Plan Départemental de Relance
Dispositifs agricoles, dans le cadre du Plan Départemental de Relance Economique et Sociale voté lors de l’Assemblée Plénière du 15 juillet 2020, afin de soutenir les exploitations impactées par la crise sanitaire et renforcer la sécurité alimentaire du territoire.
Sommaire
(cliquez sur l'intitulé du dispositif pour en obtenir les détails)
Demande d'aide en cours
Dispositif d'aide à la création de magasins/boutiques de producteurs
Dispositif d'aide à la création de magasins/boutiques de producteurs
Les consommateurs cherchent de plus en plus à se rapprocher des agriculteurs afin de limiter les intermédiaires, redonner du sens à leur acte d'achat et avoir accès à des produits locaux de qualité.
Pour répondre à cette attente, le Département a mis en place depuis quelques années les AMAPéï et les marchés de producteurs. La Collectivité souhaite aller plus loin dans cette démarche et propose le dispositif d’aide à la création de magasins/boutiques de producteurs.
Bénéficiaires :
Groupements d’agriculteurs
Dépenses éligibles :
Investissement mobilier et numérique lié au local (bureau, caisse enregistreuse, ordinateur, enseigne, devanture…).
Matériel non roulant nécessaire à l’équipement du local (rayonnage, étals, chambre froide, vitrine frigorifique, chariot, caisse…).
Frais de publicité sur lieu de vente (PLV)
Les investissements financés devront être en lien direct avec la mise en oeuvre opérationnelle du magasin ou de la boutique.
Montant de l’aide :
90% des coûts admissibles, plafonné à 90 000 € par projet
Période de mise en œuvre de l’aide :
Période 2020-2025
Formulaire téléchargeable :
Modalités de dépôt des dossiers :
Sous forme dématérialisée par courrier électronique (e-mail) : magasindeproducteurs@cg974.fr
Ou
Sous enveloppe cachetée à l’adresse suivante :
DÉPARTEMENT DE LA RÉUNION
Direction de l’Agriculture et de l’Eau
Service Innovation Projets Territoires
50 Ter, Quai Ouest
97400 SAINT-DENIS
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Pour répondre à la crise sanitaire, le Département s’est mobilisé en faveur de la relance d’activité sur le territoire au travers d’un Plan départemental de relance économique et sociale. Celui-ci inclut un large volet consacré au développement agricole avec la mise en place d’une aide aux agriculteurs pour la réhabilitation de retenues collinaires individuelles et l’acquisition de réservoirs d’eau. 385 agriculteurs ont déjà bénéficié de ce dispositif en 2020, pour un montant global d'aide de 2M€.
C’est dans ce cadre que le lundi 29 mars, le Président du Département et le Maire de la Commune du Tampon ont signé une convention relative à la mise en œuvre de ce dispositif d’aide départementale pour l'année 2021.
Visionner le reportage vidéo :
Des travaux nécessaires pour la pérennisation des exploitations
Pour permettre la réhabilitation de retenues collinaires individuelles dégradées, la Collectivité départementale propose une aide plafonnée à 25€ par m3, et à 50 000€ par projet de réhabilitation. Le taux d’aide publique s’élève à 90 % des dépenses éligibles retenues avec ce double plafond. L’entrée en vigueur du dispositif est prévue le 1er avril. Les informations sont à obtenir auprès de la cellule départementale d'accompagnement des agriculteurs au Numéro Vert 0 800 000 490.
La gestion du dispositif confié à la commune
Le Tampon est un territoire rural sur lequel le nombre d’agriculteurs et d’éleveurs est conséquent. Compte-tenu de l’importance de l’enjeu économique agricole sur ce territoire, le Département délèguera à la Commune la gestion du dispositif d’aide départementale (objet de la convention signée ce jour), dans un souci d’efficience, de proximité et de facilité pour les agriculteurs. Ceux-ci pourront donc également adresser directement leur demande d'aide à la Commune qui gèrera alors la procédure pour le compte du Département.
Comme l’a précisé le Président du Département, la Collectivité veut donner au Sud les moyens d’un juste développement, à la hauteur de ses besoins et de ses ambitions. C’est dans la continuité de cette vision qu’est signée aujourd’hui cette convention. Dans le contexte de sécheresse exceptionnelle que connait le territoire, le Département intervient pour répondre à la problématique de l’eau.
