Aides agricoles exceptionnelles 2018
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Retranscription textuelle de la vidéo :
Commentaire:
Le Président Cyrille MELCHIOR et les élus du Département se sont réunis ce mercredi 2 mai au Palais de la Source afin de débloquer des aides en faveur des agriculteurs touchés par la tempête Fakir.
L’Assemblée a voté à l’unanimité. C’est donc une enveloppe de 2 millions 374 milles euros qui sera débloquée en complément des aides déjà accordées lors des précédentes tempêtes Berguitta et Dumazile.
Cyrille MELCHIOR- Président du Département :
« Ce matin nous avons voté en Commission Permanente, des aides, notamment pour revenir vers ceux et celles qui ont perdu leur récolte à l’ensemencement, on va élargir ces aides vers des productions comme les bananes, comme les papayers, donc des arbres qui ont été abimés, on élargit le dispositif d’aide. Ensuite ce que l’on va faire c’est que l’on va alléger les dossiers parce que souvent les agriculteurs nous disent mais i demande a nous un tas de papiers pour pouvoir bénéficier des aides du Département, et bien on va alléger tout cela, ces dossiers de façon à ce que ça aille plus rapidement. »
Commentaire:
De plus, le Département met en place un RSA activité afin d’aider les agriculteurs pendant de telles périodes de crises.
Cyrille MELCHIOR- Président du Département:
« Il y a des agriculteurs qui se retrouvent sans revenus. Pas de récolte égale pas de revenus. On ne peut pas laisser des familles entières comme cela démunies, sans rien, et bien même si on leur accorde des aides pour replanter leurs champs, il faut aussi pouvoir survivre humainement, c’est pour cela que le dispositif RSA activité sera mis en place au bénéfice des familles qui en ont besoin, des familles qui n’ont plus de revenu, à titre exceptionnel sur une période de 4 mois. »
Commentaire:
Pour bénéficier de ces aides, les dossiers seront à disposition dès ce soir sur le www.departement974.fr.
L’aide sera accordée un mois après le dépôt des dossiers.
Réalisation : Sophie PECH-ROUGIER, Mercredi 2 Mai 2018. ©974TVMai2018.
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Cyrille Melchior s’est rendu ce mercredi 25 avril à Saint-André où il a visité, accompagné du Recteur Vêlayoudom MARIMOUTOU et du Conseiller municipal Jean Marie Virapoullé, le collège Joseph Bédier particulièrement touché par le météore.
Ambiance désolante dans cet établissement de 660 élèves ravagé par les eaux de la Ravine Sèche. Comme l’a expliqué Jean-Marie Virapoullé « l’eau est montée à près de 1,60 m inondant toutes les classes du rez-de-chaussée. Puis, elle a envahi la cours, l’ensemble des classes de SVT, laboratoire et le gymnase.».
Les dégâts sont exceptionnels ; de la boue, des détritus, du matériel cassé, des produits toxiques ont été charroyés par l’eau rendant les classes inexploitables et inaptes à accueillir des collégiens. « Il ne faut pas prendre de risque, la sécurité avant tout. Il va falloir un peu de temps pour que cela sèche et que certains travaux puissent se faire. Il faudra également mener une évaluation de toxicité puisque des produits dits dangereux ont été renversés. La Collectivité verse une dotation à l’ensemble des collèges. Au proviseur et aux services du Département de faire un état des lieux et la Collectivité mobilisera les entreprises avec lesquelles elle travaille pour que les réparations soient faites rapidement. La semaine prochaine, j’organiserai une commission permanente afin que les élus puissent répondre rapidement et mobiliser des aides exceptionnelles, comme cela est nécessaire» a déclaré le Président.
Retranscription textuelle de la vidéo :
Commentaire :
Cyrille Melchior s’est rendu ce mercredi 25 avril à Saint-André où il a visité, accompagné du Recteur Vêlayoudom MARIMOUTOU et de l’adjoint au Maire de Saint-André et Vice-président du Département, Jean-Marie Virapoullé, le collège Joseph Bédier particulièrement touché par le météore.
