intervenants d’hygiène de vie à domicile.
Ils ont reçu les félicitations et les encouragements du Président Cyrille Melchior qui a retracé la genèse du projet : « Dans le cadre du plan sénior, le Département a identifié dans sa stratégie d’adaptation de la société réunionnaise au vieillissement, la nécessité de développer la formation, dans le secteur des services à la personne (SAP). A ce titre, la création d’un CFA est apparue comme une priorité stratégique. D’où la signature du partenariat avec la FEDESAP pour la création de l’IRSEP OI avec deux objectifs majeurs : former des Réunionnais dans le secteur des SAP mais aussi des aidants familiaux dans le cadre de leur professionnalisation ».
Les résultats de la première année de formation sont encourageants avec un taux de réussite de 96% pour un public composé à 80% de bénéficiaires du RSA. Le taux d’emploi à la sortie de la formation s’élève quant à lui à 55%. La confiance est de mise pour les nouveaux diplômés : le SAP est un métier d’avenir, si l’on se réfère aux statistiques évoqués par les partenaires dont Richard Guindos, Délégué régional Océan Indien de la FEDESAP ; Astrid Combemorel, Directrice régionale Adjointe de Pôle emploi. En effet, au plan national, le secteur des SAP regroupe 2 millions de salariés dans une vingtaine de métiers aussi diversifiés que la garde d'enfant, l'entretien de la maison, l'assistance aux personnes âgées à l'exception des actes de soins, le jardinage, l'homme toute main, l'assistance informatique Internet à domicile, la livraison de courses à domicile…
Ces métiers ont tous comme point commun de s'exercer au domicile des particuliers clients ou bénéficiaires. Ces 10 dernières années, 400 000 emplois ont été créés dont plus de 18 000 à La Réunion. Pour Cyrille Melchior, « Les enjeux en termes de création d’emplois sont importants. Si le Département n’a pas la compétence en matière de formation, nous sommes pleinement impliqués dans notre politique d’accompagnement à l’insertion des publics éloignés de l’emploi ».
Invitée à cette cérémonie, la Vice-présidente de la Région, Karine Nabenesa a salué les résultats probants de l’IRSEP. La Vice-présidente du Département Sophie Arzal et la Conseillère départementale Fabiola Lagourde ont également participé à l'événement qui s'est déroulé dans une atmosphère conviviale de joie, d'émotions et de fierté, pour les nouveaux diplômés.
Paroles de nouveaux diplômés…
Marie Viviane Payet : « Je me suis occupée des personnes de ma famille auparavant. J’ai découvert la formation grâce à Pôle emploi qui m’a alors orientée vers l’IRSEP. C’était très bénéfique pour moi. On a travaillé sur des choses très concrètes. Ensuite, j’ai effectué un stage dans un EHPAD. Je suis confiante pour l’avenir. J’aime ce métier que j’exerce désormais (en contrat CDD) en tant que vraie professionnelle à la SCOPAD, une entreprise de Service d’aide à domicile ».
Christine Vaudemont : « Je m’occupais déjà bénévolement d’une personne âgée ainsi que de ma sœur, amputée et dialysée. Je voulais en faire mon métier. Après avoir suivi la formation à l’IRSEP, je travaille déjà ! Récemment, on m’a proposé un CDI ! Je compte passer un diplôme d’aide-soignant ».
Philippe Boisedu : « Étant AVDH ou Assistant de Vie Dépendance et Handicap depuis quelques temps, j’ai souhaité renforcer mes compétences à l’IRSEP OI. Je lance un appel aux hommes pour intégrer la formation : aujourd’hui, on est dans la mixité. En EHPAD ou à domicile, certains hommes un peu pudiques préfèrent se faire aider par des hommes. Il en est de même pour certaines femmes. L’Aide à la personne est un métier ouvert à tous. Merci au Département d’avoir mis en place cette formation ».