Arrêté de calamité agricole pour l’intégralité du territoire demandé au Ministre des Outre-mer
A l’occasion de cette rencontre, le Président du Département a indiqué avoir interpelé par courrier le Ministre des Outre-mer sur la vulnérabilité des agriculteurs locaux, dans ce contexte de changement climatique, lui demandant de réévaluer les conditions de mise en œuvre de l’arrêté de calamité agricole, qui exclut à ce stade de la procédure, 3 communes sur les 24, avec pour objectif d’intégrer l’ensemble du territoire réunionnais. Il s’agit évidemment de permettre à l’ensemble des agriculteurs, durement touchés par cette sécheresse, de mobiliser le fond de secours, aux fins d’indemnisation des pertes de récolte.
Transcription textuelle du reportage vidéo :
Images paysage en musique
Commentaires
Elles font partie de nos paysages et en temps de sécheresse elles représentent l’une des solutions de sauvegarde du monde agricole et notamment dans les hauts. Avec un développement agricole des hauts, les 250 retenues collinaires individuelles représentent une des solutions à l’irrigation.
André THIEN AH KOON, Maire du Tampon
Avec l’aide du Département et avec l’aide de l’Union Européenne, on est arrivé à disposer des serres qui se développent à vitesse grand v. Et que nous constatons qu’aujourd’hui, qu’en l’absence d’une eau d’irrigation, en cas de sécheresse, ce serait la faillite de toute une chaîne de production.
La commune du Tampon est allée capter l’eau à 2050 m sur les pentes du volcan, pour les amener à 1650m. Le président du Département, le conseil départemental nous a suivi. Et aujourd’hui, on montre bien que l’eau devient une arme pour terrasser la sécheresse.
Nous n’avons pas d’autres solutions que celle-là.
Commentaires
Raison pour laquelle, le Département de la Réunion a signé avec la commune du Tampon un accord cadre de rénovation des retenues collinaires individuelles dégradées ainsi que l’acquisition de réservoirs d’eau.
Un outil essentiel pour un monde agricole contraint et fortement concurrencé.
Le Tampon pilotera la mise en place de cette convention départementale et notamment dans des lieux comme ici une antenne de la chambre d’agriculture
Ambiance discussion président
Evelyne ROBERT Élue de la chambre d’agriculture de La Réunion
Parce que ça coûte extrêmement cher d’entretenir tout ce qui dit, la bâche, pour l’agriculteur. Ça revient cher sur l’exploitation. Et puis, il faudrait aussi faire comprendre aux agriculteurs, surtout d’entretenir les espaces autour des retenues. C’est-à-dire, ne pas laisser en friche et tout ça, pour que la friche ne tombe pas justement. Qui dit arbres, etc… qui ne tombent pas pour faire des impacts dans la bâche.
Commentaires
600 000 euros sont alloués à cette aide avec un plafond de 50 00 euros par retenue collinaire individuelle. Un dispositif du plan de relance qui se matérialise par sa proximité et la fluidité du montage des dossiers : une maîtrise d’ouvrage de la commune.
Guillaume CHARLAT Directeur service eau
Il n’y a pas de solution type pour l’irrigation. Ce que l’on sait, c’est que le Département intervient fortement sur les grands périmètres irrigués, les grands réseaux hydrauliques. C’est évidement extrêmement important sur un territoire insulaire comme La Réunion d’avoir du structurant, d’avoir des gros réseaux, d’avoir des capacités de stockage. A l’heure actuelle, c’est environ 16 000 hectares irrigués sur 43 000 hectares de surface agricole utile. Donc ; c’est déjà plus d’un tiers de la surface qui est irrigué grâce aux ouvrages départementaux. Mais ce n’est pas la solution idoine pour tout le territoire. On s’aperçoit que dans les hauts, dans les secteurs enclavés, on ne pourra pas emmener des périmètres irrigués, des gros réseaux d’irrigation comme on le fait sur le reste de l’île. Donc le stockage semi collectif ou individuel est donc une solution qui permet aux agriculteurs d’avoir un stock d’eau.
Commentaire
L’agriculture se modernise, les territoires changent, l’adaptation est aujourd’hui essentielle pour appréhender l’avenir de la filière.