Jean-Marie Virapoullé Adjoint au Maire de Saint-André et Vice-Président du Département :
La ravine sèche est sortie de son lit, elle a débordé mais de façon conséquente c’est-à-dire que l’eau et les voies de Saint-André se sont transformées en ravine sur les routes…
Commentaire :
Les dégâts sont exceptionnels ; de la boue, des détritus, du matériel cassé, des produits toxiques ont été charroyés par l’eau rendant les classes inexploitables et inaptes à accueillir des collégiens.
Cyrille Melchior Président du Département :
Quand on voit les dégâts qui ont étaient occasionnés à Saint-André au collège, le Département se doit d’être présent, nous allons donc très rapidement donner les moyens à ce collège de fonctionner d’abord en procédant au nettoyage, à la remise des locaux, deuxième problème c’est le matériel qui a été abîmé, des bureaux, mais aussi du matériel informatique et du matériel de laboratoire.
Nous allons intervenir en direct et s’il le faut je suis prêt à dire au collège une dotation exceptionnelle d’équipement, pour moi ce qui compte c’est intervenir rapidement et il y a des examens bientôt pour ces jeunes collégiens et bien il ne faut pas retarder leur scolarité, c’est pour cela que le Département met en oeuvre les moyens pour que les cours reprennent rapidement dans le collège à Saint-André.
Réalisation : Freddy Walther , Mercredi 26 Avril 2018. ©974TVAvril2018.
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1. Contexte
Le Département a été alerté en novembre 2017 par la Chambre d’Agriculture et les agriculteurs producteurs de letchis sur la récolte de letchis 2017, exceptionnellement faible, voire inexistante pour certaines exploitations.
La filière letchis à la Réunion
La production annuelle de letchis à La Réunion est évaluée en moyenne à plus de 8 300 tonnes. Elle est réalisée par prés de 480 agriculteurs producteurs sur une surface totale de 763 hectares. Cette production alimente essentiellement le marché local (consommation directe et transformation) et 1000 tonnes se destinent à l’export vers le marché national.
Le chiffre d’affaire annuel de ce produit agricole, pour l’ensemble des exploitations, avoisine les 9,3 M€, soit un chiffre d’affaire moyen de 16 000 € par an par exploitation.
Production de letchis en 2017
Le déficit de production de letchis en 2017 est évalué par la Chambre d’Agriculture entre 70 et 90 % par rapport à une année moyenne, soit une production espérée de l’ordre de 1 600 tonnes. Certains vergers ne produiront pas de letchis en 2017.
Les professionnels tentent d’expliquer les causes de cette chute exceptionnelle de production par des conditions climatiques défavorables en 2017 : des températures hivernales trop douces auraient affecté la floraison des arbres, la période de sécheresse et des pluies trop abondantes aux mauvaises périodes pourraient également avoir contribué à la baisse de production de fruits.
Conséquences
Malgré l’augmentation constatée du prix des letchis (prix médian fin novembre de 6 €/kg contre 1,15 €/kg en année normale), la majorité des producteurs va devoir faire face à une perte de revenu en 2017 avec le risque, faute de trésorerie suffisante, de ne pas pouvoir assurer l’entretien des vergers (notamment la taille des arbres) en 2018.
2. Intervention du Département
Afin d’accompagner les producteurs de letchis dans ce contexte de baisse exceptionnelle de récolte, la collectivité départementale, par décision de la Commission Permanente du a décidé de mettre en œuvre une aide exceptionnelle à l’entretien des vergers en faveur des producteurs de letchis, à hauteur de 2 000 €/ha pour permettre notamment une taille des arbres afin de créer les conditions pour de meilleurs rendements en 2018.
Sont éligibles à cette aide les agriculteurs :
- déclarés à titre principal au niveau de la CGSS
- Ayant déclaré des surfaces en vergers pour 2017 (la plantation de vergers de letchis en production devra être démontrée lors de la demande d’aide)
- Sollicitant le conseil d’un technicien arboriculture, compétent dans le conseil en matière de production et d’entretien des vergers de letchis,
- Formulant une demande auprès du Département au cours de la période suivante : 01/12/2017 au 30/06/2018
L’impact budgétaire départemental est estimé à 1 400 000 € pour 700 ha, soit une moyenne de 3 200 €/exploitation (surface moyenne de 1,6 ha par exploitation).