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Le Département organise des séquences d’informations et de sensibilisation des chefs d’entreprises sur le dispositif R+. Le 1er juin, une nouvelle réunion dans les locaux de l’IRSEP OI à Saint-Denis a permis aux agents de la Direction de l’Insertion (DINS) du Conseil départemental de rappeler les avantages de ce dispositif R+ : « l'Allocation d'Incitation à la Reprise d’Activité qui allie accompagnement financier et socio-professionnel pour les Bénéficiaires du RSA souhaitant reprendre une activité. Celle-ci peut concerner un parcours salarié, en formation rémunérée, en création d'entreprise ou en mobilité ». Thierry Law-Ying, du Service Développement de l'Economie Solidaire à la DINS ajoute que « Le Département finance aussi l'aide aux entreprises embauchant des bénéficiaires du RSA dans le cadre d'un contrat Parcours Emploi Compétence (PEC). L’aide peut concerner jusqu'à 47%, au maximum, du salaire brut pendant 9 mois ».
Les rencontres organisées depuis le début de l’année permettent au Département de présenter les modalités de mobilisation de ces 2 dispositifs au bénéfice des salariés et des entreprises. Elles visent aussi à mettre en relation les entreprises et les conseillers d'insertion de la Collectivité qui accompagnement les bénéficiaires du RSA. Chaque présentation est suivie d'un débat durant lequel les participants peuvent poser des questions sur les tenants et les aboutissants du R+, des PEC et des autres dispositifs. Les échanges sur les difficultés de recrutement des entreprises, le suivi des parcours sociaux de leurs salariés en insertion et les freins à l'insertion durable sont aussi régulièrement abordés à l’occasion de ces rendez-vous.
Des projets de partenariat entre les entreprises présentes et le Département se concrétisent à l’issue des rencontres, de manière à permettre aux conseillers d'insertion de proposer des candidatures correspondant aux besoins non pourvus des entreprises.
Selon les précisions de Thierry Law-Ying, « ce sont plus 4 900 parcours R+ qui ont pu être mis en œuvre dont 1 506 en parcours salarié. Le bilan intermédiaire d'évaluation qualitative du dispositif, fait apparaître un taux de sorties dynamique de 44% à plus de 3 mois après la fin du parcours, dont 70% en emploi salarié. S'agissant des PEC co-financés par le Département, leur nombre a augmenté de 25% en 2022 pour passer à 500 contrats ».
Pour le Président Cyrille Melchior, « Le Département accorde une importance particulière à la démarche "aller vers". Nous mettons en place des dispositifs pour accompagner le mieux possible les personnes en difficultés mais aussi les entreprises. Il faut que ces mesures soient connues par le plus grand nombre. D’où l’importance de ces rencontres organisées dans les 4 coins de l’île ». La prochaine « Séquence entreprises » aura lieu, fin juin, dans l’Est.
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Le Président Cyrille Melchior reçoit l'Ambassadrice de France à Maurice
Cyrille Melchior, Président du Conseil Départemental, a reçu Florence Causse-Tissier, Ambassadrice de France à Maurice, le 2 juin dernier.
Le Président a rappelé l’importance, après les contraintes liées à la crise sanitaire, de renouer les liens avec les îles voisines, en particulier, Maurice avec laquelle la proximité géographique facilite les relations humaines et professionnelles.
Le Département favorisera une approche pragmatique et commune avec l’État et la Région afin de soutenir des actions dans le domaine de l’appui à la francophonie, de la gestion de l’eau, de la sécurité alimentaire et du sport notamment.
L’Ambassadrice, de son côté, a souligné la réussite du projet de formation des enseignants mauriciens de français co-financé par le Département. Elle a par ailleurs mis l‘accent sur la volonté du gouvernement français de donner une nouvelle impulsion aux échanges avec Maurice en travaillant sur trois axes principaux : le développement des territoires, la solidarité insulaire ainsi que la jeunesse et l’éducation.
Le Président du Conseil Départemental a enfin insisté sur la nécessité d’avoir une politique de coopération forte avec les pays de la zone en privilégiant une démarche opérationnelle et concrète.
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Taux de réussite record à l’IRSEP OI
Créé en 2019 sous l’impulsion du Département, l’Institut Réunionnais des Services de Proximité ou IRSEP OI est un centre de formation des apprentis (CFA) spécialisé dans le secteur des services à la personne (SAP). Des formations diplômantes - du CAP au Bac +5 - dans les domaines du « Maintien à Domicile », « Confort » et « Petite Enfance » - y sont proposées, en continu ou en alternance, sur toute l’île.