Une reportage d ‘Alexandre GILLES
Département de La Réunion / 974TV © Mars 2021
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Le contexte de la crise sanitaire a durement impacté les personnes les plus vulnérables ainsi que les acteurs du monde économique, culturel et sportif. Pour répondre à ses conséquences sur une population en souffrance, et sur une perte importante du chiffre d’affaires des petites entreprises, le Département de La Réunion a mis en place le Pass Bien-être. Après 3 mois de lancement de ce dispositif, la Chambre de Métiers a souhaité faire un point d’étape, en présence du Département.
C’est à « l’Atelier d’Elo », cabinet d’esthétique situé à Sainte-Clotilde, que la Chambre de Métiers a organisé ce lundi 1er mars une conférence de presse pour présenter un point d’étape sur le dispositif Pass Bien-être, à laquelle a été convié le Département.
Lancée par la Collectivité départementale, dans le cadre du Plan de Relance économique et sociale, cette mesure est une réponse directe à la crise sanitaire actuelle. Consciente du poids que représente les métiers de l’artisanat dans l’économie de l’île et de l’impact de la crise sur le bien-être de la population, la Collectivité a mis en place cet accompagnement, une solution gagnante-gagnante prévue sur une durée de 12 mois.
Ce dispositif permet ainsi aux publics fragiles, isolés ou en souffrance, de bénéficier de prestations de bien-être, de pratiquer des activités sportives, de loisirs ou culturelles, et aux entreprises ou associations dispensant ces prestations, d’être soutenues. Depuis le 1er décembre, la plateforme d’inscription en ligne est disponible. Les entreprises peuvent s’inscrire pour proposer des prestations.
Visionner le reportage vidéo :
La Réunion, territoire de l’innovation sociale et économique
16M€ ont été mobilisés par le Département pour la mise en place de cette mesure innovante, n’existant qu’à La Réunion.
La Chambre de Métiers s’est félicitée de ce « coup de pouce » aux entreprises des métiers de l'artisanat, un dispositif créant de la dynamique économique et qui fonctionne très bien car adapté aux petites structures. Sur les 1800 entreprises de coiffure et d’esthétique de l’île, plus de 25 % ont adhéré au Pass Bien-être depuis son lancement en décembre dernier. Plus de 1M € ont déjà été consommés, une somme bénéficiant directement aux emplois réunionnais. A souligner que ces structures voient la venue de nouvelles clientèles et ont pour objectif de les fidéliser.
Qui peut bénéficier de cette aide ?
Les bénéficiaires du RSA socle : un carnet par foyer
Les personnes âgées de plus de 60 ans dont le revenu est inférieur à 492,57 € par mois : un carnet par personne
Quelles sont ses caractéristiques ?
Une aide attribuée une seule fois sous forme d’un Pass d’une valeur de 150 €, soit 10 coupons d’une valeur faciale de 15 €.
Les coupons sont valides du 1er décembre 2020 au 31 décembre 2021. Les Pass sont utilisables comme moyen de paiement auprès de partenaires agréés par le Département.
Comment l’obtenir ?
Sur Internet
En faisant une demande sur passbienetre.departement974.fr
Pour les bénéficiaires du RSA : aucun justificatif à fournir, se munir de son numéro d’allocataire CAF.
Pour les personnes âgées : se munir d’une copie de pièce d’identité, d’une copie de carte vitale ou attestation sécurité sociale, d’un avis d’imposition ou de non-imposition et si l’adresse à laquelle est envoyée le Pass est différente de celle apparaissant sur l'avis d’imposition ou de non-imposition, un justificatif d’adresse.
Une fois la demande validée, les coupons seront envoyés sous forme papier dans un délai de 15 jours.
Par téléphone
Inscription via la hotline au 0262 67 13 47
Par courrier
Le formulaire d’inscription est à télécharger sur departement974.fr/passbienetre
Remplir le formulaire et l’envoyer, avec les pièces justificatives demandées à :
Département de La Réunion
« Pass Bien-être »
Chez Digiprod
11 chemin Grand Canal
97490 Sainte-Clotilde
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Samedi 12 décembre a été signée par le Département et la CASUD, la convention permettant la mise en œuvre du Pacte de Solidarité de Lutte Anti-Vectorielle 2020-2021 sur les communes membres de la Communauté d’Agglomération du Sud de Ile de La Réunion. Après la CIVIS, c’est au tour de la CASUD de signer ce pacte avec pour objectif le renforcement de la lutte contre la dengue sur l’ile.