Le formulaire d’aide est désormais disponible :
La demande d’aide est à transmettre, avant le 30 juin 2018, à la Direction de l’Agriculture, de l’Eau et de l’Environnement, N° VERT 0 800 000 490, ou par mail : aide.agriculture@cg974.fr
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Le Président Cyrille Melchior s’est rendu vendredi 9 février à Petite Ile à l’invitation de Serge Hoareau, Vice-président délégué à l’Agriculture et maire de la Commune afin de rencontrer les agriculteurs sinistrés à la suite de Berguitta.
C’est en mairie, dans une salle de conseil bondée, que le Président a pu rassurer les exploitants agricoles : « ma présence, celle de mes collègues élus ainsi que celles de la Sénatrice Nassimah Dindar et du Député David Lorion, traduisent toute notre solidarité avec le monde agricole» a affirmé Cyrille Melchior.
L’Etat a reconnu l’état de catastrophe naturelle pour 11 communes dont celle de Petite Ile.
Les pertes sont particulièrement importantes avec une évaluation des sinistres, par la Chambre d’Agriculture, à hauteur de plus de 16 M€.
Face à cette situation, le Département a voté en procédure d’urgence des aides exceptionnelles en séance plénière du 7 février permettant aux producteurs de compenser les pertes de récoltes et de reconstituer le potentiel de production.
« Nous avons mobilisé un dispositif d’aide d’urgence qui sera disponible dès ce lundi. Je vous invite à remplir vos dossiers rapidement. Concernant le maraichage, l’aide porte sur 2000 €/ha. 540 hectares sont identifiés soit 1 080 000 € d’aide exceptionnelle pour financer la replantation des parcelles de maraichage et d’horticulture. En ce qui concerne l’élevage bovin, nous accordons 10€ par animal identifié. 8000 bêtes sont concernées soit un montant de 80 000 € pour financer l’acquisition de produits type vitamines ou oligoéléments ou encore d’antiparasitaires afin de préserver l’état sanitaire du cheptel. Enfin, pour les chemins agricoles, nous mobiliserons les crédits FEADER. Au total ce sont donc 1 160 000 € prévus pour relancer notre agriculture. Nous allons nous battre pour que le monde agricole aille le plus loin possible. Il est essentiel que rapidement nos produits locaux se retrouvent sur les étals des marchés et dans les assiettes de nos enfants » a ajouté le Président.
La sénatrice Nassimah Dindar et le député David Lorion ont pu expliquer les démarches entreprises par les parlementaires réunionnais auprès du gouvernement pour permettre le déblocage de fonds d’indemnisation.
Avant la visite de terrain, Serge Hoareau a rassuré les interlocuteurs quant aux aides du Département :"si les aides de l’Etat sont toujours longues à être opérationnelles, celles du Département seront, elles, débloquées en urgence pour permettre une relance rapide de vos productions".
Puis, c'est sous une pluie battante que la visite des exploitations a débuté ; elle a permis aux Elus de se rendre compte de la situation grave de certains agriculteurs.
Georget Grondin a connu des dégâts importants avec ses tomates sous serre : « j’ai enlevé les bâches et la replantation est difficile à cause du soleil ; nous récoltions près de 2,5 tonnes de tomates par semaine et aujourd’hui, tout est à mettre à la poubelle » a-t-il indiqué. Situé un peu plus haut, c’est la même situation pour Hugo Fontaine qui dispose de 12 hectares de canne et de 0,5 hectare de thym : « ma production de thym a développé une maladie à cause de la pluie et je n’ai pas de main d’œuvre. Alors, si je n’obtiens pas d’aide, je vais devoir revenir totalement à la canne et abandonner la production de cette plante". Quant à Eddy Barret, il a tout perdu car le terrain et le chemin d’accès ont été ravinés emportant ce qu’il avait planté, principalement des légumes.
Ces trois situations seront soutenues par le Département car toutes les trois sont éligibles aux aides à la reconstitution des serres (UE/Département), à la replantation du maraîchage (Département) ou encore à la reconstitution des voiries (UE/Département).
La visite sur la Petite-Ile s’est terminée par un déjeuner au restaurant de l’association Biotope, à Grande Anse. Un restaurant qui a la particularité de fonctionner grâce au travail de personnes en situation de handicap, depuis la production de certains fruits et légumes jusqu’au service en passant par la confection des repas. Certains trouvent même des emplois par la suite. Une belle réussite qu’a tenu à saluer Cyrille Melchior, le Département finançant une partie des activités de l’association.
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