Ce 1er juin, dans ses locaux à Saint-Denis, s’est tenue une réunion du bureau de l’IRSEP OI. Au programme de la rencontre, le bilan de l’année d'exercice 2021/2022, plutôt encourageant. Le taux de réussite global est de 96% dans les IRSEP de Saint-Paul, de Saint-Pierre et de Saint-Gilles, tandis que le taux d’insertion global moyen à 6 mois est de 70%. Pour Cyrille Melchior, Président du Département et de l’IRSEP OI : « Ces résultats sont encourageants. Il faut maintenir le cap, de manière à rester sur la voie de la réussite. Notre secteur fait partie des métiers en tension. La qualité de la formation dans les SAP, permet à nos stagiaires de trouver un emploi rapidement ».
Parmi les actions à venir, évoquées par le bureau, on citera l’organisation de nouvelles rencontres entre le Département et l'IRSEP OI avec leurs partenaires dont Pôle Emploi, l’Opco EP, la Fédésap ou encore le SAAD … Au menu du rapprochement avec ce dernier, on citera la formation et le recrutement des bénéficiaires du RSA, ainsi que la professionnalisation des aidants familiaux via la création d’unités mobiles de formation dans les écarts. La mise en place d’un événement mettant en avant le parcours des stagiaires est également en gestation. Le Président Cyrille Melchior est confiant pour l’avenir de l’IRSEP OI : « Nous sommes sur la bonne voie. Mais soyons toujours prêts à relever de nouveaux défis pour faire face à l’avenir avec sérénité. Je rappelle que les SAP, ce sont 26 activités, exercées à domicile, qui facilitent la vie quotidienne des familles et l’accompagnement des enfants en bas âge, des personnes fragiles, âgées ou en situation de handicap ».
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Retranscription textuelle de la vidéo :
Commentaire : Depuis plusieurs années, le Conseil Départemental favorise la mobilité et l’insertion professionnelle de jeunes réunionnais et de séniors qualifiés au profit de pays de la francophonie dans la zone Océan Indien.
Jean-Jacques VLODY - Directeur du Centre International d'Etudes Pédagogiques (CIEP) : « Le CIEP est l’opérateur de l’Etat, du Ministère de l’Education Nationale et du Ministère des Affaires Etrangères pour la Coopération Internationale dans le domaine de l’éducation. Le CIEP dispose d’un centre local unique dans le monde et le territoire de La Réunion a cette chance de disposer de l’unique centre local du CIEP dans le monde. Et ici à La Réunion, nous travaillons avec les Collectivités, en particulier avec le Conseil Départemental sur ce programme d’assistant d’éducation de langue française où nous les formons, nous les préparons dans leur programme de mobilité et les accompagner pour mettre en oeuvre la politique de coopération du Conseil Départemental.»
Commentaire : Un contrat d’insertion destiné aux personnes de plus de 25 ans bénéficiaires du RSA en recherche d’emploi.
Nous avons pu rencontrer 3 d’entres eux à quelques semaines du départ. Une expérience qui pour eux représente une véritable opportunité.
Maxine AILLERIE : « Je pars à Madagascar pour être animatrice de club de français. J’ai une fascination pour la langue française, j’avais aussi envie de voyager et pour moi c’est une opportunité extraordinaire de pouvoir partir à Madagascar pour promulguer la langue française et également venter les mérites de La Réunion et de la France. J’espère que cette année à Madagascar va être un tremplin pour pouvoir rebondir sur autre chose derrière. »
Virginie: « Je vais à Madagascar pour devenir animatrice de club de français. Un enrichissement intérieur, culturel et surtout le partage avec les personnes que je vais rencontrer, leur apprendre un peu la vie à La Réunion, leur faire connaitre notre île, tout cela dans un français, je l’espère, impeccable. »
Stéphanie ETALE : « Je vais partir en Alliance française à Durban en Afrique du Sud en tant que professeur de français et langues étrangères. J’ai un master pratique ingénierie de formation. J’ai enseigné le français langues étrangères à un public maternel et primaire aux Etats-Unis et à mon retour à La Réunion, j’ai été formatrice en anglais auprès d’un public maternel, primaire et lycée. Ça m’apporte énormément, ça enrichit l’esprit, ça enrichit le coeur, ça enrichit le CV donc c’est une expérience magnifique, on apprend énormément, on ne fait pas qu’enseigner, on apprend du public, on apprend du pays, de la culture, on devient une meilleure personne. »
Commentaire : Leur mission sera de un an renouvelable une fois.
Réalisation : Sophie PECH-ROUGIER, 26 juin 2018. ©974TVJuin2018.
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