C’est sur les hauteurs du Tampon, que le Département et la CASUD ont signé ce samedi 12 décembre, une convention pour mettre en œuvre le pacte de Solidarité de Lutte Anti-Vectorielle 2020-2021 sur les communes membres de l’Intercommunalité. D'un montant de 450 000 euros, cette convention est financée à hauteur de 360 000 euros par le Département et 90 000 euros par la CASUD.
Visant à combattre efficacement la dengue et les gîtes larvaires qui en sont les vecteurs, ce pacte prévoit sur le territoire de la CASUD de lutter contre les dépôts sauvages de déchets en passant par l’enlèvement de carcasses de voitures et de pneus, la collecte et le traitement des dépôts et par la résorption des sites de dépôts par des aménagements.
Depuis 2017, La Réunion fait face à un véritable fléau, la dengue, qui circule sur le territoire par vagues épidémiques en période d’été austral. En effet, au cours de ces trois dernières années, plus de 40 000 malades ont été identifiés entraînant plus de 1 500 hospitalisations et 42 décès. Conscient de l’enjeu important que représente la lutte contre cette maladie, le Plan Départemental de Relance Economique et Sociale prévoyait ainsi la mise en place d’un Pacte de Solidarité de Lutte Anti- Vectorielle, en partenariat avec les EPCI, les associations et la SPL EDDEN.
Ce pacte, dont les actions sont mises en œuvre depuis octobre 2020 et se poursuivront jusqu’au 31 aout 2021, prévoit l’attribution de 3 millions d’euros pour les EPCI, de 1,5 millions d’euros pour les associations et enfin l’attribution de 3 millions d’euros pour la SPL EDDEN, soit une enveloppe globale de 7,5 millions d’euros pour lutter contre la dengue.
Avec l’arrivée de la saison sèche et dans un contexte sanitaire déjà marqué par la Covid-19, ce partenariat avec la CASUD, et plus largement avec tous les EPCI de l’île qui sont chargés de la collecte et du traitement des déchets, vise à protéger l’ensemble de la population réunionnaise de la dengue, en particulier les gramounes et les personnes fragiles et à préserver la qualité de l’environnement de l’île.
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Ce mardi 8 décembre avait lieu, au sein des locaux de la CIVIS, la signature par le Département et la CIVIS de la convention permettant la mise en œuvre du Pacte de Solidarité de Lutte Anti-Vectorielle 2020-2021 sur les 6 communes membres de la Communauté Intercommunale des Villes Solidaires. Ce pacte, qui est amené à s’élargir aux autres intercommunalités, a pour objectif le renforcement de la lutte contre la dengue sur l’ile.
Depuis 2017, La Réunion fait face à un véritable fléau, la dengue, qui circule sur le territoire par vagues épidémiques en période d’été austral. En effet, au cours de ces trois dernières années, plus de 40 000 malades ont été identifiés entraînant plus de 1 500 hospitalisations et 42 décès. Conscient de l’enjeu important que représente la lutte contre cette maladie, le Plan Départemental de Relance Economique et Sociale prévoyait ainsi la mise en place d’un Pacte de Solidarité de Lutte Anti- Vectorielle, en partenariat avec les EPCI, les associations et la SPL EDDEN.
Ce pacte, dont les actions sont mises en œuvre depuis octobre 2020 et se poursuivront jusqu’au 31 aout 2021, prévoit l’attribution de 3 millions d’euros pour les EPCI, de 1,5 millions d’euros pour les associations et enfin l’attribution de 3 millions d’euros pour la SPL EDDEN, soit une enveloppe globale de 7,5 millions d’euros pour lutter contre la dengue.
Ce mardi, une convention entre le Département et la CIVIS a été signée pour mettre en œuvre ce pacte, sur les 6 communes membres de la CIVIS. D'un montant de 750 000 euros, cette convention est financée à hauteur de 600 000 euros par le Département et 150 000 euros par la CIVIS.
Visant à combattre efficacement la dengue et les gîtes larvaires qui en sont les vecteurs, ce dispositif prévoit de lutter contre les dépôts sauvages de déchets en passant par la collecte et le traitement des dépôts, par l’embellissement des zones de dépôts sauvages au travers de plantations, et par l’achat de matériel pour la Brigade Intercommunale de l’Environnement. Des opérations de collecte et de traitement de véhicules hors d’usage, de pneus et autres déchets dangereux qui peuvent eux aussi être des gîtes larvaires, sont également au programme.
Avec l’arrivée de la saison sèche et dans un contexte sanitaire déjà marqué par la Covid-19, ce partenariat avec la CIVIS, et plus largement avec tous les EPCI de l’ile qui sont chargés de la collecte et du traitement des déchets, vise à protéger l’ensemble de la population réunionnaise de la dengue, en particulier les gramounes et les personnes fragiles.
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Ce Lundi 30 Novembre, au sein de l’Hémicycle du Palais de la Source, le Département a présenté deux mesures s’inscrivant dans le Plan de Relance Economique et Sociale : le Pass Bien- être et le Chèque d’Accompagnement Personnalisé Alimentaire et Hygiène.
Des réponses directes à la crise sanitaire actuelle
La crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 a eu de nombreuses conséquences désastreuses sur l’île, son économie et sa population. Pour faire face à cette crise, un Plan de Relance Economique et Sociale a été mis en place par le Département et voté en séance plénière le 15 juillet 2020. Ce plan, d’un montant de 570 M€, vise à accompagner La Réunion et les Réunionnais sur le chemin du retour à la croissance, au développement économique, au bien-être, à la cohésion sociale et familiale.
Plusieurs actions ont été fléchées dont, la création de deux dispositifs majeurs pour répondre à l’urgence sociale : le Chèque d’Accompagnement Personnalisé Alimentaire et Hygiène (CAPAH) et le Pass Bien être. Des aides qui sont destinées aux personnes et familles les plus modestes, pour certaines en situation de détresse, depuis le début de cette crise.
Le CAPAH, une aide alimentaire et d’hygiène
Le CAPAH, dispositif mobilisant 2 millions d’euros et mis en œuvre depuis le 1er octobre 2020, est une aide dont le montant varie entre 70 et 200 euros selon la composition familiale. Sous forme de chèques de 10 euros, cette mesure permet aux publics fragiles d’effectuer des achats, en priorité des produits frais ou de première nécessité comme les produits pour les nourrissons. Cette aide permet d’ouvrir les possibilités de soutien à l’achat de produits souvent absents des colis alimentaires distribués par les associations. L’attribution du chèque se fait à la suite d’une évaluation sociale par un professionnel du Département, qui juge de la nécessité d’utiliser ce levier. Depuis son lancement, le dispositif compte 800 familles bénéficiaires, pour un montant de 80 000 euros.
Le Pass Bien Être, un dispositif d’aide à double effet
A compter du 1er décembre est disponible la plateforme numérique dédiée à l’obtention du Pass Bien-être, une aide destinée aux bénéficiaires du RSA socle ainsi qu’aux personnes âgées de plus de 60 ans dont le revenu est inférieur à 492,57 euros par mois.
Cette mesure, qui mobilise 16 millions d’euros, permet aux publics les plus vulnérables de bénéficier de prestations de bien-être et de pratiquer des activités sportives, de loisirs ou culturelles. D’une valeur de 150 euros, remis sous forme de coupons de 15 euros, ce Pass offre une aide à la fois physique et psychologique, dans un contexte plus que difficile. Pour l’obtenir, les bénéficiaires doivent s’inscrire sur une plateforme dédiée à cet effet.
Utilisable comme moyen de paiement auprès de professionnels agréés par le Département, ce Pass est également un dispositif créé pour soutenir les acteurs économiques locaux affaiblis par la crise et les mesures de confinement, en particulier les entreprises de bien-être et de prestations sportives, culturelles ou de loisirs. Pour adhérer au projet, les entreprises doivent s’inscrire et déposer leurs dossiers de candidature sur la plateforme créée à cet effet.
Depuis le 1er décembre, la plateforme d’inscription en ligne est disponible en cliquant ici : passbienetre.departement974.fr
Elle est ouverte à la fois aux personnes souhaitant bénéficier du Pass et aux entreprises voulant être partenaires. Cette plateforme, qui se veut la plus intuitive et simple d’utilisation possible, a été conçue en coopération avec de futurs usagers tant professionnels que bénéficiaires afin de proposer une démarche la plus simplifiée possible. Des ateliers ont ainsi été organisés tout au long de sa conception pour recueillir les attentes et retours des futurs usagers.
A la suite d’une première campagne d’adhésion lancée le 9 novembre à destination des professionnels, plus de 80 candidatures ont, à ce jour, été reçues. Le mois de décembre permettra de finaliser leurs inscriptions, sachant que ces dernières seront ouvertes jusqu’au 31 décembre 2021.
Pour inaugurer le lancement du dispositif, 5 entreprises et leurs représentants étaient aujourd’hui présents dans l’Hémicycle, pour signer les premières conventions d’adhésions au projet.
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Le Vice-Président du Département de La Réunion, Daniel GONTHIER et le Directeur du Département des Trois Océans de l’Agence Française de Développement (AFD), Charles TROTTMANN ont signé ce lundi 23 novembre 2020, deux conventions de partenariat visant à oeuvrer, ensemble, au développement écologique, économique, social et démographique du territoire.
La première convention prévoit le financement à hauteur de 40 millions d’euros, via des prêts bonifiés à des taux préférentiels et sécurisés, du programme d’investissement et d’équipement 2020/2021 du Département de La Réunion.
La seconde convention s’inscrit dans le plan départemental de relance économique et sociale d’un montant global de 500 millions d’euros. Ce plan vise à soutenir l’activité économique et à améliorer la cohésion sociale dans un contexte de crise sanitaire sans précédent, à promouvoir un aménagement plus durable du territoire et à renforcer la préservation de l’environnement dans l’île.
Dans ce cadre, l’AFD accompagnera le Département dans sa politique de transition écologique et solidaire à travers notamment le co-financement à hauteur de 40 000 euros (sur fonds du Ministère des Outre-mer) d’une étude de faisabilité visant l’augmentation de la part des produits locaux dans la restauration collective scolaire et médicosociale.
Cette étude a pour objectif de réaliser une analyse complète de la situation actuelle et de proposer des scénarii pour permettre d’une part l’augmentation de la part des produits Péi dans la restauration collective et d’autre part l’accès des petits producteurs non organisés en coopératives à la commande publique de restauration collective.
Ces signatures s’inscrivent pleinement dans les points d’application de l’accord global du 30 septembre 2020 (plus d'informations en cliquant ici) qui prévoit une collaboration du Département et de l’AFD en matière de :
lutte contre les effets du changement climatique,
transition agricole avec la promotion des circuits courts d’approvisionnement,
infrastructures sportives et valorisation du patrimoine du Département pour favoriser l’accès des Réunionnais à une offre sportive et culturelle diversifiée.
A propos de l’Agence française de développement (www.afd.fr)
Le groupe Agence française de développement (AFD) est un établissement public qui finance, accompagne et accélère les transitions vers un monde plus juste et durable. Plateforme française d’aide publique au développement et d’investissement de développement durable, nous construisons avec nos partenaires des solutions partagées, avec et pour les populations du Sud. Nos équipes sont engagées dans plus de 4 000 projets sur le terrain, dans les Outre-mer et dans 115 pays, pour les biens communs de l’humanité – le climat, la biodiversité, la paix, l’égalité femmes-hommes, l’éducation ou encore la santé. Nous contribuons ainsi à l’engagement de la France et des Français en faveur des Objectifs de développement durable. Pour un monde en commun.
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Plus de 500 millions d’euros pour retrouver le chemin de la croissance et du développement.
Ce jeudi 30 juillet, accompagné de Marie-Lyne Soubadou, vice-Présidente déléguée à l'Education, Cyrille Melchior, Président du Conseil départemental, a présenté, en présence de Benoît Herlemont, représentant de l’Etat, de Frédéric Vienne, Président de la Chambre d’Agriculture, et de l’ensemble des partenaires, les mesures prévues dans le Plan Départemental de Relance Economique et Sociale, programme voté en séance plénière le 15 juillet dernier.
« La crise sanitaire que nous venons de surmonter a été d'une très rare violence. A la peur légitime de la maladie, s'est ajoutée une crise économique et sociale sans précédent" a rappelé Cyrille Melchior.
« A l'heure où La Réunion panse ses plaies, le Conseil départemental veut apporter une réponse forte, en fixant une nouvelle impulsion de l'action publique départementale.
Sur le court terme, ce plan prévoit d'engager 70 millions d'euros, afin de répondre à l'urgence du contexte socio-économique et sanitaire à La Réunion.
Dans la durée, nous voulons inscrire notre engagement à travers une politique d'investissement de près de 500 millions d'euros sur la période 2020-2025 sur plusieurs axes : agriculture, logement, accompagnement des plus vulnérables, infrastructures départementales, transition écologique... » a précisé le Président de la Collectivité.
Un plan départemental ambitieux qui se décline en plusieurs dispositifs :
1 - Participation à l'amélioration des conditions sanitaires : renforcer la lutte contre la dengue 7,5 M€
Eliminer les gîtes larvaires liés aux carcasses et dépôts sauvages
EPCI et communes :"Pacte de solidarité anti-vectoriel", actions de lutte sur les espaces collectifs
Associations : agrées dans le domaine de la lutte anti-vectorielle
SPL EDDEN : contrat de prestation intégrée (CPI)
2- Aux côtés des personnes vulnérables : continuité pédagogique et décrochage scolaire
Actions proposées :
=> Vacances apprenantes (Rectorat) du 4 juillet au 17 août : mise à disposition des collèges
=> Soutien scolaire aux enfants de l'aide sociale :
*1500 collégiens : indemnité de soutien scolaire adossée aux aides ASFAM; 1000 €/enfant pour 50 heures
* Aide d'un montant total de 1,5 millions d'euros
A moyen terme, des solutions partagées avec les partenaires (Etat, Communes, CAF...) pour 2021
3 - Aux côtés des personnes vulnérables : sécuriser l'aide alimentaire pour les familles
=> Chèque accompagnement personnalisé alimentaire
=> Charte signée avec l'ensemble du réseau de distribution : produits alimentaires et produits d'hygiène corporelle et bucco-dentaire
10 000 familles en 2020 et 20 000 familles en 2021.
Budget global de 2M€
Aux côtés des personnes vulnérables : Plate-forme d'écoute pour lutter contre l'isolement
Ecoute neutre, accessible, gratuite, pour un meilleur repérage des situations et des problématiques
Actions proposées :
*Plate-forme externalisée avec une équipe de professionnels
*Situations de fragilité les plus aigües : fin de journée (en dehors des horaires de bureau), en soirée, pendant les week-ends et les jours fériés
Budget prévisionnel de 2M€
4 - Aux côtés des personnes vulnérables : Pass social Département "Reconstruction, bien-être, loisirs"
Réduire les effets du confinement et avoir un effet positif sur l'emploi dans les services directement touchés par la crise
Actions proposées :
*Créer un dispositif temporaire de remise en forme : sport, bien-être, pleine nature, culture
*Chéquier-services d'une valeur totale de 150€
Estimation d’environ 120 000 personnes vulnérables, âgées, handicapées et foyers bénéficiaires du RSA.
Budget prévu de 16 M€
5- Améliorer les conditions de logement
15 600 habitats insalubres, 35 000 logements sociaux ont plus de 20 ans
Besoins : 5000 logements/an ; foncier aménagé : production en forte baisse
=> L'amélioration de l'habitat
*Doubler le nombre de ménages : 20 000 sur 5 ans
* Le budget supplémentaire : 100M€ entre 2021 et 2025
=> Rénovation des logements sociaux
=> Foncier aménagé pour la construction de logements
6- Un plan ambitieux pour les petites et moyennes entreprises du BTP
Le covid a généré des décalages de planning, une augmentation des coûts
Amplifier l'investissement avec 489 M€ supplémentaires pour le BTP :
*Améliorer les modes de prise en charge de nos publics
*Améliorer les infrastructures départementales
Faciliter l'accès aux petites et moyennes entreprises
7- Soutenir les filières agricoles, contribuer à la sécurité alimentaire et à la production locale
A court terme, les filières touchées (horticoles, équines…) ont fait l'objet d'une aide pour 1 M€
A moyen terme renforcer la sécurité alimentaire et valoriser la production locale :
*L'aménagement des terres agricoles
*Augmenter les productions végétales et animales
*Améliorer le taux de couverture des produits locaux
*Un plan bio ambitieux pour le territoire
Le budget à court et à moyen terme est de 42,5 millions d'euros
8 - Accélérer la transition écologique pour atteindre l'objectif "0 carbone"
=>Le programme de plantation d'1M d'arbres indigènes et endémiques
=>Le plan Negawatt : effacement de l'empreinte électrique du Département
Budget : 8,5 M€
Les deux plans (court terme et moyen terme) visent principalement à améliorer :
- la situation sociale et économique de l'île, au bénéfice de sa population.
- l'efficacité de la lutte contre les fractures sociales et les risques sanitaires (dengue).
- La capacité de résilience du territoire pour une meilleure prise en compte du risque d'isolement et une meilleure préparation des crises futures.
« C'est tout le sens du Plan Départemental de Relance Economique et Sociale qui se veut être concerté, partenarial, cohérent, opérationnel et résolument tourné vers un sursaut de notre territoire. » a conclu Cyrille Melchior, le Président du Conseil départemental.
Consulter le Plan départemental de Relance (ouverture dans une autre page)
Consulter le dossier de presse (ouverture dans une autre page)
Version texte de la vidéo :
Commentaire: La Réunion a été durement impactée par la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus. Pour sortir de la crise, le Département met en place un plan de relance économique et social de 70 millions d'euros à court terme et 500 millions d'euros à moyen terme.
Cyrille MELCHIOR - Président du Département: « Ce plan départemental, le but c'est quoi, c'est de soutenir les activités, de soutenir les entreprises pour que le chômage recul parce que nous nous veut donne travail au maximum de nos concitoyens et dans ce plan de relance eh bien vous avez aussi bien des mesures sociales, sanitaires comme la lutte contre la dengue. Vous avez aussi des mesures sociales pour accompagner l'enfance en difficulté, la réhabilitation des logements anciens, je veux doubler le programme de réhabilitation des logements anciens et bien sûr aussi, la partie agricole avec une transition écologique environnementale. On veut planter 1 million d'arbres, le Département veut planter 1 million d'arbres sur tout le territoire et parce
que c'est de l’environnement, ça apporte une qualité de vie dans nos quartiers et pour cela je travaille avec les professionnels, les mairies, l’État pour réussir ce plan de relance. »
Commentaire: L’’agriculture, une des compétences du Département bénéficiera de plus de 40 millions d'euros.
Fredéric VIENNE - Président de la Chambre d’Agriculture: « Une bouffée d'oxygène pour les agriculteurs, donc ce sont 42 millions d'euros, un peu plus 42 millions d'euros qui vont être injectés dans l'agriculture réunionnaise donc pour favoriser entre autres la production et la vente directe, les circuits courts également, les lieux de transformation pour permettre aux agriculteurs de capter toute la plus value de leur production, éviter des gaspillages alimentaire également, aller vers une transition écologique, donc ce qui est demandé de la part des consommateurs, mais également de la part des agriculteurs se sont quasiment 10 millions qui vont être fléché vers la transition écologique. Donc aujourd'hui, la chambre d'agriculture, par rapport à ce plan de relance, va s'attacher également à accompagner les collectivités, les mairies et autres pour qu'elle puisse correspondre à la loi egalim, parce qu'il faudra intégrer 53% de production locale dans les repas de collectivités donc il faut que les agriculteurs se préparent à intégrer ce réseau de production et de transformation pour répondre aux marchés des collectivités. »
Commentaire: Une relance économique et sociale qui passe également par un gros volet en direction des petites et moyennes entreprises qui seront notamment sollicitées dans le cadre du dispositif d'amélioration de l'habitat dont les crédits seront de 100 millions d'euros.
Hubert PICARDO - Administrateur CAPEB, responsable de la politique du logement: « Alors concrètement pour nous les entreprises qui avons eu des difficultés donc déjà avant le covid et principalement énormément après le civid puisque les chantiers sont ralentis, ça nous apporte une énorme bouffée d'air pour qu'on puisse redémarrer certain chantier, d'autant plus que, à priori, il y a déjà un budget qui est mis en place donc ce sont des chantiers qui devraient démarrer rapidement donc ça nous permettra à nous de retrouver une certaine trésorerie puisque ce que l'on craint c'est que aujourd'hui, il y a peu de chantiers qui redémarrent donc ce que l'on craint c'est qu'on ai beaucoup d'entreprises qui dans les mois à venir mettent les clés sous la porte. »
Commentaire: Avec ce plan départemental de relance économique et social, la collectivité se donne pour ambition d'être au plus près des personnes fragiles et vulnérables
Reportage Sophie Rougier
Département de La Réunion - 974TV juillet 2020
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